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Comment arrêter de respirer par la bouche pour éviter les ronflements et la sécheresse buccale la nuit ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

En plus d’être mauvais pour la santé, il est dérangeant d’avoir la bouche sèche. Cela comporte des effets indésirables associés tels qu’une sécheresse buccale nocturne, une mauvaise haleine voire une inflammation. En outre, le fait de dormir la bouche ouverte peut provoquer des ronflements. Nous vous indiquons ici pourquoi il est préférable de dormir la bouche fermée la nuit, et comment y parvenir. Nous vous proposons également un aperçu des moyens efficaces de lutter contre les ronflements de la « bouche ouverte » : des embouts buccaux anti-ronflement qui vous empêchent d’ouvrir la bouche en dormant. Pour respirer par le nez sans souci, il est également possible d’utiliser des dilatateurs nasaux.

Il existe deux cas qui obligent le corps à respirer par la bouche : lorsque la respiration nasale est obstruée et lorsque le corps est sous pression. C’est le cas par exemple lorsqu’on sollicite le corps pour faire du sport, lorsqu’on est énervé ou stressé. Dans ces cas-là, la respiration nasale ne suffit plus à transporter suffisamment d’oxygène dans les poumons. On commence alors à respirer par la bouche, le plus souvent de façon inconsciente.


Respiration nasale vs respiration buccale

Le type de respiration la plus naturelle et physiologique est la respiration nasale, par le nez. Tous les jours, nous inspirons entre 12.000 et 36.000 litres d’air par le nez, en fonction de notre masse corporelle et de l’effort fourni. Cela correspond quasiment à la quantité d’air qu’il faut pour gonfler un château gonflable. La respiration nasale empêche (plus que la respiration buccale) les particules de poussière et de saleté, et même les germes et pathogènes, d’entrer dans le corps. En outre, lorsqu’on respire par le nez, le flux d’air est toujours amené à température corporelle avant d’arriver aux poumons. Lorsque l’air extérieur est froid, il est chauffé, et lorsqu’il fait chaud dehors, l’air inspiré est refroidi et humidifié lors du passage dans le nez.

En outre, la respiration nasale permet d’augmenter de 15 % le taux de saturation en oxygène dans le sang. Ainsi, la respiration nasale permet de mieux oxygéner les organes. C’est dû au monoxyde d’azote, également connu sous le nom d’oxyde azotique ou oxyde nitrique, qui est formé dans les sinus paranasaux et qui est transporté automatiquement aux poumons lorsque vous respirez par le nez. Le monoxyde d’azote remplit de nombreuses fonctions importantes. En effet, il élargit les vaisseaux sanguins et facilite la perfusion des alvéoles pulmonaires, entre autres. Ainsi, le sang absorbe davantage d’oxygène et les organes sont mieux approvisionnés en oxygène. Le corps se régénère mieux, et votre sommeil est de meilleure qualité.


La respiration buccale et ses conséquences

En revanche, le fait de respirer constamment par la bouche provoque des effets indésirables. La plupart des gens ne se doutent pas qu’en respirant par la bouche, on s’expose à des conséquences néfastes… Prenons par exemple la sécheresse de la bouche, ou xérostomie dans le jargon médical, causée par le fait d’avoir toujours la bouche ouverte. C’est plutôt désagréable, et ce n’est pas la seule des conséquences délétères d’une respiration buccale. Le fait de respirer par la bouche vous expose à de véritables problèmes de santé. Par exemple, cela dessèche le léger film de salive qui recouvre les dents. Cette couche de salive a une fonction protectrice essentielle pour la surface des dents. En effet, elle repousse les bactéries et empêche les bactéries de se répandre à la surface des dents, ce qui peut causer des caries. La xérostomie et les caries, elles, provoquent à leur tour des inflammations de la bouche et des muqueuses, qui peuvent être extrêmement douloureuses.

Lorsque la salive est en quantité insuffisante, la composition de votre flore bactérienne, ou flore buccale, se modifie. Les bactéries putréfiantes deviennent alors majoritaires, ce qui cause des odeurs désagréables. Que vous parveniez à remédier à votre respiration buccale ou non, il faut toujours intervenir en cas de sécheresse buccale, par exemple en utilisant des tablettes adhésives conçues pour lutter contre la xérostomie.

