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Comment un humidificateur d’appareil pour l’apnée du sommeil peut-il rendre le traitement plus agréable ?

Hannes Wakonig

Dernière mise à jour le 15/11/2023

Afin de rendre le traitement par ventilation en PPC (CPAP en anglais) le plus agréable possible pour les patients, de nouveaux dispositifs auxiliaires et accessoires sont régulièrement développés et commercialisés. L’un d’entre eux, l’humidificateur, contribue à améliorer le confort de nombreux patients pendant le traitement. Comment fonctionne-t-il ? Que faut-il savoir à son sujet ? Nous vous disons tout.

Lorsque l’on parle de l’humidification dans le cadre de la ventilation en PPC, c’est d’humidification de l’air ventilé de l’appareil vers le patient qu’il s’agit. Le dispositif qui remplit cette fonction s’appelle un humidificateur (d’air). Un appareil de ventilation en PPC moderne est généralement compatible avec un humidificateur d’air spécifique que l’on peut acquérir séparément ou qui peut être fourni par le prestataire de santé à domicile du patient. Ce dispositif améliore considérablement le confort du patient et réduit ainsi le risque d’abandon du traitement. En effet, à cause de la pression élevée de l’air ventilé, les utilisateurs d’un appareil de ventilation en PPC inspirent une quantité d’air nettement plus importante qu’ils ne le feraient sans ventilation. Par conséquent, leurs voies respiratoires – tout particulièrement leur nez – s’assèchent. L’humidificateur d’un appareil pour l’apnée du sommeil permet de lutter contre ce phénomène.


Comment fonctionne un humidificateur d’appareil pour l’apnée du sommeil ?

L’humidificateur se présente généralement sous la forme d’un réservoir d’eau qui peut être inséré dans l’appareil de ventilation en PPC. Ce réservoir, dont le fond est muni d’une plaque métallique chauffée par l’appareil, est rempli d’eau avant le coucher. La plaque en métal chauffe l’eau contenue dans l’humidificateur, ce qui a pour effet d’augmenter le taux d’humidité à l’intérieur du réservoir. Cette humidité est ensuite captée par le flux d’air ventilé. Plus la plaque de métal chauffe, plus l’humidité dans le réservoir – et conséquemment celle de l’air ventilé – est élevée. L’air, plus humide et plus chaud, est plus agréable à inspirer pour le patient. La température de la plaque (et donc le taux d’humidité de l’air ventilé) peut être régulée via l’appareil de ventilation.


En quoi l’humidificateur peut-il vous être utile concrètement ?

Un air ventilé plus humide (grâce à un humidificateur d’appareil pour l’apnée du sommeil) peut contribuer à éliminer ou soulager certains effets secondaires désagréables du traitement par ventilation en PPC.

  • Nez congestionné : de nombreux utilisateurs d’un appareil de PPC se plaignent, au cours du traitement, de congestion ou de sécheresse nasale ou d’avoir la gorge sèche. Lorsque ces troubles s’aggravent (par exemple si des saignements de nez apparaissent), les patients interrompent souvent leur traitement ou ne le suivent plus de manière assidue. Pour en savoir plus sur cet effet secondaire du traitement par ventilation en PPC, reportez-vous à notre article consacré à ce thème.
  • Respiration par la bouche / fuites buccales : un nez congestionné peut également conduire le patient à respirer davantage par la bouche pendant le traitement. Or, s’il utilise un masque nasal ou un masque narinaire, l’efficacité thérapeutique de la ventilation en PPC est fortement réduite en cas de respiration par la bouche. En effet, l’air ventilé s’échappe alors par sa bouche au lieu de maintenir ses voies respiratoires ouvertes pour prévenir les arrêts respiratoires.

Nos conseils pour utiliser correctement votre humidificateur

  • Il peut être judicieux de mettre en marche l’humidificateur de l’appareil pour l’apnée du sommeil une demi-heure avant d’aller se coucher. Ainsi, l’eau est déjà chauffée et l’air est humidifié dès qu’on commence à utiliser l’appareil.
  • Il est préférable d’utiliser de l’eau du robinet peu calcaire pour remplir le réservoir de l’humidificateur. Il est fortement déconseillé d’y ajouter des huiles ou du parfum. L’utilisation d’eau bouillie au préalable ou d’eau distillée n’est nécessaire que dans des cas particuliers (système immunitaire affaibli par exemple ou lorsqu’on doute de la qualité de l’eau du robinet).
  • La quantité d’eau utilisée variant d’une nuit à l’autre (celle-ci dépend de nombreux facteurs comme par exemple la température ambiante, le degré d’hygrométrie dans la pièce et le modèle de l’humidificateur), le réservoir d’eau doit être rempli chaque soir jusqu’à sa limite maximale.
  • L’eau du réservoir doit être changée quotidiennement, même si l’eau ajoutée la veille n’a pas été complètement utilisée pendant la nuit précédente.
  • L’humidificateur doit être rincé chaque jour et nettoyé une fois par semaine avec une solution de vinaigre blanc ou avec un détartrant spécial pour équipement de PPC. Respectez par ailleurs systématiquement les consignes du mode d’emploi de votre appareil de ventilation en PPC ou de votre humidificateur. Vous trouverez également des informations détaillées concernant le nettoyage des humidificateurs dans notre article à ce sujet.
  • Le réglage du niveau d’humidification varie selon la saison et les préférences personnelles du patient. Les experts conseillent de l’ajuster une fois par trimestre. De nombreux utilisateurs d’un appareil de ventilation en PPC ne sont confrontés aux problèmes de congestion nasale et de sécheresse des muqueuses que pendant les mois d’hiver. En hiver, l’air de votre chambre à coucher est plus froid et ne peut donc pas contenir autant d’humidité. C’est pourquoi il est conseillé d’augmenter le niveau d’humidification en hiver. Si vous vous réveillez le matin avec un nez congestionné ou la bouche sèche, il est également judicieux de l’augmenter. En cas de doute, un niveau d’humidification trop élevé est préférable à un niveau insuffisant. Il est important de noter que la croyance selon laquelle un air plus humide transporterait plus de bactéries ou favoriserait leur multiplication est infondée.
  • De la condensation se forme dans votre tuyau ? Nous avons plusieurs solutions à vous proposer. Retrouvez-les dans notre article intitulé « De l’eau dans le tuyau de PPC »

Traitement de l’apnée du sommeil sans masque CPAP/PPC

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Traitement de l’apnée du sommeil sans masque CPAP/PPC : quelles options thérapeutiques existe-t-il aujourd’hui ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 09/01/2024

Faites-vous partie des patients qui se plaignent des effets secondaires de la ventilation en PPC (CPAP en anglais) ? Vous n’êtes pas seul ! Sécheresse buccale et autres points de pression représentent une gêne physique et une charge psychique parfois tellement importantes que l’acceptation du traitement par le patient s’amenuise progressivement. Le masque est utilisé de moins en moins régulièrement, l’effet thérapeutique escompté n’est pas obtenu et finalement, c’est la santé du patient qui en pâtit. Cependant, ce n’est plus une fatalité car il existe désormais de nombreuses autres options thérapeutiques. Dans cet article, nous vous expliquons comment votre apnée du sommeil peut être traitée sans masque CPAP/PPC.

D’après plusieurs études External link icon, quelque 65 % des utilisateurs de masque CPAP/PPC se plaignent de sécheresse buccale, l’effet secondaire le plus couramment constaté. En outre, environ 50 % des patients déclarent souffrir de points de pression, douleurs et autres irritations causés par le port du masque. À côté du traitement classique de l’apnée du sommeil par ventilation en PPC, il existe d’autres options thérapeutiques, invasives ou non, pour traiter votre apnée du sommeil sans masque. Les options qui peuvent être envisagées dans votre cas dépendent de la gravité de votre apnée du sommeil et doivent être déterminées en concertation avec votre médecin.


Options thérapeutiques non invasives

Modification des habitudes de vie

La modification des habitudes de vie constitue la pierre angulaire d’un traitement efficace de l’apnée du sommeil. Un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) léger peut être traité de cette manière, sans recourir à la ventilation en PPC et au masque. Dans les autres cas, un changement de mode de vie contribuera fort probablement à une amélioration significative des symptômes.

Perte de poids

La surcharge pondérale compte parmi les causes principales du ronflement. Selon une étude américaine External link icon, le risque de SAOS augmente corrélativement au surpoids. Ainsi, environ 40 % des personnes présentant une obésité modérée et jusqu’à 90 % des personnes présentant une obésité sévère sont concernées par l’apnée du sommeil. En effet, l’accroissement de la masse adipeuse ne concerne pas que le ventre et peut entraver la respiration. Outre les endroits habituels, la graisse peut s’accumuler également dans la gorge et le pharynx et rétrécir ainsi les voies respiratoires : l’apnée du sommeil apparaît. C’est pourquoi il convient de suivre un programme diététique et d’exercices physiques adapté. Une fois son poids corporel réduit, il est essentiel de maintenir son nouveau poids pour éviter que les symptômes ne réapparaissent.


Alcool et tabac

Il convient de renoncer à toute consommation d’alcool pendant au moins les quatre heures qui précèdent le coucher. L’alcool a un effet relaxant sur la musculature du pharynx et peut donc provoquer une aggravation du ronflement et de l’apnée. Le tabagisme semble également être un facteur susceptible de favoriser le SAOS. Cependant, en l’absence de données médicales probantes, un lien formel n’a pas encore pu être établi à ce jour.


Renoncer à certains médicaments

Les médicaments destinés au traitement de l’anxiété et des troubles du sommeil contiennent fréquemment des substances actives qui ont un effet relaxant sur la musculature et peuvent donc causer des apnées. Il s’agit notamment des benzodiazépines, des barbituriques et des antihistaminiques. Des études External link icon ont démontré une baisse du taux d’oxygène dans le sang pouvant, à long terme, endommager les organes et le métabolisme et entraîner de graves maladies secondaires. À ce jour, aucune étude à grande échelle et à long terme examinant les effets des tranquillisants sur les personnes souffrant d’apnée du sommeil n’a été cependant publiée.


L’hygiène du sommeil

Quelques consignes existent pour favoriser un sommeil sain et réparateur. Celles-ci se rapportent à l’alimentation, l’activité physique, l’environnement, etc. Apprenez à adopter une hygiène de sommeil saine en consultant nos conseils pour faciliter l’endormissement.


Thérapie positionnelle

La position de sommeil joue un rôle déterminant dans l’apparition du ronflement. Dormir sur le dos contribue à ce que, sous l’effet de la gravité, la partie arrière de la langue (appelée base de la langue) s’affaisse dans le pharynx et rétrécisse les voies respiratoires. Il en résulte un ronflement de la base de la langue et, potentiellement, des apnées.

La thérapie positionnelle représente une option thérapeutique du SAOS lorsque celui-ci est causé par l’affaissement de la base de la langue dans le pharynx. Cette approche thérapeutique s’appuie entre autres sur des oreillers anti-ronflement, des gilets anti-ronflement ou des ceintures anti-ronflement. Ces dispositifs comprennent un élément dorsal volumineux (en mousse rigide ou un coussin gonflable) qui empêche de s’allonger sur le dos. Ils promeuvent ainsi la position latérale ou sur le ventre pendant le sommeil.

Lorsque la thérapie positionnelle est suivie assidûment pendant plusieurs mois, le cerveau du patient s’habitue à la position latérale. Il arrive ainsi que le patient dorme pour ainsi dire automatiquement dans cette position et n’ait plus besoin de porter de dispositif. La qualité du sommeil peut cependant en pâtir. Par ailleurs, chez de nombreux patients, les apnées se produisent également dans d’autres positions.


Orthèses d’avancée mandibulaire

L’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM), appelée également orthèse anti-ronflement, peut être un traitement de choix dans les cas légers à modérés d’apnée du sommeil. Elle peut donc représenter une solution de substitution à la ventilation en PPC et au masque. Son mécanisme d’action contre le ronflement de la base de la langue consiste à maintenir la mâchoire inférieure, et donc la base de la langue qui y est attachée, en position avancée de quelques millimètres. De cette manière, on évite que la base de la langue ne s’affaisse dans le pharynx et n’obstrue les voies respiratoires. Il existe des modèles d’orthèses d’avancée mandibulaire confectionnés sur mesure et d’autres prêts à l’emploi. Les modèles confectionnés sur mesure par un dentiste ou un technicien dentaire sont nettement plus onéreux que les modèles prêts à l’emploi.

Environ deux tiers des utilisateurs d’OAM rapportent dans les premiers temps une salivation excessive, des douleurs dans l’articulation de la mâchoire ou une sécheresse buccale. Pour la grande majorité d’entre eux, ces effets secondaires disparaissent toutefois après une période d’adaptation d’environ un mois. D’une manière générale, il faut veiller à ce que les dents et les gencives soient en bonne santé, faute de quoi des problèmes d’occlusion dentaire peuvent apparaître. Un contrôle régulier par un dentiste est recommandé. Vous trouverez des informations détaillées sur les orthèses anti-ronflement sur cette page.


Médicaments

À ce jour, il n’existe aucun médicament destiné au traitement de l’apnée du sommeil dont l’efficacité ait été prouvée sur la base des principes de la médecine factuelle.


Options thérapeutiques invasives

Lorsque les options thérapeutiques non invasives ne permettent pas d’obtenir le résultat escompté, il reste à envisager une intervention invasive, c.-à-d. une intervention chirurgicale dont l’objectif est d’éliminer la cause de l’apnée. Selon la gravité de l’apnée du sommeil et la morphologie des voies aériennes supérieures du patient, l’opération est réalisée au niveau du nez, du palais mou, de la langue ou de la base de la langue.

Par conséquent, différentes méthodes sont possibles. Par exemple, une opération de correction des mâchoires ou de chirurgie nasale (pour faciliter la respiration par le nez) peuvent être pratiquées. Ou encore une opération de raffermissement du voile du palais (uvulo-palato-pharyngoplastie) ou une ablation partielle de la luette (uvulectomie partielle). Dans le domaine de la chirurgie linguale, la réduction du volume de la base de la langue a longtemps été pratiquée. Cette méthode n’est plus d’usage courant aujourd’hui. On lui préfère désormais d’autres options thérapeutiques apparues les dernières années comme les implants linguaux ou le stimulateur lingual (neurostimulation du nerf hypoglosse) dont le but est de stimuler les muscles de la langue. Toutes deux empêchent la base de la langue de s’affaisser dans le pharynx. Nous vous présentons deux de ces approches thérapeutiques brièvement dans les lignes qui suivent.

Le stimulateur lingual Inspire

Cette nouvelle technique de traitement de l’apnée du sommeil sans masque est destinée aux patients souffrant d’un SAOS modéré à sévère, qui ne supportent pas la ventilation PPC et le masque ou chez qui ce traitement conservateur ne permet pas d’obtenir des résultats satisfaisants. Dans le cadre d’une étude External link icon, une réduction de 68 % des phases d’apnée a été constatée – de même qu’une atténuation de la somnolence diurne et du ronflement. Une des conditions du succès de ce traitement semble cependant être l’absence d’un surpoids important (IMC inférieur à 35 kg/m2).

Mécanisme d’action

Le système Inspire se compose de trois parties implantées sous la peau. Un capteur situé sur la cage thoracique mesure la fréquence respiratoire du patient et transmet cette information à un petit générateur situé sous la clavicule (comme un stimulateur cardiaque). Ce dernier est relié par un câble fin à une électrode située dans les muscles du plancher buccal, sous le menton.

Lorsque le capteur enregistre une anomalie de la fréquence respiratoire, le stimulateur envoie une légère impulsion électrique à l’électrode. Celle-ci stimule les muscles du plancher buccal et empêche ainsi la langue de s’affaisser dans le pharynx : les voies respiratoires sont maintenues ouvertes pendant le sommeil. Le système est activé à l’aide d’une petite télécommande avant le coucher, puis désactivé au réveil.


Implants linguaux ReVENT®

Le système ReVENT® est envisagé comme traitement de l’apnée du sommeil sans masque pour les patients atteints de SAOS chez qui la cause de l’obstruction des voies respiratoires est à rechercher dans l’affaissement de la base de la langue dans le pharynx. Il est implanté par le biais d’une intervention chirurgicale mini-invasive dans le plancher buccal et la langue.