Ronflements causés par la bouche

En respirant par la bouche, on accroît le risque de ronfler. L’air inspiré par la bouche doit traverser un étroit passage anatomique, l’isthme du gosier, avant d’arriver aux poumons. Si les structures des tissus, par exemple un excès de muqueuses, des dépôts de graisse ou des amygdales dilatées obstruent cette zone, cela provoque des turbulences dans l’air inspiré, et des vibrations : les ronflements.

Mais même lorsqu’il n’existe pas de tissus obstruant le passage, c’est-à-dire lorsque la taille de l’isthme du gosier est normale, les ronflements peuvent être causés par la bouche. Toutefois, ce n’est le cas que lorsque les tissus du voile du palais ou les tissus de la luette se relâchent, ou qu’ils ne sont plus suffisamment « toniques ».

Pour mieux comprendre les ronflements causés par la bouche, essayez de visualiser ceci : la voile relâchée d’un voilier. Lorsque le vent souffle dans une voile qui n’est pas gonflée, elle commence à claquer et fait un bruit de battement. Dans le cas des ronflements causés par la bouche, lorsque l’air inspiré par la bouche (le vent) souffle contre les tissus mous (la voile), ceux-ci commencent à vibrer et produisent le bruit de ronflement.


Fermez la bouche ! – Dispositifs anti-respiration buccale

Que pouvez-vous faire pour éviter de respirer par la bouche?

Si vous n’avez pas (ou plus) de mal à respirer par le nez mais que vous continuez tout de même à ronfler par la bouche, nous vous recommandons d’utiliser un embout buccal anti-ronflement. Cet embout ressemble à un protège-dents de boxeur et se fixe à la mâchoire supérieure la nuit. Il permet de garder la bouche fermée pendant votre sommeil, ce qui empêche toute respiration buccale. Il élimine ainsi efficacement les ronflements causés par la bouche. Pour utiliser ces dispositifs, il faut absolument que vous puissiez respirer correctement par le nez, sans quoi votre apport d’air risque d’être interrompu occasionnellement pendant votre sommeil. Pour prévenir tout problème de respiration nasale, vous pouvez également associer l’embout buccal à un dilatateur nasal, par exemple.

Comme précisé, l’embout buccal se cale sur la mâchoire supérieure, comme un appareil dentaire. Il n’est pas fixé aux dents. L’embout buccal somnipax comprend deux trous d’air intégrés spécialement pour s’assurer que la pression de l’air dans la bouche ne devienne pas trop forte, sans quoi l’embout serait expulsé « comme un projectile, avec une force phénoménale ». Pour être précis, l’air en excès s’échappe par les ouvertures de façon contrôlée, sans pour autant que le corps recommence à respirer par la bouche.

Si l’embout buccal glisse pendant le sommeil, ou si vous avez l’impression de ne pas avoir assez d’air, vous pouvez tout simplement retirer l’appareil de votre bouche. L’embout a une forme étroite, il est donc très peu encombrant et très agréable à porter. Il est cependant trop grand pour être avalé accidentellement pendant votre sommeil.

À savoir: en cas de thérapie CPAP/PPC, la respiration buccale est dangereuse

Le fait de respirer par la bouche est problématique non seulement en cas de simple ronflements (c’est-à-dire non pathologiques), mais aussi en cas de thérapie CPAP/PPC pour ronflements pathologiques. Les patients qui utilisent un masque nasal ou à coussin nasal dans le cadre de leur thérapie CPAP/PPC sont souvent confrontés au même problème. En effet, leur respiration passe inconsciemment à une respiration buccale pendant leur sommeil. L’air inspiré par le nez s’échappe directement par la bouche, au lieu de rentrer dans les voies respiratoires et de parvenir aux poumons. Dans les cas extrêmes, cette « fuite par la bouche » peut rendre inefficace la thérapie CPAP/PPC. Dans ce cas, le patient peut de nouveau souffrir d’apnées. L’embout buccal permet de remédier à cela. Il garantit que votre bouche reste fermée, de sorte que l’air inspiré par le nez va jusqu’aux poumons puis est expiré de nouveau par le nez, le tout de façon contrlée. Ainsi, la thérapie CPAP/PPC peut fonctionner efficacement.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

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Jan Wrede

Médecin, Berlin

Jan Wrede travaille comme médecin à Berlin. Il a étudié la médecine humaine à la FAU Erlangen-Nuremberg et à l'Université Semmelweis de Budapest. Il a écrit de nombreux articles scientifiques durant ses études, notamment sur le ronflement.

Publié le

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