Mécanisme d’action

Le système ReVENT® se compose de un à quatre implants, des bâtonnets en silicone élastique munis d’une boucle à chacune de leurs extrémités. Cette dernière contribue à la cicatrisation et à la fixation, une fois l’implantation terminée. Les implants sont recouverts d’un matériau qui se résorbe quelques semaines après l’implantation, de telle sorte que les bâtonnets se contractent et empêchent ainsi la base de la langue de glisser vers l’arrière. Les implants étant confectionnés dans un matériau élastique, les mouvements habituels de la langue ne sont pas affectés.

Outre les risques potentiels pour la santé associés à l’opération, son succès ne peut être garanti. Par ailleurs, plus l’indice de masse corporelle et l’indice d’apnées-hypopnées sont élevés, plus les chances de succès sont faibles.

Test exclusif des masques CPAP/PPC : comparatif des différents types de masques les plus appréciés

Retrouvez dans ce comparatif les critères d’achat les plus importants du point de vue de l’utilisateur (confort, liberté de mouvement et bien d’autres encore), présentés de manière claire et détaillée, exclusivement pour vous.

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Diagnostic : apnée du sommeil, un masque CPAP/PPC s’impose ! Quels sont les éléments à prendre en compte lors de l’achat d’un masque ?

Hannes Wakonig

Dernière mise à jour le 27/10/2023

La thérapie par ventilation en pression positive continue (PPC ou CPAP en anglais) s’impose souvent suite à un diagnostic d’apnée du sommeil. La ventilation en pression positive permet de maintenir les voies respiratoires du patient ouvertes et prévient ainsi les pauses respiratoires nocturnes et la fatigue diurne qui en découle. Pour que ce traitement obtienne les meilleurs résultats possibles, il est cependant indispensable que le masque CPAP soit parfaitement adapté au visage du patient.

Le masque CPAP est – et restera – un corps étranger dans votre lit. Pour que le traitement soit le plus agréable possible, le choix du type de masque, ainsi qu’un ajustement optimal, revêtent une importance considérable. Si le masque est perçu comme un morceau de plastique au contact désagréable, s’il provoque une sensation d’oppression, alors vous ne pourrez et ne voudrez pas vous y habituer. La conséquence : le traitement n’est alors que partiellement suivi – et peut même être abandonné. Il est cependant essentiel, pour prévenir les arrêts respiratoires nocturnes de manière efficace, de porter son masque chaque nuit après qu’un diagnostic d’apnée du sommeil a été posé.


Principe de base : pensez à vous-même !

Avant tout achat, informez-vous en profondeur sur les différents types et marques de masques CPAP.

  • Considérez votre comportement nocturne et réfléchissez à vos habitudes ! Dormez-vous par exemple principalement sur le côté ou souvent la bouche ouverte ? Votre partenaire peut vous être d’une grande aide pour répondre à ces questions. Mieux vous connaîtrez vos habitudes, plus il sera facile de choisir le masque idéal.
  • Si vous êtes pris de panique dans les espaces confinés, vous avez probablement des tendances claustrophobes. Cette information est très utile lors du choix d’un masque. Les patients à tendances claustrophobes sont souvent pris d’angoisse avec un masque qui réduit fortement leur champ de vision – c’est généralement le cas des masques faciaux (« full face »), ceux couvrant la bouche et le nez.
  • Pour de nombreux débutants dans la ventilation en PPC, l’échange avec d’autres personnes traitées peut être très utile. Que ce soit dans le cadre d’un groupe d’entraide, d’une association ou d’un forum de discussion sur internet, les patients s’entraident souvent en partageant leurs expériences. Il peut également être judicieux de solliciter les fabricants ou les revendeurs de masques.

Suite à un diagnostic d’apnée du sommeil, prenez le temps de comprendre vos habitudes de sommeil. Une fois cette question clarifiée, informez-vous sur les caractéristiques de chaque type de masque.


Les types de masques et leurs caractéristiques

Le masque facial (également appelé naso-buccal ou bucco-nasal, « full face » en anglais):

Comme ses différents noms l’indiquent, le masque facial recouvre au minimum la bouche et le nez. Le terme anglais « full face », qui désigne souvent ces masques également, peut parfois être utilisé pour décrire les masques qui recouvrent le visage entier, avec lesquels les yeux sont situés sous le masque. Ces deux types de masques sont particulièrement indiqués pour les patients qui ont tendance à respirer par la bouche pendant la nuit (fuites buccales qui neutralisent les effets de la ventilation si la bouche n’est pas recouverte). Avec ces masques, les effets thérapeutiques de la ventilation sont maintenus, même la bouche ouverte. Cependant, un masque bucco-nasal est généralement suffisant et le masque facial intégral n’est que rarement utilisé.


Le masque nasal:

Le coussin du masque nasal n’entoure que le nez. Comme ce modèle est perçu comme très confortable par de nombreux patients, il est le choix standard dans de nombreux cas. Le masque nasal étant moins volumineux et moins lourd, il est bien adapté aux patients qui ont des tendances claustrophobes. Il n’est cependant pas recommandé pour les personnes qui respirent par la bouche pendant leur sommeil.


Les masques à contact minimal:

La catégorie des masques à contact minimal regroupe plusieurs types de masques qui ont ceci en commun que la surface de peau au contact du masque est réduite au minimum. Il peut s’agir de masques nasaux qui ne recouvrent que les narines et la pointe du nez. Il peut s’agir également de masques narinaires ou à coussin nasal qui sont pourvus de deux sorties d’air à placer dans les narines. Ainsi, l’air est ventilé directement dans les narines. Ce type de masques est un excellent choix pour les personnes claustrophobes également.


Autres considérations : ce à quoi il faut être attentif

Une fois le type de masque sélectionné, choisissez sa taille avec soin. De nombreux fabricants diffusent des gabarits qui permettent de mesurer votre visage précisément et de déterminer quelle est la taille optimale pour votre morphologie.

Enfin, un ajustement irréprochable à votre tête et votre visage est essentiel également. La ou les sangles doivent être réglées de sorte que le masque n’occasionne pas de points de pression ni ne soit trop lâche (pour éviter les fuites). Idéalement, allongez-vous pour ajuster votre masque, car la forme de votre visage peut changer en position allongée.

On vous a diagnostiqué une apnée du sommeil et vous souhaitez savoir comment trouver le bon masque CPAP/PPC ? Alors lisez notre article complet consacré à ce sujet !

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Quelles options thérapeutiques existe-t-il aujourd’hui ?

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Guide des orthèses d’avancée mandibulaire – ce que nous dit la pratique

Daniel Grätz

Dernière mise à jour le 07/07/2023

Les orthèses d’avancée mandibulaire (OAM) peuvent se révéler efficaces contre l’apnée du sommeil dans de nombreux cas. Désormais elles sont également susceptibles d’être remboursées par la Sécurité sociale. Comment fonctionnent-elles et dans quels cas sont-elles remboursées ? On vous dit tout !


1. Qu’est-ce qu’une orthèse d’avancée mandibulaire ?

Une orthèse d’avancée mandibulaire est un dispositif médical composé de deux gouttières en matériau synthétique que l’on place sur ses dents pendant le sommeil. Celui-ci maintient la mâchoire inférieure – et avec elle, la langue et la base de la langue – en position avancée. De cette manière, le pharynx et les voies respiratoires sont maintenus ouverts. On agit ainsi sur une cause fréquente du ronflement et de l’apnée du sommeil, à savoir l’occlusion partielle ou totale du pharynx consécutive au relâchement de la base de la langue pendant le sommeil.

Les orthèses d’avancée mandibulaire peuvent être composées d’une ou de deux pièces. Les orthèses haut de gamme sont généralement composées de deux pièces (orthèses bibloc) alors que les orthèses composées d’une seule pièce (orthèses monobloc) prédominent dans l’entrée de gamme.

Il n’y a rien d’étonnant à cela. En effet, lorsque l’on compare les deux types d’orthèses, on remarque que les orthèses monobloc présentent deux inconvénients majeurs :

  • Premièrement, l’avancée mandibulaire ne peut pas être réglée avec précision. De fait, elle se règle au moment de l’ajustement à la mâchoire de l’orthèse en avançant le maxillaire inférieur pendant la prise de l’empreinte. Pour modifier son réglage, il faut donc recommencer à zéro l’ajustement de l’orthèse (prise de l’empreinte). Cette opération, effectuée de manière répétitive, peut conduire à une détérioration anticipée du matériau.
  • Deuxièmement, les articulations de la mâchoire (temporo-mandibulaires) sont bloquées latéralement et les maxillaires ne peuvent donc pas se déplacer de gauche à droite l’un par rapport à l’autre comme ils le feraient normalement. Cela peut rapidement entraîner des tensions et des douleurs au niveau des articulations.
orthèse monobloc orthèse bibloc
réglage de l’avancée
réglage de l’avancée
PENDANT la prise de l’empreinte, ajustement possible seulement avec une nouvelle prise d’empreinte
+ APRÈS la prise de l’empreinte, ajustement possible sans nouvelle prise d’empreinte
précision du réglage
précision du réglage
peu précis (l’utilisateur maintient sa mâchoire inférieure en avant pendant l’ajustement)
+ assez précis à très précis, selon le modèle
mobilité latérale des articulations de la mâchoire
mobilité latérale des articulations de la mâchoire
aucune
limitée à élevée, selon le modèle
respiration par la bouche
respiration par la bouche
+/- souvent bloquée
+/- limitée à complètement libre
Tableau récapitulatif : orthèse monobloc / orthèse bibloc

Cependant les orthèses monobloc restent indiquées lorsque le ronflement est imputable non seulement à un rétrécissement de l’espace pharyngé mais également aux vibrations du voile du palais. En effet, elles offrent l’avantage, dans ce cas précis, de bloquer également la respiration par la bouche. Le fait de ronfler dans toutes les positions indique que ce type de ronflement est vraisemblablement en cause également.


Ces orthèses d’avancée mandibulaire (bibloc) sont les préférées de nos clients :


2. Quel est le mécanisme d’action d’une orthèse d’avancée mandibulaire ?

L’indication principale des orthèses d’avancée mandibulaire est le ronflement sur le dos et l’apnée obstructive du sommeil positionnelle. On parle habituellement de ronflement positionnel ou d’apnée obstructive du sommeil positionnelle lorsque ces événements respiratoires se produisent au moins deux fois plus souvent lorsqu’on est allongé sur le dos que sur le côté.

C’est le relâchement de la base de la langue et son affaissement dans le pharynx qui en sont la cause, provoquant ainsi une obstruction partielle voire complète des voies respiratoires.

Ici, les orthèses d’avancée mandibulaire peuvent être mises à profit car elles empêchent de manière efficace que la langue ne s’affaisse dans le pharynx. En position avancée de quelques millimètres, la mâchoire inférieure maintient une légère tension dans le muscle de la langue. Grâce à cette légère tension du muscle de la langue, la langue ne s’affaisse plus dans la gorge et les voies respiratoires restent libres. Vous pouvez donc dormir sans être exposé à des interruptions de respiration potentiellement dangereuses ni exposer vos proches à un ronflement agaçant.

L’illustration suivante le montre clairement 

Les orthèses d’avancée mandibulaire sont un dispositif à l’efficacité reconnue contre le ronflement positionnel et l’apnée du sommeil positionnelle. Leur efficacité dépend cependant du niveau de sévérité de votre apnée du sommeil :

  • En cas d’apnée du sommeil légère à modérée, les orthèses d’avancée mandibulaire peuvent réduire la fréquence des interruptions de respiration au-dessous du seuil pathologique, c’est-à-dire au-dessous de cinq interruptions par heure.
  • En cas d’apnée du sommeil sévère (plus de 30 interruptions / réductions significatives de la respiration par heure), les orthèses d’avancée mandibulaire peuvent certes réduire la fréquence des interruptions de manière notable, sans cependant permettre de descendre au-dessous du seuil de cinq interruptions par heure. La sévérité de l’apnée du sommeil est donc certes réduite significativement mais le syndrome persiste. Dans ce cas, les orthèses d’avancée mandibulaire sont utilisées soit en complément de la ventilation en pression positive continue (PPC / CPAP) afin de réduire le niveau de pression nécessaire, soit lorsque le patient refuse la ventilation en PPC ou qu’elle n’est pas adaptée dans son cas (principe thérapeutique : mieux vaut un traitement qui atténue un syndrome qu’aucun traitement du tout).

3. Quand peut-on utiliser une orthèse d’avancée mandibulaire ?

D’après notre expérience, deux conditions doivent être réunies pour pouvoir utiliser une orthèse d’avancée mandibulaire :

  • Le patient doit disposer de dix dents saines sur sa mâchoire inférieure et sur sa mâchoire supérieure, c’est-à-dire un minimum de vingt dents au total.
  • Celles-ci doivent être réparties de la manière suivante : au minimum cinq dents saines de chaque côté (droit et gauche) de chaque mâchoire (inférieure et supérieure).

Les orthèses d’avancée mandibulaire peuvent également être portées avec :

  • des bridges et couronnes partielles ou complètes fixés fermement (elles sont déconseillées en revanche lorsque ceux-ci sont instables ou en mauvais état) ;
  • des implants dentaires fermement ancrés (le cas échéant, après examen par votre dentiste).

Avant d’utiliser une orthèse d’avancée mandibulaire, il est fortement recommandé de demander conseil à son dentiste en cas de :

  • dents instables ou lorsque les incisives supérieures ou inférieures ne sont pas saines ;
  • douleurs à la mâchoire, affection sévère des gencives ou des articulations de la mâchoire ou d’autres pathologies liées à la mâchoire ;
  • asthme chronique ou épilepsie ;
  • port d’un appareil orthodontique, d’une gouttière occlusale (contre le bruxisme) ou de gouttières d’alignement.

4. Quels peuvent être les effets secondaires consécutifs au port d’une orthèse d’avancée mandibulaire ?

Comme avec la plupart des dispositifs médicaux, le port d’une orthèse d’avancée mandibulaire peut entraîner des effets secondaires. Ceux-ci peuvent aller d’une sensibilité accrue des dents à une salivation excessive ou un léger décalage entre les dents du haut et celles du bas. La plupart d’entre eux ne sont cependant que temporaires ou se laissent corriger facilement.

Effet secondaire lié au port de l’orthèseQue faire pour y remédier ?
Sensibilité accrue des dents au réveilAu réveil, serrez vos mâchoires l’une contre l’autre 3 à 4 fois de suite ; généralement la sensibilité accrue des dents s’estompe alors.
Sensations de tension dans les articulationsRemettez votre dentition en « position normale » en :
  • serrant vos mâchoires l’une contre l’autre 3 à 4 fois de suite au réveil
  • mâchant pendant une courte durée un chewing-gum du côté droit et du côté gauche
  • appliquant précautionneusement une pression vers l’arrière sur votre mâchoire inférieure avec la paume de votre main.
Douleurs temporo-mandibulaires (au niveau de la mâchoire, de l’oreille et de la tempe)Fréquentes en début d’utilisation, elles s’estompent rapidement au fur et à mesure.
Pour les atténuer, il peut être judicieux de régler l’avancée à un niveau bas au commencement puis de l’augmenter progressivement.
Par ailleurs, les exercices pour remettre votre dentition en « position normale » peuvent également soulager ces douleurs (voir le point « sensations de tension dans les articulations »).
Salivation excessiveDisparaît normalement après quelques jours d’utilisation régulière.
Léger décalage entre les dents de la mâchoire supérieure et celles de la mâchoire inférieureVoir les exercices du point « sensations de tension dans les articulations ».

5. Que coûte une orthèse d’avancée mandibulaire ?

Cela dépend du type d’orthèse d’avancée mandibulaire. Tout d’abord il faut faire la distinction entre les orthèses confectionnées individuellement par un dentiste ou un prothésiste dentaire (appelées « orthèses sur mesure ») et les orthèses prêtes à l’emploi de fabrication industrielle :

  • Les orthèses sur mesure coûtent, selon le mode de fabrication et de fonctionnement, entre 600 et 900 euros.
  • Les orthèses prêtes à l’emploi certifiées en tant que dispositif médical coûtent entre 50 et 150 euros.

Cette différence de prix conséquente s’explique par les différences entre les modes de fabrication de ces deux types d’orthèses :

  • Pour confectionner une orthèse sur mesure, on commence par prendre une empreinte de la dentition des mâchoires inférieure et supérieure (empreinte physique ou numérique à l’aide d’un scanner). A partir de cette empreinte, un modèle de dentition est confectionné sur la base duquel une orthèse est elle-même façonnée puis adaptée à votre dentition par un dentiste. Enfin, le niveau d’avancée mandibulaire est réglé.
  • Les orthèses prêtes à l’emploi sont généralement fabriquées de manière industrielle en matériau synthétique thermoformable. Après un passage dans un bain d’eau chaude, le matériau de l’orthèse devient malléable et cette dernière peut donc être adaptée à votre dentition par simple pression de vos dents contre le matériau. C’est pour cette raison qu’on les appelle parfois orthèses « boil and bite » (« faire bouillir et mordre » en anglais). Le niveau d’avancée mandibulaire, quant à lui et selon les modèles, est réglé soit au moment de l’adaptation à votre dentition, soit après.

6. La prise en charge par l’Assurance maladie

Votre orthèse d’avancée mandibulaire sera-t-elle prise en charge par la Sécurité sociale ? La règle est la suivante : la prise en charge n’est possible que si votre ronflement est considéré comme pathologique. Si le ronflement n’est pas associé à des interruptions de la respiration (appelé ronflement simple ou physiologique), il n’est pas considéré comme pathologique. Dans ce cas, un remboursement par l’Assurance maladie est généralement exclu.

En revanche, si une apnée obstructive du sommeil est diagnostiquée, un remboursement de l’orthèse d’avancée mandibulaire peut être accordé (sous réserve d’accord préalable de la CPAM). Dans ce cas, l’Assurance maladie prend en charge 60 % des coûts et votre assurance complémentaire santé jusqu’à 40 % (taux de remboursement variable selon les mutuelles).

Afin de pouvoir profiter d’un remboursement par l’Assurance maladie, les trois conditions suivantes doivent être remplies :

  • Tout d’abord, une prescription effectuée par un médecin du sommeil est nécessaire.
  • Dans le cas d’un syndrome d’apnée du sommeil sévère, le traitement par ventilation en pression positive continue (PPC / CPAP) a été jugé non adapté ou il a été refusé par le patient.
  • Le dispositif utilisé doit être une orthèse sur mesure ou une orthèse thermoformée inscrite sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) et son réglage doit être effectué par un dentiste. Enfin, l’efficacité du dispositif sera régulièrement contrôlée. Les orthèses prêtes à l’emploi non modelables sont quant à elles exclues de toute prise en charge.

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Orthèses anti-ronflement – notre guide complet

Les orthèses anti-ronflement sont un dispositif apprécié pour lutter contre le ronflement et l’apnée du sommeil. Comment elles fonctionnent – notre guide vous dira tout !

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Orthèses anti-ronflement – notre guide complet
[actualisé en mars 2023]

Daniel Grätz

Dernière mise à jour le 09/08/2024

Les orthèses anti-ronflement ou gouttières anti-ronflement sont un dispositif apprécié pour lutter contre le ronflement et l’apnée du sommeil. Comment elles fonctionnent, quelle orthèse est la meilleure pour vous et à quels prix vous attendre – notre guide vous dira tout !


Comment fonctionne une orthèse anti-ronflement ?

Le relâchement de la base de la langue, son affaissement dans le pharynx et l’obstruction partielle ou complète de l’espace oropharyngé qui en résulte est une cause fréquente du ronflement et de l’apnée du sommeil. 

C’est justement ici que les orthèses anti-ronflement interviennent. Elles sont composées d’une pièce ou de deux pièces reliées ensemble, en matériau synthétique, qui sont portées sur les dents pendant le sommeil.

Les orthèses anti-ronflement maintiennent la mâchoire inférieure et donc la base de la langue en position légèrement avancée. Le pharynx reste ainsi dégagé de tout encombrement par la base de la langue.


Les meilleures orthèses anti-ronflement

Les cinq orthèses anti-ronflement suivantes sont les préférées de nos clients :

Orthèse haut de gamme et particulièrement confortable pour mâchoires petites à moyennes

Ce que disent les clients de SomniShop sur l’orthèse somnipax guard standard :

+ Une orthèse efficace et qui fonctionne de manière irréprochable (efficacité contrôlée régulièrement avec une application anti-ronflement et un oxymètre de pouls)

+ Une bonne alternative au masque CPAP (PPC) en cas d’apnée du sommeil légère à modérée

+ Orthèse confortable qui tient bien en place

+ J’apprécie qu’elle soit disponible avec droit de test optionnel (on peut la retourner même utilisée en payant un supplément au moment de l’achat)

Les bandes de réglage de l’avancée de remplacement ne sont disponibles qu’en set

Ce que disent les experts de SomniShop sur cette orthèse :

Grâce à son design extraplat, somnipax guard S est une orthèse particulièrement confortable tout en restant solide. Orthèse bibloc dotée d’une bonne mobilité latérale (importante pour les articulations de la mâchoire), réglage précis de l’avancée sur 8 niveaux. Nos nombreux clients satisfaits parlent pour elle. Attention : cette orthèse est trop petite pour certaines personnes. Il est primordial de vérifier qu’elle est adaptée à votre mâchoire en suivant les instructions du guide des tailles.


Orthèse de qualité, robuste et éprouvée pour mâchoires moyennes à grandes

Ce que disent les clients de SomniShop sur l’orthèse SomnoGuard AP2 :

+ Orthèse agréable à porter, sensation moindre de corps étranger dans la bouche

+ Entretien facile

Il faut un peu d’habileté pour parvenir à l’ajuster

Pas adaptée aux petites mâchoires

Ce que disent les experts de SomniShop sur cette orthèse :

Orthèse très au point et extrêmement solide, fabriquée en Allemagne. Adaptée aux mâchoires de taille moyenne à grande, très bonne mobilité latérale. Sa robustesse en fait une orthèse imposante ; elle n’est donc pas conseillée pour les petites mâchoires.


Orthèse monobloc ajustable contre le ronflement simple

Ce que disent les clients de SomniShop sur l’orthèse SomnoGuard 3 :

+ Efficacité immédiate contre le ronflement simple

+ Orthèse bon marché, instructions claires et détaillées

Doit être ajustée soigneusement ; en raison de sa conception monobloc, lors de l’ajustement le matériau synthétique thermoformable peut être pressé de l’extérieur sur les dents mais pas de l’intérieur de la bouche

Ce que disent les experts de SomniShop sur cette orthèse :

Depuis de nombreuses années sur le marché, cette orthèse monobloc est dotée de nervures pour un meilleur maintien. Comme pour SnorBan : absence de mobilité latérale des articulations de la mâchoire et elle lutte contre deux causes du ronflement en même temps (le ronflement de la base de la langue et le ronflement dû à la respiration par la bouche).


À quoi faut-il être attentif lors du choix d’une orthèse anti-ronflement ?

Lors de l’achat d’une orthèse anti-ronflement, trois aspects doivent être pris en compte : la taille, le confort de port et le réglage de l’avancée.

La bonne taille

Le critère d’achat le plus important est la taille de votre orthèse. Dans le cas d’une orthèse sur mesure du dentiste, la question ne se pose naturellement pas. En revanche, les orthèses prêtes à l’emploi, nettement moins chères, sont quant à elles fabriquées dans une taille unique. Cette taille varie d’une orthèse à l’autre (comme pour les vêtements pour lesquels une taille S, par exemple, n’aura pas les mêmes dimensions d’une marque à une autre).

Nous vous conseillons donc de prendre les mesures de votre mâchoire au préalable pour les comparer aux mesures indiquées pour chaque orthèse. Comment faire ? C’est très simple et ça se fait en quatre étapes !

Première étape : découpez un carré dans un morceau de carton épais et propre. La taille de ce carré doit permettre de l’introduire dans votre bouche pour être mordu. Certains clients utilisent un camembert au lieu du morceau de carton, cela fonctionne également. 

Deuxième étape : introduisez le morceau de carton dans votre bouche et mordez-le. On doit désormais y voir l’empreinte de votre dentition. Dans le cas contraire, recommencez et mordez avec plus de force.

Troisième étape : posez le morceau de carton sur une table et munissez-vous d’une règle. Mesurez la largeur de l’empreinte au niveau des molaires, de l’extérieur de l’empreinte à gauche à l’extérieur de l’empreinte à droite.

Quatrième étape : comparez votre mesure à celles indiquées pour la largeur de chaque orthèse (guide des tailles). La largeur de l’orthèse doit mesurer au moins 1 millimètre de plus que la largeur de votre empreinte. Si c’est bien le cas, il y a une très forte probabilité que l’orthèse conviendra à votre mâchoire.

Confort de port

Les orthèses anti-ronflement bibloc, composées d’une partie pour la mâchoire inférieure et d’une autre pour la mâchoire supérieure, sont généralement beaucoup plus confortables à porter. Les orthèses de ce type offrent en outre une certaine mobilité latérale d’un maxillaire par rapport à l’autre. La plupart du temps, les orthèses monobloc n’offrent pas cette mobilité car les maxillaires inférieur et supérieur sont enchâssés dans deux gouttières qui forment une pièce unique et figée.

Une utilisation parcimonieuse des matériaux contribue également à un meilleur confort de port. Généralement, plus l’orthèse est fine et plate, plus elle sera confortable à porter (et plus l’utilisateur sera satisfait). Cependant, il est à noter que si vous grincez des dents en dormant (bruxisme), il est conseillé de s’orienter vers une orthèse plus robuste et plus épaisse comme le modèle SomnoGuard AP 2. En effet, en cas de bruxisme, les orthèses sont particulièrement mises à l’épreuve.

Réglage de l’avancée mandibulaire

Un réglage précis de l’avancée mandibulaire contribue à l’efficacité et au confort de port d’une orthèse anti-ronflement. Là aussi, les orthèses bibloc ont un avantage décisif sur les orthèses monobloc. 

En effet, avec une orthèse monobloc, le réglage de l’avancée mandibulaire est effectué au moment de l’ajustement de l’orthèse à votre mâchoire – selon que vous maintiendrez plus ou moins en avant votre maxillaire inférieur en serrant l’orthèse entre vos dents. D’une part, ce réglage est d’une précision approximative et d’autre part, il faut faire un nouvel ajustement complet pour pouvoir modifier le réglage de l’avancée. 

Il en va autrement pour les orthèses bibloc. Avec elles, le réglage de l’avancée mandibulaire s’effectue dans un second temps, après l’ajustement à votre mâchoire. Il peut également être modifié sans nouvel ajustement. C’est une caractéristique appréciable, particulièrement en début d’utilisation d’une orthèse anti-ronflement : il est souvent nécessaire de modifier plusieurs fois le réglage de l’avancée pour trouver le réglage optimal.


Quelle efficacité les orthèses anti-ronflement ont-elles généralement ?

Les orthèses anti-ronflement sont un dispositif efficace contre le ronflement positionnel et l’apnée du sommeil positionnelle légère à modérée. Leur efficacité est reconnue par des autorités médicales comme la Haute autorité de santé (HAS) en France ou l’American Academy of Sleep Medicine aux États-Unis. En cas d’apnée du sommeil sévère, le traitement avec une orthèse anti-ronflement est toutefois également recommandé lorsque l’on présume que la ventilation en pression positive continue (PPC / CPAP) ne donnerait pas de résultats satisfaisants ou lorsque le patient la refuse (traitement de deuxième intention). En cas d’apnée du sommeil moyennement sévère, le traitement par orthèse anti-ronflement peut même être considéré comme équivalent à la PPC (en l’absence de maladie cardiovasculaire). Lors d’une méta-analyse (compilation et synthèse de différentes études existantes) d’envergure, l’institut indépendant allemand IQWiG (Institut pour la qualité et l’efficacité dans la santé) est parvenu à la conclusion que l’orthèse anti-ronflement n’est pas inférieure à la PPC dans le traitement de l’apnée du sommeil.

Avertissement issu de la pratique :

certains font l’erreur, en s’orientant vers les orthèses anti-ronflement, de ne pas identifier tout d’abord l’origine de leur ronflement. Il faut distinguer le ronflement et l’apnée du sommeil positionnels (qui surviennent essentiellement en position couchée sur le dos) de ceux qui surviennent dans toutes les positions. Si le ronflement ou l’apnée du sommeil ne sont pas positionnels, alors le succès d’un traitement avec une orthèse anti-ronflement est beaucoup moins probable. Les orthèses anti-ronflement empêchent la base de la langue de se relâcher en la maintenant en position avancée. Le relâchement de la base de la langue est la cause principale du ronflement et de l’apnée du sommeil positionnels. Lorsque le ronflement et l’apnée du sommeil ne sont pas de type positionnel, leurs causes sont à chercher ailleurs, à savoir les vibrations du palais mou ou un rétrécissement de la trachée.


Où se procurer une orthèse anti-ronflement ?

Il existe trois canaux de distribution différents pour les orthèses anti-ronflement. Les orthèses sur mesure sont vendues via les dentistes, en étroite collaboration avec les prothésistes dentaires. Les orthèses prêtes à l’emploi, quant à elles, sont vendues essentiellement sur internet via des sites spécialisés ou des pharmacies en ligne. Enfin, quelques rares pharmacies traditionnelles proposent également des orthèses prêtes à l’emploi à la vente.


Prix d’une orthèse anti-ronflement

En ce qui concerne les coûts, on peut diviser les orthèses anti-ronflement en deux groupes principaux : d’une part les orthèses sur mesure et d’autre part les orthèses prêtes à l’emploi. Les orthèses sur mesure coûtent de 600 à 900 euros – en fonction du système choisi et du travail fourni par le dentiste.

Le prix des orthèses anti-ronflement peut varier considérablement
Le prix des orthèses anti-ronflement peut varier considérablement

Les orthèses prêtes à l’emploi, quant à elles, sont bien moins chères car elles sont fabriquées industriellement. Leur prix varie de 50 à 100 euros. Les patients souffrant d’apnée du sommeil devraient veiller à choisir une orthèse certifiée comme dispositif médical (marquage CE). Les orthèses très bon marché, souvent monobloc et fabriquées en Chine, ne sont pas certifiées CE la plupart du temps.


Dans quels cas ne peut-on pas utiliser d’orthèse anti-ronflement ?

Une dentition dans un état suffisamment sain est extrêmement importante pour pouvoir utiliser une orthèse anti-ronflement. Les règles générales suivantes s’appliquent :

  • Il faut disposer de dix dents saines sur la mâchoire inférieure et la mâchoire supérieure (c’est-à-dire un minimum de vingt dents saines au total).
  • Celles-ci doivent être réparties de la manière suivante : au minimum cinq dents saines de chaque côté (droit et gauche) de chaque mâchoire (inférieure et supérieure).

Une orthèse anti-ronflement peut également être portée sur des bridges et couronnes partielles ou complètes fixés fermement. Lorsque ceux-ci sont instables ou en mauvais état, il est nécessaire de consulter son dentiste au préalable.

Le port d’une orthèse n’est pas contre-indiqué en présence d’implants dentaires stables (il en va autrement s’ils sont lâches).

Dentiste en train d’ajuster une orthèse anti-ronflement sur mesure

Une consultation chez le dentiste s’impose avant toute utilisation d’une orthèse anti-ronflement dans les cas suivants :

  • dents instables ou lorsque les incisives supérieures ou inférieures ne sont pas saines
  • douleurs à la mâchoire, affection sévère des gencives ou des articulations de la mâchoire (temporo-mandibulaires) ou d’autres pathologies liées à la mâchoire
  • port d’un appareil orthodontique, d’une gouttière occlusale (contre le bruxisme) ou de gouttières d’alignement
  • patients souffrant d’asthme chronique ou d’épilepsie

Quels peuvent être les effets secondaires consécutifs au port d’une orthèse anti-ronflement ?

Les orthèses anti-ronflement peuvent entraîner des effets secondaires comme une sensibilité accrue des dents, une salivation excessive ou un changement temporaire de la position des dents. La plupart d’entre eux ne sont cependant que temporaires et/ou se laissent corriger facilement.

Effet secondaire lié à l’utilisation d’une orthèse anti-ronflement

Que faire pour y remédier ?
Sensibilité accrue des dents au réveilAu réveil, serrez vos mâchoires l’une contre l’autre, trois à quatre fois de suite ; généralement la sensibilité accrue des dents s’estompe alors.
Les articulations de la mâchoire semblent tenduesRemettez votre dentition en « position normale » en :
  • appliquant précautionneusement une pression vers l’arrière sur votre mâchoire inférieure avec la paume de votre main
  • serrant vos mâchoires l’une contre l’autre trois à quatre fois de suite au réveil
  • mâchant pendant une courte durée un chewing-gum du côté droit et du côté gauche
Douleurs au niveau de l’oreille, de la mâchoire et des tempesFréquentes en début d’utilisation, elles s’estompent rapidement au fur et à mesure.
Pour les atténuer, il peut être judicieux de régler l’avancée à un niveau bas au commencement puis de l’augmenter progressivement.
Par ailleurs, les exercices pour remettre votre dentition en « position normale » peuvent également soulager ces douleurs (voir le point « les articulations de la mâchoire semblent tendues »).
Salivation excessiveDisparaît normalement après quelques jours d’utilisation régulière.
Correspondance entre les dents de la mâchoire supérieure et celles de la mâchoire inférieure légèrement modifiéeIci, les exercices pour remettre votre dentition en « position normale » peuvent également aider (voir le point « les articulations de la mâchoire semblent tendues »).

* Note : les avis clients proviennent de notre site de vente allemand www.somnishop.com (consulté à la mi-mars 2023).

Guide des orthèses d’avancée mandibulaire – ce que nous dit la pratique

Les orthèses d’avancée mandibulaire (OAM) peuvent se révéler efficaces contre l’apnée du sommeil dans de nombreux cas. Désormais elles sont également susceptibles d’être remboursées par la Sécurité sociale. Comment fonctionnent-elles et dans quels cas sont-elles remboursées ? On vous dit tout !

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Les applications anti-ronflement – le test [2020]

Hannes Wakonig

Dernière mise à jour le 30/07/2023

Il existe aujourd’hui de nombreuses applications contre le ronflement pour Android et iPhone, mais à quoi servent-elles ? Nous avons testé pour vous plus de 15 applications. Voici notre opinion sur quelle appli peut réellement vous aider à lutter contre le ronflement.


1. Introduction – Mesurer, noyer les bruits ou s’entraîner ?

Pour notre test, nous avons identifié trois types d’applications que l’on peut trouver sur le Play Store et l’App Store.

Analyse des ronflements

Les applications qui enregistrent les ronflements et mesurent le volume sont de loin les plus importantes. Cela permet à l’utilisateur de déterminer s’il ronfle et combien il ronfle. Les applications de ce groupe (par exemple SnoreLab ou SnoreClock), que nous avons bien notées, permettent également à l’utilisateur de comparer le volume des ronflements sur plusieurs jours.

“Avec les principales applications pour le ronflement, il est donc possible d’évaluer objectivement si le produit anti-ronflement choisi aide vraiment”, explique le Dr Hannes Wakonig, expert en ronflement chez SomniShop. Il suffit de comparer le volume des ronflements en temps normal et le bruit lorsque vous utilisez un produit anti-ronflement.

Les ronfleurs peuvent également comparer ces différents remèdes contre le ronflement en peu de temps et ainsi déterminer la solution la plus appropriée pour eux. “Cette procédure est particulièrement recommandée dans les cas où l’on ne sait pas exactement quelle est la cause du ronflement. Malheureusement, c’est encore souvent le cas malgré tous les progrès réalisés dans le diagnostic du ronflement”, déclare le Dr Wakonig.

Neutraliser les bruits de ronflement

Dans le second groupe se trouvent les applications dont l’objectif est de neutraliser les bruits de ronflement avec de la musique douce ou du bruit. Il est clair que ces applications n’ont pas été convaincantes lors de notre test. Les applications qui utilisent une musique de fond agréable étaient peut-être un peu plus efficaces mais même celles-ci peuvent difficilement effacer le bruit des ronflements.

Snorefree – une approche innovante

Nous avons également testé la nouvelle application Snorefree, qui propose une formation vidéo contre le ronflement. C’est une approche prometteuse, mais qui exige une grande discipline de la part de l’utilisateur.

Volontairement exclu du test

Sont exclues de notre test les applications en anglais qui ne proposent que des sons de ronflement ou de courts articles sur le ronflement. Elles sont optimisées pour les termes de recherche courants tels que “anti-ronflement” ou “sons de ronflement”, mais n’offrent généralement pas de valeur ajoutée à l’utilisateur. En outre, ces applications sont truffées de publicités, dont certaines sont très douteuses.

En outre, nous déconseillons généralement les applications qui réveillent les ronfleurs lorsque des bruits de ronflement se produisent. Cela peut conduire à une dangereuse fatigue diurne et ne résout pas le problème. Nous n’avons donc pas testé ces applications (telles que l’application Anti-Snoring).

Nous n’avons pas non plus testé les applications comme Eversleep ou ESUN, pour lesquelles vous devez acheter un appareil supplémentaire. Nous nous sommes concentrés sur les applications qui ne nécessitent qu’un smartphone.


2. Groupe 1 : Applications d’analyse des ronflements

Tout d’abord, nous avons testé les applications qui peuvent être utilisées pour analyser les ronflements. Dans ce groupe, SnoreLab a été notre vainqueur du test.

1. SnoreLab – notre vainqueur

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : très bonne (1.0). Très bonne analyse des ronflements. Détecte bien les éventuels ronflements et les classe très clairement en quatre catégories. Le score de ronflement permet une comparaison sur plusieurs jours. Se concentre sur les bruits les plus importants pendant la nuit – une évaluation en quelques minutes seulement (au lieu de plusieurs heures) est donc possible. Permet d’enregistrer dans un journal électronique les aides et les facteurs d’influence utilisés pour chaque nuit. Dans la version gratuite, seuls des échantillons de bruit sont enregistrés, mais c’est généralement suffisant.

Facilité d’utilisation : très bonne (1,3). Interface utilisateur très claire, attrayante et clairement structurée. Offre de nombreuses options et de bonnes informations sur les outils, même dans la version gratuite. On ne remarque que quelques erreurs de traduction occasionnelles.

Protection des données : satisfaisante (4,0). Ne nécessite pas d’adresse électronique pour commencer. Cependant, il n’y a pas de déclaration de protection des données.

Application téléphone Snorelab
Affichage résultats appli Snorelab

Note globale : bon (1,7). Application très aboutie pour l’analyse des ronflements. Très bien adapté pour tester l’efficacité d’un produit anti-ronflement. L’impression générale très positive n’est que nuancée par l’absence de déclaration de confidentialité.

Freemium App : La version testée était la version gratuite (avec publicité dans l’application). La version payante sans publicité coûte 9,99 € dans la boutique Google Play. Elle offre des possibilités d’analyse interactive, notamment en fonction des tendances, et l’enregistrement continu des ronflements

Note sur le Google Play Store : 4,5 ; 19378 commentaires
Note sur l’Appstore : 4,6 ; 5063 commentaires

Nombre de téléchargements du Google Play Store : 1 Mio+
Nombre de téléchargements Apple Appstore : 5 Mio+ (information du développeur)

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.snorelab.app External link icon

Lien de téléchargement – App Store :
https://apps.apple.com/fr/app/snorelab/id529443604 External link icon


2ème SnoreClock

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : bonne (2.3). Affiche le volume enregistré dans un diagramme. Les éventuels bruits de ronflement sont surlignés en rouge. Vous pouvez facilement et rapidement sélectionner n’importe quelle heure d’enregistrement grâce à un curseur. L’app évalue également le volume des ronflements à l’aide d’un score – mais celui-ci n’est pas détaillé. Malheureusement, la version gratuite ne vous permet pas de noter les facteurs d’influence ou les produits utilisés par nuit. Comparer devient donc plus difficile

Facilité d’utilisation : bonne (1.7). Design clair et efficace. Les commandes sont intuitives et l’application est clairement structurée.  

Protection des données : très bonne (1.0). Il n’est pas nécessaire de saisir une adresse électronique à l’avance. La politique de protection de la vie privée est courte et facile à comprendre.

Note globale : bon (2.0). Une bonne application pour les ronfleurs, qui est clairement structurée et offre une valeur ajoutée pour l’utilisateur.

Freemium app : La version gratuite a été testée. La version premium sans publicité avec des fonctions supplémentaires de stockage et de reporting coûte 5,99€ (Android).

Note sur le Google Play Store : 4.1 ; 3796 commentaires
Note sur l’Appstore : 4,5 ; 2 commentaires

Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 500 000
Nombre de téléchargements Apple Appstore : n/a

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=de.ralphsapps.snorecontrol External link icon

Lien de téléchargement – App Store :
https://apps.apple.com/fr/app/snoreclock-schnarchst-du/id673980122 External link icon


3.  Do I Snore or Grind

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : bonne (2.0). Détecte de manière fiable les bruits de ronflement dans notre test et peut les distinguer des bruits de fond tels que le bruit ou les voix humaines. Évalue la force du ronflement avec un score de ronflement et permet ainsi des comparaisons sur plusieurs jours. Permet également de saisir les facteurs d’influence tels que le tabagisme ou le stress ainsi que les agents anti-ronflement utilisés et ainsi de mieux comprendre les causes du ronflement par le biais de comparaisons.

Facilité d’utilisation : satisfaisante (3.0). Les instructions très détaillées sur la façon de démarrer l’application, sur la meilleure façon de placer le téléphone portable la nuit, sont un élément positif. L’application a fonctionné sans problème et sans interruption de notre système de test Android.

Protection des données : médiocre (5.0). L’application nécessite la saisie de l’adresse électronique dès le début. Il n’existe pas non plus de politique de protection de la vie privée. Cela conduit à une dévaluation dans cette catégorie.

Page d'accueil de l'appli Do I Snore or Grind
Résultat de l'appli Do I Snore or Grind

Note globale : satisfaisant (3,0). Une application globalement utilisable, dont la valeur ajoutée est considérablement réduite par de mauvaises traductions et une protection des données inadéquate.

Classement de la boutique Google Play : 4.2 ; 3811 commentaires
Note Apple Appstore : 4.0 (1 note)

Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 100 000
Nombre de téléchargements Apple Appstore : n/a

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.bruxlabsnore&hl=de External link icon

Lien de téléchargement – App Store :
https://apps.apple.com/fr/app/do-i-snore-or-grind/id1154925543 External link icon


4. Goodsomnia

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : satisfaisante (3.0). Offre des fonctions simples d’enregistrement et d’analyse des ronflements. Les résultats sont clairement présentés.

Confort de l’utilisateur : satisfaisant (3.3). L’application est exclusivement en anglais. Clairement agencé et conçu de manière attrayante. Cependant, l’application est fortement axée sur les produits Goodsomnia et son fonctionnement occupe plusieurs points du menu.

Vie privée : médiocre (5.0). Nécessite un email et la saisie de données personnelles dès le début. On ne sait pas très bien pourquoi ils sont nécessaires pour l’analyse des ronflements. Il manque également une déclaration de protection des données.

Verdict global : satisfaisant (3.3). L’application est visuellement très attrayante, mais elle n’est pas aussi performante que SnoreLab et SnoreClock.

Page d'accueil de l'appli Goodsomnia
Résultat de l'appli Goodsomnia

Freemium app : La version gratuite a été testée. La version premium (Android) avec des fonctions supplémentaires de reporting et de stockage dans le cloud coûte 1,49 € par mois.

Note de Google Play Store : 3,8 ; 74 commentaires
Evaluation Apple Appstore : 4.4 ; 7 commentaires

Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 5000
Nombre de téléchargements Apple Appstore : n/a

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.goodsomnia.android External link icon

Lien de téléchargement – AppStore :
https://apps.apple.com/fr/app/goodsomnia-lab-snore-analysis/id1389951040 External link icon


5. Snoring Analyzer

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : suffisante (4.3). Impossible de distinguer les bruits de ronflement des autres bruits de fond tels que les voix dans notre test. Permet d’accéder rapidement à certaines périodes de temps via un curseur. Les bruits sont notés en fonction du nombre de décibels. Les informations sur les aides sont parfois trompeuses, voire erronées (par exemple, on prétend qu’une mentonnière pousse la mâchoire vers l’avant – ce n’est pas vrai).

Facilité d’utilisation : satisfaisante (3.3). L’application est exclusivement en anglais. Cependant, le menu est clair et bien structuré, facile à utiliser

Protection des données : médiocre (5.0). Nécessite la saisie de l’adresse électronique au tout début. Pas de politique de protection de la vie privée.

Note globale : suffisant (4,3). L’application offre très peu de valeur ajoutée, surtout par rapport à SnoreLab et SnoreClock.

Seule la version gratuite est disponible.

Classement du Play Store de Google : 3.0 ; 52 commentaires
Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 10000

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.tcmardoc.snoringanalyzer External link icon

Lien de téléchargement – AppStore :
https://apps.apple.com/fr/app/the-snoring-analyzer/id1065508310 External link icon


3. Groupe 2 : Neutraliser les ronflements

1. SleepSation

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : suffisante (4.0). L’utilisateur peut choisir entre 6 sons de base différents (y compris les sons de la mer ou de la forêt). Le bruit de base devient plus fort lorsque le volume du ronflement augmente. Il est douteux que cette application puisse vraiment noyer les ronflements. Pour noyer le ronflement, le volume du contre-bruit doit déjà être très élevé – ce qui peut être très gênant. En outre, il faut un certain temps pour que le volume s’adapte à un ronflement soudain.

Facilité d’utilisation : très bonne (1.3). Guide de l’utilisateur simple et clair, fonction d’aide détaillée.  

Protection des données : suffisante (4.0). Il n’est pas nécessaire de s’inscrire à l’e-mail au début, mais il manque la déclaration de protection des données.

Note globale : suffisant (4,0). Approche intéressante contre le ronflement, mais nous ne sommes pas convaincus de son efficacité dans la pratique. D’ailleurs, d’autres conseils gratuits sur le sommeil offrent beaucoup plus d’options et de choix pour s’endormir.

Freemium : version gratuite uniquement disponible pendant 21 jours, après quoi la version d’achat doit être achetée pour environ 7 euros (prix pour la version Android).

Evaluation de la boutique Google Play Store : 3,6 ; 66 commentaires

Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 10000

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.sleepsation External link icon


2ème SnorEraser

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : Médiocre (5.0). Selon l’annonce, cette application devrait aider en particulier contre les pics de fréquence soudains des ronfleurs. Il propose à cet effet quatre sons différents qui peuvent être réglés individuellement par des filtres. Une bonne idée – mais : les sons de l’application nous rappelaient la vapeur chaude et sifflante, que nous trouvions très ennuyeuse en nous endormant.

Confort d’utilisation : satisfaisant (3.0). L’application est exclusivement en anglais. Le menu est facile à utiliser, et nous avons trouvé la publicité en plein écran agaçante.

Protection des données : Satisfaisant (4.0). Il n’est pas nécessaire de s’inscrire au début, mais la politique de confidentialité est absente.

Verdict global : Médiocre (5,0). Nous doutons fort que vous puissiez vous endormir avec ce son.

Freemium : la version gratuite est limitée à environ 24 heures, après quoi vous devez acheter une version payante. Le prix est très élevé, à 35 dollars.

Classement du Play Store de Google : 3.0 ; 20 commentaires

Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 1000

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=com.pulp.snoreraser External link icon

Lien de téléchargement -AppStore :
https://apps.apple.com/fr/app/snoreraser/id1205377133 External link icon

Conclusion : nous doutons fortement que les applications disponibles sur le marché avec le son contre le ronflement aident vraiment. Au mieux, ils peuvent servir d’aide générale au sommeil.  

Mais vous êtes alors bien mieux avec des applications générales de sommeil. Dans notre test, nous avons trouvé les applications “Sleep sounds” External link icon et “Sleepo” External link icon. Ils offrent un bruit de fond nettement plus important, qui peut même être personalisé. Ils disposent également d’une minuterie qui veille à ce que les bruits cessent après un temps prédéfini.


4. Appli d’entraînement contre le ronflement

L’objectif de l’application “snorefree” est de ne pas seulement analyser ou noyer le ronflement, mais d’arrêter de ronfler avec l’entraînement.

Valeur ajoutée pour l’utilisateur : très bonne (1.3). Très bon entraînement individuel snorefree – une salle de gym pour les lèvres, la langue et la gorge (environ 10-15 minutes par jour). Grâce à des vidéos d’exercices, les muscles sont renforcés. Il est indiqué ici quel groupe anatomique principal s’entraîne (lèvres, langue avant ou arrière, gorge), si et quel ustensile est nécessaire, le temps d’entraînement recommandé pour l’exercice et la dernière évaluation personnelle. Les exercices peuvent être sautés à tout moment. Une fois l’exercice effectué, il peut être évalué pour adapter le plan de formation aux besoins personnels.

Dans la version gratuite, seuls 6 exercices sont disponibles. Pour débloquer plus d’exercices, snorefree doit être acheté sans limite (coût 7,50 – 9,99€ par mois)

Facilité d’utilisation : très bonne (1,3). Une interface utilisateur claire, attrayante et clairement structurée. Des vidéos et des textes descriptifs aident à réaliser l’exercice.

Protection des données : satisfaisante (3.0). Pour commencer, il faut une adresse électronique ainsi que le nom et le prénom. En outre, le sexe et la date de naissance doivent être saisis, selon les spécifications du développeur, afin d’optimiser les plans de formation individuels. La politique de confidentialité et les conditions générales sont disponibles.

Note globale : bon (1,7). La première thérapie contre le ronflement par application avec formation vidéo logopédique. L’application traite le ronflement à la racine, à savoir la faiblesse des tissus musculaires de la gorge et du pharynx. Elle est adaptée au comportement d’exercice personnel, facile et compréhensible. Une courte vidéo d’introduction réalisée par le développeur de l’application fournit également des informations sur le ronflement et explique les risques encourus. Malheureusement, il n’y a pas de preuves cliniques à ce jour sur l’efficacité des exercices contre le ronflement.

Freemium App : La version gratuite a été testée (avec seulement 6 exercices). La version payante complète coûte entre 7,50 et 9,99 € dans la boutique Google Play Store.

Note du magasin Google Play : 4,2 (19 commentaires)
Note de l’Apple Appstore : 4,2 ; 5 notes

Nombre de téléchargements du Google Play Store : plus de 1000
Nombre de téléchargements Apple Appstore : n/a

Lien de téléchargement – Google Play Store :
https://play.google.com/store/apps/details?id=me.snorefree External link icon

Lien de téléchargement – AppStore :
https://apps.apple.com/fr/app/snorefree-schnarchen-stoppen/id1447127663 External link icon


5. Notre conclusion

Les applications anti ronflement peuvent-elles vraiment aider au diagnostic ?  Offrent-elles réellement une mesure de qualité et des avantages pour diagnostiquer les ronflements ? Quelle est la meilleure application anti ronflement ? Tant de questions se posent. Voici nos informations et nos conseils à ce sujet.

Les applications pour smartphone permettant de détecter et d’évaluer les ronflements ont fait leur apparition depuis déjà quelques temps. Ces applications promettent une variété de fonctions et d’informations pour l’utilisateur, qui diffèrent d’une application à l’autre.

Comment ces applications anti ronflement fonctionnent-elles ?

Un diagnostic des ronflements est effectué à l’aide de votre téléphone portable. L’appareil enregistre vos ronflements à l’aide du microphone, puis les analyse. L’application peut même donner un diagnostic provisoire si vous souffrez du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), car les ronflements ont, dans ce cas, un son et un rythme bien particuliers. Ces fonctions ont été reconnues par plusieurs fabricants et aujourd’hui, une large gamme d’applications répondant à ce besoin sont désormais disponibles dans l’App Store et dans le Play Store. 

Il est cependant encore trop tôt pour affirmer que ces applications anti ronflement fonctionnent réellement, car les logiciels utilisés sont très différents les uns des autres, et les données disponibles des études médicales sont encore limitées.

Les applications anti ronflement simples et gratuites

Les applications anti ronflement les plus simples enregistrent simplement tous les sons pendant la nuit. C’est généralement un moyen pour vous, ou votre partenaire, de vous convaincre que vous ronfler, plutôt qu’un moyen de diagnostic. Ces applications anti ronflement sont-elles cependant les meilleures disponibles ? La signification du diagnostic et l’avantage thérapeutique de ces applications sont en effet très faibles. Elles peuvent en revanche être utiles pour convaincre votre partenaire qu’il ronfle.

Certaines applications vont plus loin, en simulant, par exemple, le bruit d’un moustique quand elles enregistrent des ronflements. Cette perturbation a pour objectif de provoquer un changement de position chez la personne qui ronfle, et d’interrompre ainsi le ronflement.

Les applications anti ronflement plus complexes

Il existe aussi des applications plus élaborées qui utilisent des logiciels sophistiqués pour analyser les sons du ronflement. Ils évaluent la fréquence, la durée et le rythme des ronflements, et sont programmés pour reconnaître les schémas caractéristiques des ronflements typiques du syndrome d’apnée du sommeil. Au réveil, vous pouvez consulter l’analyse de la nuit, et un “diagnostic” possible de vos ronflements. L’efficacité des fonctions de ces applications anti ronflements n’est néanmoins pas optimale. En effet, d’une part, d’autres bruits nocturnes qui ne sont pas associés au ronflement peuvent être enregistrés pendant la nuit. D’autre part, le bruit de ronflement seul n’est pas un paramètre suffisant pour diagnostiquer le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS). 

Les fabricants d’objets électroniques sortent des smartphones de plus en plus puissants, avec des microphones plus sensibles et de meilleurs logiciels d’analyse sonore. Il est donc fort probable que, dans un futur proche, des applications soient développées pour remplacer les dispositifs de dépistage portables du diagnostic de l’apnée du sommeil SAOS.

Les applications actuellement disponibles peuvent toutefois vous aider à déterminer le type de ronflement dont vous souffrez, et à décider s’il est judicieux d’aller consulter un médecin.

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Thérapie positionnelle : un excellent traitement pour l’apnée du sommeil dépendant de la position

Hannes Wakonig

Dernière mise à jour le 07/07/2023

Lorsque vous dormez sur le dos, votre langue se relâche et peut entraver votre gorge. Par conséquent, vous ronflez. Ce phénomène est causé par la gravité, et ne se produit donc que lorsque vous dormez sur le dos. Les oreillers anti-ronflement promettent d’empêcher les ronflements en vous incitant à dormir sur le côté. Nous allons nous pencher sur la question et vous révéler à qui conviennent ces dispositifs.


Empêcher la position dorsale n’aide que les « ronfleurs de la langue »

Lorsque l’on ronfle en dormant sur le dos, la raison en est le plus souvent la langue (ronflements de la langue). En effet, lorsque les muscles de la langue se relâchent, la partie arrière de la langue, sa base, glisse alors dans la gorge. La base de la langue devient plus étroite ou bien obstrue les voies respiratoires lorsqu’elle glisse vers l’arrière. Cependant, l’air inspiré doit tout de même passer par cette zone rétrécie. C’est alors que surviennent les turbulences qui font vibrer les tissus de la gorge environnants. Cela donne lieu aux fameux ronflements. Le Dr Hartmut Grüger (somnologue et médecin chef du Centre médical de Düsseldorf, en Allemagne) estime qu’environ 30 % des ronfleurs sont des ronfleurs de la langue, c’est-à-dire que leurs ronflements sont causés par la langue qui glisse dans la gorge.

Ronflement de la langue

Coussin, ceinture ou sac à dos anti-ronflements : trois dispositifs, une même approche

En cas de ronflements causés par la langue, la thérapie positionnelle peut être efficace. Elle comprend tous les dispositifs incitant à dormir sur le côté ou sur le ventre. Lorsque vous dormez sur le dos, la gravité fait glisser la base de votre langue vers la gorge, ce qui n’est pas le cas lorsque vous dormez sur le côté ou sur le ventre. Il est important de savoir que la thérapie positionnelle n’est utile que pour lutter contre les ronflements de langue, c’est-à-dire uniquement si vous ronflez lorsque vous êtes allongé sur le dos. Si vous ronflez également en position latérale, alors la thérapie positionnelle ne peut rien faire pour vous. Pour en savoir plus sur les types de produits qui pourraient se révéler efficaces, passez notre test anti-ronflement conçu par des spécialistes ORL.

Les dispositifs de thérapie positionnelle les plus populaires sont les oreillers anti-ronflement, suivis par les vestes et les sacs à dos anti-ronflement. Ces dispositifs produisent le même effet que lorsque votre pertenaire vous oblige à vous tourner lorsque vous ronflez. Cependant, grâce à ceux-ci, vous n’aurez plus besoin de vous réveiller. Tous ces produits sont conçus sur le principe de la « princesse aux petits pois ». En d’autres termes, ils font en sorte qu’il soit aussi inconfortable que possible de dormir sur le « petit pois », en l’occurrence, la partie du dispositif située dans le dos.


Comment fonctionne un oreiller anti-ronflement ?

Les oreillers anti-ronflement sont généralement surélevés au milieu, comme une montagne, ce qui rend inconfortable la position allongée sur le dos. L’oreiller oblige la tête à basculer d’un côté ou de l’autre, et vous contraint à dormir en position latérale. L’oreiller anti-ronflement soutient la tête, soulage la pression exercée sur le cou et garantit que vos nuits restent silencieuses. La plupart des oreillers anti-ronflement sont faits en mousse à mémoire de forme grand confort, et ont une housse agréable et douce pour la peau. Un autre avantage des oreillers anti-ronflement, contrairement à d’autres dispositifs tels que les ceintures, est qu’ils sont absolument discrets : vous n’avez rien dans le dos !


Comment fonctionnent les sacs à dos et dispositifs positionnels anti-ronflement ?

Les dispositifs positionnels,sacs à dos ou vestes anti-ronflements ont tous un point commun : ils contiennent un élément « dérangeant » situé dans le dos. Ceci vous empêche de dormir sur le dos et vous incite à dormir sur le côté. Pour changer de côté, vous pouvez rouler sur le ventre. Cet élément peut être soit un coussin d’air soit une sorte de cale en mousse.

Grâce aux sangles enserrant la taille et le torse, vous pouvez ajuster ces produits à votre taille. Les sangles sont généralement rembourrées pour plus de confort et pour ne pas irriter la peau. Le matériau choisi permet d’éviter l’accumulation de chaleur.

Les dispositifs de thérapie positionnelle permettent de modifier votre comportement et vos positions de sommeil. Ils ont le même effet que les exercices positionnels. Si vous les portez en permanence pendant plusieurs mois, votre cerveau s’habitue à ce que vous dormiez dans une position latérale. Dans ce cas, il n’y a plus besoin de porter un sac à dos ou une ceinture anti-ronflements, car vous vous êtes habitué à dormir couché(e) sur le côté et adoptez automatique cette position.

Gilet de prévention contre la position dorsale Nachtwaechter

On trouve de nombreux conseils de dispositifs « faits maison » sur internet. Parmi ceux-ci, il y a la technique «de la balle de tennis » : elle consiste à coudre une balle de tennis à l’arrière d’un pyjama, ce qui est censé vous empêcher de dormir sur le dos. Si ça vous paraît inconfortable, c’est parce que ça l’est vraiment ! Vous risquez aussi de dormir sur le dos sans confort, malgré la présence de la balle de tennis. En général, les pyjamas sont trop larges pour que la balle de tennis cousue à l’arrière reste bien en place.


Thérapie positionnelle : un excellent traitement pour l’apnée du sommeil dépendant de la position

La thérapie positionnelle a un intérêt même pour le traitement des ronflements pathologiques (apnée obstructive du sommeil). Si vous souffrez d’une apnée du sommeil dépendant de la position (ASDP), la thérapie positionnelle peut être un excellent traitement de première intention (et une bonne alternative aux appareils à pression positive continue ou CPAP/PPC). Veuillez noter toutefois que ce n’est le cas que lorsque votre ASDP dépend de votre position, c’est à dire qu’elle ne se produit que lorsque vous dormez sur le dos. Si vous faites des apnées également lorsque vous dormez allongé(e) sur le côté, alors un oreiller anti-ronflement ne vous sera d’aucune aide.

Un dernier avertissement : si vous souffrez d’une ASPD légère ou modérément grave, ces produits ont généralement le même effet sur votre index d’apnée-hypopnée que la thérapie CPAP/PPC. Il est possible de réduire le nombre d’apnées par heure à moins de cinq. En cas de ASDP, la thérapie positionnelle ne peut généralement pas réduire suffisamment l’index AH. Nous recommandons d’utiliser les dispositifs de thérapie positionnelle principalement dans les cas d’apnée du sommeil. Un oreiller anti-ronflement tel que le Posiform peut également traiter une apnée du sommeil légère.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

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Comment trouver le bon masque CPAP/PPC ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 13/09/2024

Trouver le bon masque CPAP / PPC : ce que vous devez savoir

Depuis quelques années, la ventilation par PPC (Pression Positive Continue, ou “CPAP” en anglais) s’est imposée comme le traitement de choix pour le syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Si elle est correctement réglée, la ventilation à pression positive continue peut réduire significativement les interruptions respiratoires la nuit, et ce dès la première nuit, réduisant alors la fatigue diurne. Le traitement par pression positive continue peut donc s’avérer extrêmement efficace, à condition de trouver le masque approprié.

Le masque CPAP/PPC transfère la pression ventilatoire de l’appareil aux voies respiratoires de l’utilisateur. Il représente donc l’interface entre l’homme et la machine. Cette interface représente un corps étranger pour le visage, auquel il est parfois difficile de s’habituer dans les premiers temps. C’est pourquoi il est important que le masque puisse s’ajuster correctement et confortablement au visage.

Ainsi, le masque joue un rôle central dans l’acceptation du patient de sa thérapie et la réussite du traitement. Si le masque est mal ajusté dès le début et conduit à des points de pression, l’utilisateur risque de ne pas s’habituer à ce corps étranger. Cela peut alors conduire à une utilisation irrégulière, voire à l’abandon de la thérapie, et ce malgré son efficacité. Cela explique également pourquoi environ 30 à 40 % des patients atteints d’apnée du sommeil arrêtent leur traitement tôt ou tard, ou du moins ne portent pas leur appareil tous les soirs – ce qui est fatal, car pour être efficace, la thérapie PPC doit être utilisée chaque nuit.

Il est donc extrêmement important de trouver le masque qui vous convient le mieux. De cette façon, vous évitez toute frustration due au masque et diminuez vos risques d’abandonner la thérapie, et donc de souffrir à nouveau des conséquences de l’apnée obstructive du sommeil.


Quelles exigences techniques sont importantes dans le choix du masque ?

Circulation d’air ininterrompue dans le masque

D’un point de vue technique, la chose la plus importante avec la ventilation du masque est que le flux d’air ne soit pas perturbé. Si l’air ne peut pas circuler correctement à travers le masque, la surpression n’arrivera pas dans les voies respiratoires, et ce même si la pression de l’appareil CPAP a été réglée de manière optimale. Ainsi, l’effet thérapeutique peut être partiellement ou complètement perdu : la ventilation par pression positive continue ne fonctionne pas comme prévu.


Soupape d’air expiré

Le masque doit en outre permettre une expiration sans problème. Pour ce faire, tous les masques sont munis d’une valve intégrée à travers laquelle le dioxyde de carbone (CO2) de l’air expiré peut s’écouler lorsqu’il est exhalé. Si cela ne fonctionne pas correctement, lorsque vous inspirez, vous inhalez le dioxyde de carbone que vous avez expiré auparavant. Cela réduit la teneur en oxygène de l’air respirable, élément important pour un sommeil réparateur, en particulier pour les personnes atteintes du syndrome d’apnée obstructive du sommeil.


Matériau agréable

Le matériau du masque est également important, en particulier la bulle en plastique qui est en contact direct avec la peau du visage. Celle-ci doit être faite d’un matériau durable, car elle risque de s’user et de créer des fissures par lesquelles l’air peut s’échapper. De plus, le matériau doit être toléré au mieux par la peau et être agréable au toucher afin d’éviter les points de pression et irritations.


Comment ajuster le masque correctement ? Ce qu’il faut savoir

En plus des exigences techniques (normes respectées par la plupart des masques dans le commerce), un ajustement optimal du masque est essentiel pour le bien-être de l’utilisateur. Durant les premières semaines, dormir avec un masque en plastique sur le visage peut sembler très inhabituel. Un bon ajustement et un matériau confortable vont donc rendre cette phase beaucoup plus facile et contribuer de manière importante au bon déroulement de la thérapie. 

Veuillez noter ce qui suit:

Obstruction des voies respiratoires

Le masque doit bien reposer sur le visage et sceller hermétiquement les voies respiratoires. Si la sangle n’est pas suffisamment serrée, de l’air peut s’échapper à côté du masque. Cela entraîne généralement deux problèmes. D’une part, une partie de la pression envoyée par l’appareil est perdue, c’est-à-dire que la pression respiratoire est inférieure à ce qu’elle devrait être. D’autre part, les fuites d’air peuvent causer une irritation des yeux si la fuite se trouve sur l’arête du nez ou la face supérieure des joues. En effet, un courant d’air qui circule vers les yeux peut les irriter ou provoquer des poches sous les yeux. Un ajustement optimal prévient donc ce phénomène et empêche tout glissement du masque durant le sommeil.


Ne pas trop serrer

De la même façon qu’il est important de bien serrer le masque sur le visage, il est également nécessaire de veiller à ne pas le serrer de manière démesurée. En effet, cela peut mener à une sensation d’inconfort en cas d’utilisation prolongée, et provoquer des rougeurs douloureuses voir des ecchymoses sur le visage.


Pas trop lourd

Le masque doit également être léger afin qu’il ne soit pas gênant à porter la nuit.  En effet, quelques grammes de différence de poids peuvent être un facteur décisif de confort lorsque vous portez un masque durant plusieurs heures.


Débit d’air non perturbé

Enfin, le flux d’air dans le masque doit être fluide. Les appareillages CPAP/PPC émettent de légers bruits dû à leur fonctionnement. Cependant, ce bruit n’est pas dérangeant tant que l’air ne rencontre pas d’obstacle durant sa circulation. Si le masque est trop petit, l’air n’a pas assez d’espace : cela provoque des turbulences dans le flux d’air et des bruits parfois dérangeants.


Comment un masque CPAP est-il structuré ?

Les différents masques CPAP diffèrent dans leur conception (les différents types de masques seront présentés ci-dessous), mais certains éléments de base sont présents dans tous les masques :

Tuyau

Chaque masque CPAP est connecté à l’appareil via un tuyau. A cette fin, les masques ont un système de fermeture, par lequel le tuyau est attaché au masque. Habituellement, le tout est sécurisé avec un anneau de retenue afin que le tuyau ne tombe pas pendant le sommeil.


Articulation du genou

Entre le tube et le masque, il y a généralement une pièce en forme de coude. C’est un tuyau en plastique plié. Cela empêche le tuyau de trop tirer sur le masque. Ainsi, le masque ne bouge pas durant votre sommeil, même si vous changez de position.


Masque

Le masque, à proprement dit, est en plastique dur, dont la forme diffère selon le type de masque. Le masque comprend généralement aussi la valve par laquelle l’air expiré peut circuler sans que la pression ne s’échappe de l’appareil CPAP.


Renflement du masque

C’est la pièce de liaison entre le masque et la peau du visage du porteur. Il est généralement fait de plastique plus souple ou de silicone afin que le renflement s’adapte bien aux contours du visage et n’exerce qu’une faible pression sur la peau.


Système d’humidification

Pour éviter que les muqueuses ne se dessèchent pendant la ventilation, il est important que l’air contienne suffisamment d’humidité. Certains appareils sont dotés d’un système d’humidification à cet effet. Si ce n’est pas le cas, il existe de petits humidificateurs pouvant être connectés entre le tube et le masque pour s’assurer que les muqueuses soient suffisamment humides


Sangles de fixation

Le masque CPAP est fixé à la tête à l’aide de plusieurs sangles réglables afin qu’il tienne bien sur le visage. Ceux-ci doivent être réglés de manière à ce que le masque ne soit ni trop serré ni trop lâche sur le visage.


Accessoires

Comme accessoire supplémentaire pour les masques nasaux, une mentonnière est souvent recommandée. Ceci est destiné aux personnes qui respirent souvent inconsciemment par la bouche. La mentonnière prévient l’ouverture de la bouche pendant le sommeil et empêche ainsi les fuites buccales. Alternativement, la respiration buccale et donc les fuites buccales peuvent également être évités en utilisant un embout buccal anti-ronflement.


Quels sont les différents types de masques ?

Masques nasaux

Les masques nasaux sont les masques CPAP/PPC les plus couramment utilisés et il en existe une large gamme, de différents fabricants. Si un patient n’a pas de caractéristiques particulières, le masque nasal est habituellement recommandé. Il s’agit du type de masque standard utilisé par la plupart des patients.

La bulle en plastique entoure seulement le nez et doit bien sûr se fermer hermétiquement, sinon les fuites d’air peuvent causer une irritation des yeux. Il est généralement fait de silicone, parfois de gel. De plus, la plupart des modèles ont un support frontal en plastique rembourré de mousse ou de caoutchouc. Cela permet de stabiliser le masque pendant l’utilisation. Cependant, il ne doit pas être trop serré, afin de ne pas faire apparaître des points de pression sur le visage. Un masque nasal doit toujours être utilisé avec un système d’humidification, qui réchauffe et humidifie l’air inhalé et empêche les muqueuses nasales de se dessécher ou de s’irriter.

Les masques nasaux conviennent à la plupart des personnes atteintes du syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Cependant, si vous respirez fréquemment par la bouche durant votre sommeil, ces masques sont peu appropriés car l’air n’entre pas en pression dans vos voies respiratoires. De plus, les masques nasaux peuvent également provoquer des fuites au niveau de l’arête du nez. L’air circule alors partiellement au-dessus des yeux et peut provoquer irritations et poches sous les yeux.


Masques bucco-nasaux

Comme son nom l’indique, le masque bucco-nasal couvre à la fois la bouche et le nez. C’est un avantage pour les personnes qui respirent souvent inconsciemment par la bouche la nuit et qui luttent contre les problèmes de fuites buccales. Ce type de masque permet donc de respirer aisément par la bouche, tout en assurant une pression ventilatoire efficace dans les voies respiratoires. Par conséquent, un tel masque peut également être utilisé comme solution temporaire si vous souffrez d’un nez bouché lors d’un rhume ou d’une allergie et que la respiration nasale est difficile. De plus, le masque bucco-nasal fonctionne également même lorsque la pression de l’appareil CPAP est particulièrement élevée. 

Bien que les masques bucco-nasaux soient légèrement plus grands que les masques nasaux, ils sont généralement bien tolérés par les utilisateurs. Cependant, ils s’adaptent plus difficilement aux contours du visage, car non seulement le nez mais également la bouche doivent être hermétiquement scellés dans la bulle du masque. Les porteurs de barbe en particulier, peuvent rencontrer des problèmes à ce niveaux-là car les poils du visage peuvent causer des fuites d’air sur la face inférieure du masque. Le principal inconvénient des masques bucco-nasaux est qu’ils peuvent favoriser une claustrophobie en couvrant la bouche et le nez en même temps. Cependant, tous les masques sont équipés d’une soupape respiratoire d’urgence intégrée, de sorte que la respiration puisse se faire même en cas de défaillance de l’appareil CPAP.


Masques à coussins nasaux

Les masques à coussins nasaux sont constitués de deux sorties d’air en forme d’olive qui sont placées dans les narines et fixées sous le nez. Ainsi, il n’y a pas de bulle couvrant le nez comme pour les autres masques. L’avantage de ce type de masque est qu’il envoie la pression d’air directement dans les narines, ce qui est particulièrement adapté aux personnes qui ne peuvent pas faire face à un masque plus grand parce qu’elles souffrent de claustrophobie ou d’anxiété. Ces masques sont très légers et prennent peu de place sur le visage.

Cependant, les tubes des masques à coussins nasaux sont aussi beaucoup plus fins que ceux des masques conventionnels. C’est pourquoi le flux d’air arrive aux voies respiratoires à une vitesse plus élevée afin d’accumuler la pression nécessaire. Cela peut être perçu comme dérangeant pour certaines personnes. Si des pressions très élevées sont nécessaires pour la ventilation CPAP/PPC, ce type de masque n’est pas approprié.


Masques buccaux

Les masques buccaux, c’est-à-dire les masques qui ne couvrent que la bouche, sont très rarement utilisés. Ils peuvent être nécessaires comme solution de rechange si un patient est incapable de respirer par le nez en raison d’une blessure ou d’une malformation faciale, ou encore si le nez doit être épargné après une intervention chirurgicale. Dans ce cas, le masque buccal peut être une solution temporaire. Cependant, ils ne conviennent guère comme solution permanente.


Masques faciaux complets

Ce type de masque ressemble aux masques respiratoires que les pompiers portent lors de leurs mission : ils recouvrent tout le visage, y compris les yeux. Ils ne sont nécessaires que dans certains cas, par exemple lorsqu’aucun autre masque n’est approprié en raison de malformations faciales, de prothèses dentaires ou de pilosité faciale importante. L’ensemble du visage est recouvert, mais comme la bouche et le nez ne sont pas en contact direct avec le masque, ces modèles peuvent convenir aux personnes claustrophobes. Il existe également des masques faciaux complets réalisés sur mesure. Les points de pression sont moins nombreux et les fuites buccales sont également évitées. Cependant, ce type de masque peut provoquer des irritations oculaires, car les yeux et le flux d’air circule en permanence autour des yeux.



Comment choisir le bon masque – Conseils pour l’achat d’un masque

Prenez votre temps

Prenez le temps d’essayer différents types et tailles de masques. Choisissez le masque vous offrant le meilleur confort.


Mesurez votre visage

Afin de déterminer la bonne taille de masque, des gabarits de visage sont disponibles auprès des différents fabricants. Celles-ci se placent sur le visage et indiquent la taille qui convient le mieux.


Testez le masque en le connectant à votre appareil CPAP

Vous ne pouvez juger l’efficacité d’un masque que si vous êtes allongé et que vous l’avez connecté à l’appareil CPAP en marche. C’est la seule façon de déterminer si le masque est inconfortable pour vous ou s’il y a des fuites d’air, mais également si vous supportez le poids du masque sur votre visage.


Laissez votre type de respiration décider

Le choix du type de masque dépend principalement de la façon dont vous respirez. Pouvez-vous respirer facilement par le nez ? Alors le masque nasal est une bonne idée pour vous. Vous respirez plutôt par la bouche ? Dans ce cas, un masque bucco-nasal ou un masque facial complet serait plus approprié.


Faites tester le masque dans une clinique du sommeil

Dans la mesure du possible, le masque doit être testé dans des conditions contrôlées pendant une nuit dans un centre du sommeil. Cela permettra de vérifier la pression nécessaire et de mesurer si les phases d’apnée sont effectivement évitées pendant le sommeil. Dans de nombreux cas, cela n’est malheureusement pas possible.

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Comment arrêter de ronfler ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 03/06/2024

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’existe pas de solution universelle pour arrêter de ronfler. Certains utilisent des dilatateurs nasaux, et d’autres sont convaincus de l’efficacité des embouts buccaux anti-ronflement. Les produits utilisés pour arrêter de ronfler pour une personne peuvent être complètement inefficaces pour une autre. Mais alors dans ce cas, comment arrêter de ronfler ? La solution est très simple.

Il suffit de découvrir pourquoi vous ronflez. Une fois que vous comprenez la cause de votre ronflement, vous pouvez connaître la solution qui vous permettra d’arrêter de ronfler. Dans cette article, nous vous expliquons les principaux responsables du ronflement : la langue, la bouche, le nez, et les tissus du palais.


Voici une illustration des différents responsables du ronflement :


Cause du ronflement chez l’adulte : souvent, c’est la langue

Quel est le problème ?

Lorsqu’il s’agit de ronflement si vous dormez sur le dos, la langue entre toujours en jeu. Le ronflement en position couchée sur le dos est dans la plupart des cas déclenché par la langue et est donc appelé “ronflement de la langue” ou “ronflement de la base de la langue”. Environ 30% de tous les ronfleurs sont affectés par cette forme de ronflement, selon une estimation du Dr. Hartmut Grüger (médecin du sommeil, Düsseldorf).


Pourquoi ce problème survient-il ?

Ceci est dû à la gravité, c’est-à-dire aux lois de la physique. Lorsque les muscles de la langue se détendent pendant le sommeil, la partie arrière de la langue (“base de la langue”) glisse dans la gorge si l’on dort sur le dos, rétrécissant ainsi les voies respiratoires ou les bloquant complètement. Lors de l’inspiration et de l’expiration, l’air doit passer à travers cette section rétrécie. Une turbulence se produit, fait vibrer les tissus environnants et produit ainsi le bruit du ronflement.


En d’autres termes, le ronflement de la langue peut être comparé à une avalanche qui enfouit l’entrée d’un tunnel. Le muscle lâche de la langue est l’avalanche qui recouvre les voies respiratoires (“tunnel”). Si les voies respiratoires (“l’entrée du tunnel”) sont partiellement enfouies, peu d’air peut circuler à travers l’ouverture.

Lorsque les voies respiratoires sont complètement enfouies, l’air ne peut plus circuler. C’est le cas du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), qui est souvent causé par le ronflement de la langue.


Autres causes du ronflement de la langue

Les caractéristiques anatomiques peuvent également contribuer au ronflement de la langue, telles qu’un menton fuyant ou une grande langue. Cependant, cette dernière n’est responsable du ronflement que dans de très rares cas (environ 2% des ronfleurs).

Les personnes qui ont le menton fuyant ont généralement une langue de taille normale, mais il n’y a tout simplement pas assez de place dans la mâchoire inférieure et elle doit donc trouver un endroit dans la gorge. Elle pénètre donc dans les voies respiratoires. Une grande langue est souvent causée par un élargissement des tissus à la base de la langue, par exemple, par les amygdales. Voici à quoi ressemble un ronflement de langue External link icon.


Comment arrêter de ronfler de la langue ?

Lorsqu’un ronfleur de la langue dort sur le côté ou s’allonge sur le ventre la nuit, il arrête de ronfler. Contrairement à la position couchée sur le dos, la gravité n’attire pas la langue dans la gorge. Il suffit donc de changer de position de sommeil. Si vous avez des difficultés à vous habituer à une position qui empêche le ronflement positionnel (ronflement causé par le sommeil sur le dos), les produits de thérapie positionnelle comme les oreillers, les gilets ou les ceintures et sacs à dos peuvent vous aider à arrêter de ronfler.

Un embout buccal anti-ronflement, ou dispositif d’avancée mandibulaire, aborde le problème du ronflement de la langue sous un angle différent. Il se place dans la bouche la nuit et pousse délicatement la mâchoire inférieure vers l’avant. La musculature de la mâchoire inférieure est placée sous légère tension et empêche la langue de retomber dans la gorge. C’est une méthode efficace pour arrêter de ronfler.


Cause principale du ronflement : le plus souvent, c’est la bouche

Quel est le problème ?

Dans la plupart des cas, le responsable du ronflement est la vibration des tissus du pharynx. Chez plus de 40% des ronfleurs (selon certaines études External link icon, la proportion est encore plus élevée), il s’agit de l’unique cause du ronflement. Dans de nombreux autres cas, c’est une cause concomitante du ronflement. Le ronflement de la bouche se produit exclusivement lors de la respiration buccale, c’est-à-dire lorsque l’on respire par la bouche pendant le sommeil.

Le problème qui en résulte est la zone de transition entre la cavité buccale et l’oropharynx (ouverture de la bouche à la gorge). Cette transition est un lieu étroit par lequel le flux d’air doit passer lorsque vous respirez par la bouche.


Pourquoi ce problème survient-il ?

Si des structures tissulaires telles que des amygdales hypertrophiées, un voile du palais mou détendu, une luette allongée ou des dépôts de graisse adipeuse sont présents dans cette zone, ils peuvent provoquer des turbulences et des vibrations pendant la respiration, ce qui provoque le ronflement. Voici à quoi ressemble un ronflement lorsque les amygdales sont hypertrophiées.

Si le palais et le palais mou ont une forme et une taille normales, il peut encore se produire un rétrécissement. Dans ce cas, la langue et sa base sont soulevées. La transition du palais à la gorge est alors également rétrécie.

Chez les enfants, les polypes sont souvent la cause du ronflement. Les polypes sont une croissance bénigne de la muqueuse nasale, qui peut en outre rétrécir l’entrée du nasopharynx (zone de transition entre la cavité nasale et la gorge).


Le ronflement de la bouche peut également se produire s’il n’y a pas de point rétréci dans l’oropharynx (transition de la cavité buccale à la gorge). C’est le cas lorsque les tissus de l’arc palatin (en particulier le voile du palais) ou les muscles situés à proximité ne sont plus suffisamment toniques (tonus). L’air qui passe par là le fait alors vibrer.

Ce phénomène est particulièrement fréquent dans le cas d’un voile du palais ou d’une luette flasque. Cette flaccidité ou manque de tonus, peut être causée par une faiblesse des tissus, mais elle peut aussi être le résultat d’une consommation d’alcool qui fait que les muscles du palais mou deviennent particulièrement détendus pendant le sommeil.

Imaginez une voile flottant au vent. C’est à ça External link icon que ressemble ce ronflement de la bouche.


Comment arrêter de ronfler de la bouche ?

Il est important de noter que respirer par la bouche n’est pas considéré comme une façon naturelle pour les humains de respirer. On considère qu’il est naturel et physiologique de respirer par le nez. Si vous trouvez qu’il est plus facile de respirer par la bouche la nuit plutôt que par le nez, c’est une indication qu’il y a un problème avec votre respiration nasale. Dans ce cas, la première chose à faire est d’améliorer votre respiration nasale ou de la rendre possible, par exemple en utilisant un dilatateur nasal ou en vous faisant opérer les voies nasales afin d’arrêter de ronfler.

Cependant, si vous continuez à respirer par la bouche inconsciemment, malgré le fait que vos voies nasales sont libres, alors un embout buccal anti-ronflement est le bon choix pour vous. Il vous empêche de respirer par la bouche et assure que la bouche est fermée pendant la nuit, vous aidant ainsi efficacement à arrêter de ronfler. Une alternative à l’embout buccal serait une mentonnière qui garde la bouche fermée de l’extérieur. Cependant, l’inconvénient de la mentonnière est qu’elle ne convient pas aux porteurs de barbe ou aux personnes ayant la peau sensible du visage, car le tissu de la mentonnière est parfois irritant pour la peau du visage.


Cause du ronflement : le nez, presque toujours impliqué

Quel est le problème ?

Le nez peut être un déclencheur des ronflements la nuit pour deux raisons. Il peut provoquer à la fois des ronflements nasaux et des ronflements dans la bouche.


Lorsque le nez déclenche un “vrai ronflement nasal”

Si les voies nasales sont obstruées ou mal alignées, la résistance respiratoire augmente. Une pression négative se forme dans les voies respiratoires supérieures. Les tissus se contractent dans toute la région des voies respiratoires et les rétrécissent, provoquant des turbulences et des vibrations de l’air.

Ces vibrations déclenchent le ronflement. Dans de nombreux cas, le siège de cette forme de ronflement se situe dans la partie inférieure du dénommé nasopharynx ou sur le côté du palais face à la gorge. La meilleure façon de stabiliser ces zones tissulaires est d’utiliser une orthèse buccale anti-ronflement pour prévenir le ronflement.


Lorsque le nez favorise le ronflement de la bouche

Le ronflement nasal peut être comparé à une bouilloire qui siffle. Comme pour une bouilloire, l’air doit s’échapper par un endroit étroit. Quand on ronfle, l’air est “tiré” à travers un espace étroit par une pression négative. Nous percevons les turbulences et les vibrations comme des ronflements.

Si la respiration nasale est altérée, cela peut également déclencher un ronflement de la bouche. Nous avons déjà expliqué la réaction en chaîne typique qui provoque le ronflement de la bouche, c’est-à-dire que le corps ne reçoit pas assez d’air par le nez. Ainsi, le cerveau passe automatiquement à la respiration par la bouche et, en raison de facteurs concomitants (tissu flasque dans la région du palais), un ronflement de la bouche apparaît.

Tout le monde connaît probablement trop bien ce vieux “classique”, repensez à la dernière fois que vous avez eu un rhume !

Dès lors que le ronflement peut se produire, il est essentiel de libérer les voies nasales afin de pouvoir se reposer la nuit. Le Dr. Robert Oavelka (spécialiste ORL) estime que cela améliore le ronflement chez environ 40% des patients traités.


Comment arrêter de ronfler par le nez ?

Les causes de l’altération de la respiration nasale peuvent être temporaires ou permanentes. Les problèmes temporaires de respiration nasale surviennent généralement à la suite d’un rhume classique – sous la forme d’un gonflement ou d’une inflammation des muqueuses. Les réactions allergiques aux poils d’animaux, au pollen ou à la poussière domestique ont le même effet. Les dilatateurs nasaux peuvent être la solution car ils élargissent l’ouverture nasale et améliorent ainsi la circulation de l’air par le nez. Pour les personnes allergiques, il existe des dilatateurs nasaux spéciaux avec filtres à air intégrés.

Si, par contre, la respiration nasale est altérée de façon permanente, l’anatomie du nez doit être examinée de plus près. Les “responsables” dans ce cas sont des polypes, une conque nasale élargie ou une cloison nasale déviée. Souvent, seule une intervention chirurgicale peut aider. Cependant, un médecin ORL expérimenté devrait vérifier l’utilité d’une telle opération et si elle sera réellement efficace contre le ronflement.


Cause du ronflement : tissu flasque dans le pharynx

Quel est le problème ?

Le tissu flasque du pharynx (gorge) est très rarement la cause de ronflements simples et non pathologiques. Il se produit lorsque le tonus musculaire des parois latérales du pharynx est faible et que les parois se contractent lorsque l’air est aspiré pendant la respiration. La faiblesse tissulaire peut se produire dans toute la région de l’oropharynx et de l’hypopharynx. C’est à cela External link icon que ressemble ce type de ronflement, dû au tissu flasque de l’oro-et-hypopharynx !

Le ronflement de la gorge est rarement la cause du ronflement primaire, mais c’est l’une des causes les plus courantes du ronflement pathologique (apnée obstructive du sommeil). Les apnées du sommeil non positionnelles (apnée du sommeil non causée par le sommeil sur le dos) sont la forme la plus courante de SAOS. 65 % des SAOS peuvent être attribués presque exclusivement à la faiblesse des tissus des voies respiratoires (souvent causée par l’obésité). 

En résumé, le ronflement pharyngé est rarement inoffensif. Lorsqu’il se produit, la faiblesse des tissus dans les voies respiratoires entraîne généralement un battement des tissus, mais également une obstruction partielle ou complète des voies respiratoires et donc une apnée du sommeil.

Le ronflement dans la gorge peut être comparé à celui d’un tuyau d’aspirateur. Si un obstacle se coince dans la buse d’aspiration (= la respiration par le nez est gênée), le tuyau de l’aspirateur se contracte (= les voies respiratoires se rétrécissent) et des bruits bizarres apparaissent dans le tuyau (= ronflement).


Comment arrêter de ronfler par la gorge ?

L’un des principaux problèmes du ronflement pharyngé est la pression négative dans les voies respiratoires supérieures, qui est causée par des constrictions nasales. Alors, que peut-on faire contre le ronflement si le nez est aussi impliqué ? La première chose à faire est de vous assurer que vos voies nasales sont dégagées. Soit en utilisant un dilatateur nasal, soit, en cas de problèmes permanents, en demandant une intervention chirurgicale (ablation des polypes, réduction de la conque nasale, redressement de la cloison nasale, etc.)

Si le tissu flasque se trouve dans la partie supérieure de la cavité buccale, c’est-à-dire à l’arrière de la bouche, une orthèse buccale spéciale (RonchAP) peut aider. Elle provoque une légère tension dans le tissu pharyngé et réduit sa tendance à vibrer. Si le problème tissulaire est plus bas dans le pharynx, c’est-à-dire près du larynx, le ronflement pharyngé s’accompagne souvent d’une fermeture partielle ou complète des voies respiratoires. Dans les cas légers à modérés de ce type d’apnée du sommeil, un appareil EPAP (expiratory positive airway pressure), c’est-à-dire une valve nasale de Provent ou Theravent, peut aider. Il est toutefois recommandé de consulter un médecin avant de recourir à cette forme de traitement. Dans les cas plus sévères, la thérapie CPAP (pression positive constante des voies respiratoires) est le bon traitement.

Finalement, un entraînement ciblé du tissu pharyngien peut également améliorer la situation, tonifier les muscles et arrêter de ronfler. Il est possible de muscler les muscles de la gorge grâce à des dispositifs tels que le Faceformer.


Conclusion : comment arrêter de ronfler dès maintenant ?

Pour résumé, le ronflement est causé par les facteurs suivants : 

  • une respiration nasale restreinte entraînant une forte accumulation de pression négative dans les voies supérieures
  • une respiration accrue par la bouche
  • une tonicité musculaire réduite dans la bouche et la gorge (base de la langue, tissus du palais)

Dans la majorité des cas, cependant, c’est précisément l’interaction de ces trois facteurs qui déclenche le ronflement. Par conséquent, tous les rétrécissements des voies respiratoires supérieures peuvent être considérées comme la cause du ronflement.

Les différentes causes du ronflement et l’interaction entre elles sont très bien illustrées dans cette courte vidéo.

Test de ronflement de la langue

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Test de ronflement buccal

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Test de ronflement nasal

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Les facteurs favorisant le ronflement

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

Bien qu’en principe n’importe qui puisse ronfler un jour ou l’autre, il existe quelques facteurs qui augmentent les risques de ronflement. Nous vous les expliquons dans cette article et vous donnons des conseils pour pouvoir profiter à nouveau d’une bonne nuit de sommeil.

Bien qu’en principe n’importe qui puisse ronfler un jour ou l’autre, il existe quelques facteurs qui augmentent les risques de ronflement. Nous vous les expliquons dans cette article et vous donnons des conseils pour pouvoir profiter à nouveau d’une bonne nuit de sommeil.


Poids

Rétrécissement des voies respiratoires

L’une des causes les plus importantes du ronflement est l’obésité. Les personnes en surpoids ont des dépôts de graisse dans leur corps. Tout le monde le sait. Cependant, très peu de gens savent que la graisse s’accumule également dans la bouche et la gorge. Cela rétrécit les voies respiratoires dans le pharynx (gorge) et favorise ainsi ces bruits de ronflement gênants. De plus, des formes pathologiques de ronflement (apnée obstructive du sommeil, AOS) peuvent également se développer.

Apnée obstructive du sommeil

Il n’est donc pas surprenant qu’une étude américaine de 2008 External link icon ait conclu que l’obésité (excès de poids) augmente les risques de ronflement et le risque de développer de l’apnée obstructive du sommeil. Chez les hommes présentant une surcharge pondérale légère à modérée, la prévalence de l’AOS était d’environ 40 %, et chez les patients présentant une surcharge pondérale grave, elle atteignait 40 à 90 %. Cela signifie que dans le pire des cas, 9 patients obèses sur 10 souffraient également d’AOS. Avec un indice de masse corporelle (IMC) de 30 et plus, le ronflement ou même l’AOS sont des problèmes récurrents.

Vous pouvez facilement déterminer votre IMC avec la formule suivante :

Solutions contre le ronflement en cas d’obésité

L’obésité entraîne souvent un ronflement à cause de la langue, des orthèses anti-ronflement (dispositifs d’avancement mandibulaire) ou des vestes ou sacs à dos de thérapie positionnelle peuvent aider à prévenir le ronflement dans ce cas. En raison de l’obésité, des vibrations dans le palais peuvent également se produire, qui peuvent souvent être évitées par un embout buccal anti-ronflement.


Position de sommeil

La position de sommeil a également un effet déterminant sur le ronflement. Si vous dormez sur le dos (en position couchée), les tissus du pharynx (gorge) glissent vers l’arrière, à cause de la gravité. En fonction de votre anatomie, ces tissus, ainsi la base de la langue, c’est-à-dire la partie la plus postérieure des muscles de la langue, peuvent s’affaisser si profondément dans la gorge qu’ils entravent ou interrompent complètement la circulation de l’air dans les voies respiratoires. Dans la plupart des cas, il en résulte ce que l’on appelle le ronflement de la langue. Les embouts buccaux anti-ronflement, les gilets de thérapie positionnelle ou les sacs à dos anti-ronflement aident à ce type de ronflement.


Caractéristiques anatomiques

Le ronflement peut également être favorisé par certaines caractéristiques anatomiques, généralement génétiques. S’il y a déjà eu des cas d’apnée du sommeil chez les parents, cela pourrait entraîner une augmentation des risques de ronflement et de la probabilité de développer l’AOS. Une étude américaine de 2009 External link icon tend à confirmer ce point de vue.

Les caractéristiques anatomiques qui prédisposent au ronflement comprennent les constrictions dans la bouche, le nez et la gorge. Les rétrécissements sont causées par des parties du corps agrandies comme les uvules, les palais mous et les muscles de la langue. Un ORL peut donc souvent déterminer rapidement les causes probables du ronflement, en regardant simplement dans la bouche du patient.

La bouche

Les causes probables typiques du ronflement de la bouche sont une uvule épaissie et prolongée ou des arcs palatins qui s’étendent profondément dans la gorge, un dénommé “palais mou détendu”.

La langue

Les signes du ronflement causé par la langue peuvent être une langue de taille supérieure à la moyenne, un désalignement de la mâchoire, ou d’origine musculaire, tel qu’un “menton fuyant” (rétrognathie dite mandibulaire). Dans ce dernier cas, la mâchoire inférieure est nettement décalée vers l’arrière et rétrécit ainsi les voies respiratoires, en particulier lors d’une position couchée sur le dos.

Ronflement causé par la retrognathie

Le nez

Une obstruction de la respiration nasale peut aussi conduire à des ronflements, qui sont appelés ronflements nasaux. Chez de nombreux ronfleur, soit les conchies sont élargies, soit les narines sont trop petites. Les polypes nasaux peuvent aussi être la cause des ronflements. Dans la plupart des cas, les dilatateurs nasaux sont une très bonne solution.

En bref, nous pouvons dire que les grands “coupables du ronflement” sont la bouche, le nez, la langue et les tissus affaissés de la gorge. 


Une affaire d’hormones

Les hommes ont tendance à ronfler plus souvent et généralement plus fort que les femmes. Une étude de l’Université Semmelweis de Budapest External link icon a révélé qu’environ 45 % de tous les hommes de plus de 18 ans ronflent. La proportion de femmes qui ronflent n’est que de 24 %. Ceci est dû aux hormones féminines, les  œstrogènes. 

L’œstrogène a une influence sur le taux de sérotonine, une substance messagère dans le cerveau. La sérotonine est également connue comme l’une des hormones du bonheur. Elle est importante, entre autre, pour maintenir la tension musculaire. Lorsqu’il y a moins d’œstrogène, le taux de sérotonine diminue également. Cela diminue le tonus musculaire et entraîne un relâchement des parois musculaires des voies respiratoires pendant la nuit, ce qui les rend plus susceptibles de s’affaisser. 

Cependant, ce n’est le cas que jusqu’à la ménopause. Après cela, le niveau d’œstrogènes diminue et le niveau de ronflement augmente chez les femmes. De même, le taux de ronflement chez les hommes augmente également avec l’âge : il atteint un peu plus de 50 % de la population masculine.


Alcool

Cela vous semble familier ? En temps normal, votre partenaire ne ronfle pas. Mais dès qu’il ou elle boit de l’alcool, on ne peut plus l’arrêter !

Explication : L’alcool détend les muscles du pharynx (gorge)l. Les tissus se détendent beaucoup et produisent des vibrations à cause de l’air qui circule sur ces tissus flasques, ce qui produit un bruit que nous percevons comme un ronflement.

D’ailleurs, les ronfleurs qui se livrent à la consommation d’alcool courent un risque accru que leur ronflement primaire se transforme en ronflement pathologique. Selon une étude External link icon, l’alcool diminue l’activité respiratoire des voies respiratoires supérieures, de façon centrale.

Cela pourrait potentiellement réduire l’élasticité des tissus de cette zone et favoriser l’affaissement des voies respiratoires supérieures. Toutefois, cette hypothèse n’a pas encore été démontrée de façon concluante par des études.


La prise de médicaments

Il existe des médicaments qui favorisent le ronflement et, dans des cas extrêmes, peuvent même entraîner des obstructions des voies respiratoires (apnée du sommeil). Le principe actif est similaire à celui de l’alcool : la drogue diminue le tonus musculaire du pharynx. Le flux d’air qui passe fait vibrer le tissu flasque et nous percevons la fréquence des oscillations comme un bruit de ronflement. Les médicaments qui favorisent le ronflement sont principalement les somnifères et les tranquillisants qui contiennent des substances comme les benzodiazépines, les barbituriques et les antihistaminiques.

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Les femmes ronflent-elles différemment ? Comment les femmes peuvent arrêter de ronfler !

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 07/07/2023

Le ronflement n’est pas un problème exclusivement masculin. Bien sûr, les ronfleurs sont plus souvent des hommes que des femmes, sans compter que pour les femmes, il est tabou de ronfler – après tout, ce n’est pas un sujet très glamour. Mais les chiffres le montrent : il y a plus de ronfleuses que ce qu’on pourrait croire. Alors qu’est ce qui peut aider les femmes à lutter contre les ronflements ? Les causes de leurs ronflements sont-elles différentes de ceux des hommes ? Nous allons répondre à ces questions et vous fournir un aperçu des dispositifs anti-ronflements pour femmes. Ceux-ci vont de l’embout buccal adapté aux mâchoires féminines jusqu’aux dilatateurs nasaux taille XS.


Quelques faits et chiffres

Les femmes ronflent davantage à mesure qu’elles vieillissent. Les femmes de moins de 30 ans sont très peu nombreuses à ronfler (~ 5%), tandis que parmi les femmes de 30-50 ans, le pourcentage de ronfleuses est déjà considérablement plus élevé : entre 15 et 20 %. À partir de la ménopause, il y a autant de ronfleuses que de ronfleurs (environ 40 % des gens). À titre de comparaison, le pourcentage de ronfleurs est plus élevé chez les hommes plus jeunes, mais ce pourcentage n’augmente que modérément avec l’âge.

Bref, les femmes sont assez nombreuses à ronfler, mais c’est souvent difficile pour elles d’en parler. C’est un problème, car les ronflements peuvent être le symptôme de troubles dangereux, tels que l’apnée du sommeil. Les femmes qui ronflent ont donc tout intérêt à ravaler leur fierté et à consulter un médecin.


Causes des ronflements

En général

Les femmes ronflent-elles différemment ? Oui et non. Souvent, les femmes ronflent pour les mêmes raisons que les hommes : leurs voies respiratoires sont obstruées, ce qui provoque des vibrations de la cavité du pharynx, lesquelles causent les ronflements. Le problème peut être aggravé par une mauvaise hygiène de vie. Par exemple, le surpoids, la consommation d’alcool ou de cigarettes, et certains médicaments favorisent le rétrécissement des voies respiratoires et provoquent une perte de tonus musculaire du pharynx.


La faute aux hormones

Chez les femmes, les taux d’œstrogènes jouent un rôle important. L’œstrogène, une hormone sexuelle, est produite dans les ovaires. Elle a pour fonction principale de faire mûrir les ovules et de favoriser la calcification osseuse. En outre, l’œstrogène influence le taux de sérotonine, un neurotransmetteur du cerveau, connu pour être un type d’endorphine, et qui sert entre autres à préserver le tonus musculaire. Si le corps produit moins d’œstrogènes, le taux de sérotonine baisse également. Par conséquent, le tonus musculaire faiblit et les voies respiratoires se relâchent davantage pendant le sommeil, ce qui les rend plus susceptibles de s’obstruer.

Voilà pourquoi le taux de ronfleuses augmente brusquement après l’âge de la ménopause. Pendant la ménopause, les ovaires cessent de produire de l’œstrogène, ou bien n’en produisent qu’une infime quantité. Par exemple, les femmes qui souffrent de Défaillance Ovarienne Précoce (DOP) manquent déjà d’œstrogènes lorsqu’elles sont plus jeunes, et elles risquent donc davantage de ronfler avant la ménopause.


La pilule combinée

Les jeunes femmes commencent à ronfler lorsqu’elles commencent à rendre la pilule. Ce phénomène est étroitement lié à l’équilibre hormonal, qui est temporairement compromis par les hormones que contient la pilule. Cependant, au bout de quelques jours, les hormones s’équilibrent et par conséquent, les ronflements devraient diminuer. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez envisager de passer à une autre méthode de contraception.


Ronflements pendant la grossesse

Environ une femme sur quatre ronfle pendant sa grossesse. Cela peut être causé par les rhumes ou toux contractés pendant la grossesse, ou simplement la prise de poids.


Conseils contre les ronflements

Régime équilibré

Pour rétablir votre taux d’œstrogène, il est important de manger équilibré. L’idéal est de respecter une diète à faible teneur en glucides, qui implique d’éviter la plupart du temps les aliments contenant des glucides. Il faut manger plus souvent des aliments contenant beaucoup de vitamines et d’acides gras oméga 3, que l’on trouve respectivement dans les légumes et les poissons gras.


Thérapie comportementale

Pour les femmes dont les ronflements sont causés par leur mauvaise hygiène de vie, il est possible d’améliorer plusieurs choses. Toutefois, il faudra impérativement renoncer à certaines habitudes délétères.

Les femmes qui font régulièrement du sport et qui ne fument et ne boivent pas voient déjà considérablement diminuer leur risque de ronfler.


Test de ronflement

S’il s’avère compliqué de traiter votre problème de ronflements, ou si vous ne pouvez pas changer votre mode de vie, il y a d’autres solutions ! Il y a beaucoup d’autres moyens de lutter contre les ronflements, mais pour cela, il faut déterminer votre type de ronflements. Un test anti-ronflements peut vous y aider. Il vous fournit une analyse des causes de vos ronflements ainsi que des recommandations personnalisées pour vous aider à les combattre.


Comment les femmes peuvent résoudre leur problème de ronflement

Nous avons déjà indiqué que certains dispositifs anti-ronflements peuvent s’avérer très efficaces. Ils sont conçus spécialement pour les femmes, qui bénéficieront d’un grand confort d’utilisation.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

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Ronflement chez l’enfant : est-ce grave ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 30/07/2023

Le ronflement chez l’enfant est un phénomène assez courant. Des études ont montré qu’environ la moitié des enfants ronflent occasionnellement. Par conséquent, leur sommeil n’est pas aussi réparateur qu’il devrait l’être, ce qui peut avoir des conséquences néfastes. De plus, les enfants ronflent souvent pour des raisons différentes de celles des adultes. Voici quelques conseils afin de prévenir les ronflements chez votre enfant.

Des études ont montré qu’environ la moitié des enfants ronflent occasionnellement et environ 9% ronflent chaque nuit. De même, 6% des nourrissons ronflent la nuit. Contrairement à l’adulte, cependant, le ronflement chez l’enfant est un signe d’irrégularité et devrait faire l’objet d’une visite chez le médecin.


Dodo l’enfant do

Tout le monde a besoin de sommeil. Dans les premiers stades du développement du bébé, le sommeil est même l’activité la plus importante du cerveau. Les cycles de sommeil des nouveau-nés sont encore très irréguliers, mais néanmoins importants pour le traitement de ce qu’ils ont vécu. C’est pourquoi les nouveau-nés dorment entre 10,5 et 18 heures par jour !

Il est donc particulièrement important pour les tout-petits que leur sommeil soit réparateur. Si ce n’est pas le cas, à cause de ronflements couplés à des arrêts respiratoires par exemple, il y a un risque qu’ils ne soient pas alimentés de manière optimale en oxygène. 


Les causes principales du ronflement chez l’enfant

Des polypes

Les raisons principales de ronflement chez l’enfant sont surtout anatomiques. Dans de nombreux cas, les ronflements chez l’enfant sont causés par des polypes dans les voies nasales. Ce sont des excroissances bénignes de la muqueuse nasale qui rétrécissent le passage d’air. L’enfant n’inspire pas assez d’air par le nez et respire inconsciemment par la bouche, ce qui mène au ronflement. Les polypes peuvent être facilement enlevés au moyen d’une petite opération. 

Une hypertrophie des amygdales

Le ronflement chez l’enfant peut aussi être causé par une hypertrophie des adénoïdes (amygdales pharyngées). Les voies respiratoires sont rétrécies et peuvent aussi déclencher des ronflements. Si ces causes ne sont pas traitées, cela peut entraîner de graves problèmes de santé à long terme.

Au cours de l’enfance, le système immunitaire de l’organisme se développe avec le temps. L’anneau pharyngé lymphatique est souvent la première ligne de défense du corps contre les germes qui pénètrent dans le corps à travers la bouche ou le nez. Il est composé d’amygdales palatines, pharyngées et linguales. Les amygdales pharyngées ou palatines sont particulièrement sujettes à l’hypertrophie (hyperplasie) pendant l’enfance. Il en résulte un rétrécissement des voies respiratoires et des ronflements. Un enfant dont les amygdales sont hypertrophiées et en forme d’amande a souvent besoin d’être opéré afin d’améliorer son état de santé général.

L’obésité

Le surpoids favorise le ronflement chez l’enfant. En effet, quand quelqu’un est en surpoids, il y a une augmentation des dépôts graisseux partout dans le corps, y compris dans les tissus du pharynx (gorge). Les voies respiratoires deviennent alors encore plus étroites, causant ainsi des ronflements, même chez l’enfant.

Fumeur passif

La proportion de ronfleurs est également plus élevée chez les enfants qui fument passivement. Le tabagisme endommage les muqueuses de la bouche et de la gorge, qui peut conduire à une inflammation et un gonflement. Cela a un effet négatif sur la respiration et augmente le risque de ronflement chez l’enfant.


Les conséquences du ronflement chez l’enfant

Manque de sommeil

Lorsqu’un enfant ne dort pas suffisamment, cela peut nuire à son développement physique et mental. Les conséquences peuvent être nombreuses et variées, allant de l’insuffisance pondérale (car l’enfant doit respirer contre une résistance accrue pendant le sommeil et consomme donc beaucoup d’énergie), aux problèmes de concentration (car le sommeil est perturbé et que l’enfant est trop fatigué). Ces derniers peuvent rapidement affecter les performances scolaires. La proportion d’enfants ayant de mauvais résultats scolaires chez les ronfleurs (environ 30 %) est presque deux fois plus élevée que chez les non-ronfleurs (environ 16 %).

Manque d’apport en oxygène

Comme le cerveau est encore en développement, le manque d’oxygène la nuit peut entraîner des retards d’apprentissage et de développement, en particulier chez les enfants qui souffrent de SAOS.

Modification du passage de l’air

Dans des cas extrêmes, des courants d’air mal orientés peuvent entraîner des troubles de la croissance des voies nasales et de la cavité buccale au fil des années, et jeter ainsi les bases d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) pathologique chez les adultes. Le SAOS, en revanche, survient rarement chez les nourrissons. Les critères diagnostiques du SAOS chez les enfants sont beaucoup plus bas que chez les adultes, deux épisodes d’apnée (pauses respiratoires) par heure sont considérés comme excessifs, alors que jusqu’à cinq sont considérés normaux chez les adultes.


Que faire si mon enfant ronfle ?

Si vous remarquez que votre enfant ronfle fréquemment, vous devriez en discuter avec votre médecin lors de votre prochaine visite. Il peut examiner votre enfant et, si nécessaire, le référer à un spécialiste ORL qui initiera la thérapie adéquate. Ce sujet devrait également être abordé de façon régulière lors des examens préventifs de votre enfant. Par conséquent, demandez s’il y a des symptômes typiques qui n’ont pas encore été traités. De nombreux problèmes tels que les difficultés de concentration, l’hyperactivité et la fatigue diurne sont connus pour être associés au ronflement chez l’enfant (et dans les cas extrêmes, à l’apnée du sommeil).


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Test de ronflement de la langue – un exercice simple à la maison

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 03/06/2024

Le ronflement provenant de la base de la langue se produisent lorsque le muscle de la langue tombe la gorge et bloque les voies respiratoires. Il en résulte un ronflement dans le gorge.C’est votre cas ? Pour le savoir, faites simplement notre test de ronflement de la langue !


Comment faire le test de ronflement de la langue ?

Ouvrez la bouche et faites un ronflement. Cela devrait être assez facile à faire. Ensuite, tirez la langue le plus possible, et mordez doucement avec vos dents (comme si vous pincez légèrement votre langue) et essayer de faire le même ronflement à nouveau. S’il ne vous est plus possible de ronfler, ou que le ronflement est nettement réduit, il y a de forte chances que vous soyez un “ronfleur de la langue”. Vos ronflements sont donc dus à votre langue qui tombe dans votre gorge lorsque vous dormez sur le dos (par gravité).


VIDEO: Test du ronflement de la langue


Solutions contre les ronflements :

Il existe toute une gamme de dispositifs différents contre le ronflement de la langue. Ces dispositifs empêche la partie arrière de votre langue de tomber dans votre gorge.

Le dispositif le plus répandu est l’orthèse d’avancement mandibulaire. L’appareil déplace légèrement la mâchoire inférieure vers l’avant et met en tension les muscles autour de la mâchoire et de la gorge. Le muscle de la langue est également tendu et ne peut donc pas retomber dans la gorge.

Le fait que votre langue se relâche et tombe dans votre gorge est dû à la gravité, et ce phénomène se produit généralement lorsque vous dormez sur le dos. Vos voies respiratoires sont réduites, et donc vous ronflez. Une deuxième solution est donc de corriger votre position sur le dos, en vous incitant à dormir sur le côté. Cela s’appelle la thérapie positionnelle. Plusieurs dispositifs permettent de corriger votre position lorsque vous dormez : sacs à dosgilets, ceintures anti-ronflement, mais aussi oreillers anti-ronflements sont autant de solutions qui peuvent vous aider dans votre sommeil, en vous empêchant de dormir sur le dos.

Une troisième solution pour vos ronflements de la langue est de muscler la langue et de conditionner son comportement lorsque vous dormez, à l’aide d’exercices via le Dragon Pearl. Au bout de quelques mois, votre langue ne tombera plus pendant votre sommeil, et vous pourrez arrêter l’entraînement avec le dispositif.


Vous avez passé le test et vous vous êtes aperçu(e) que la langue n’était pas la cause de vos ➤ ronflements ? Dans ce cas, nous vous proposons d’effectuer nos deux autres tests qui vous aideront à déterminer si vous êtes plutôt un “ronfleur de la bouche” (dans ce cas, les embouts buccaux sont une très bonne solution) ou plutôt un “ronfleur du nez” (dans ce cas,les ➤ dilatateurs nasaux aident à soulager ces ronflements).
Vous pouvez aussi simplement demander conseil à nos expert, qui vous orienteront en fonction de vos besoins.

Test de ronflement buccal

Un simple exercice à la maison.

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Test de ronflement nasal

Un simple exercice à la maison.

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Allergie et ronflement : lorsque le rhume des foins fait gonfler les muqueuses

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

Toute personne souffrant d’allergie ne connaît que trop bien le problème de l’obstruction nasale. Les allergènes tels que le pollen irritent les muqueuses et les font gonfler, ce qui peut engendrer des difficultés respiratoires et parfois même des ronflements la nuit. Des dilatateurs nasaux spéciaux avec de petits filtres à pollen peuvent améliorer la situation. Nous vous expliquons comment cela fonctionne.


Allergie et ronflement

Le ronflement survient fréquemment lorsque les voies respiratoires du nez sont rétrécies en raison du rhume des foins. D’une part, vous inspirez contre une résistance. Cela signifie que l’ensemble des voies respiratoires supérieures est soumis à une légère pression négative. Tout le monde connaît cette sensation : vous inspirez, mais il n’y a pas d’air dans les poumons, et le nez, ainsi que la gorge, se contractent. Ces rétrécissements dans les voies respiratoires peuvent alors provoquer des turbulences dans le flux d’air et faire vibrer les tissus de la cavité nasopharyngée. Il en résulte un ronflement bien connu.

D’autre part, si la résistance des voies respiratoires dans le nez est trop élevée, le corps se met inconsciemment à respirer par la bouche, après tout, vous ne voulez pas manquer d’air ! Dans de nombreux cas, cependant, la respiration buccale entraîne un ronflement de la bouche. En effet, l’air qui circule dans la bouche traverse les tissus du palais et en particulier les arcades du palais, les faisant vibrer. Ces oscillations conduisent à des bruits, que nous percevons comme des ronflements.

Le problème décrit ici touche principalement les personnes allergiques, car les allergies au pollen et à l’herbe, à la poussière ou aux poils d’animaux provoquent un gonflement des muqueuses nasales. Il y a par conséquent moins d’air qui peut entrer et sortir par le nez, ce qui entraîne le ronflement. Mais pourquoi les allergies apparaissent-elles en premier lieu ?


Allergie et ronflement : une réaction d’hypersensibilité

En termes simples, une allergie n’est rien de plus qu’une réaction d’hypersensibilité aux substances de l’environnement. En cas de ronflement et de rhume des foin, le système immunitaire du corps subit une réaction d’hypersensibilité aux minuscules particules dans l’air, en plus des allergies à la poussière ou aux poils des animaux. Ces particules ont une taille comprise entre 1 et 100 micromètres. Les plus petites particules ne mesurent qu’un millième de millimètre.

Ces petites substances, comme par exemple certaines molécules de protéines contenues dans certains pollens, atteignent la muqueuse du nez via l’air inhalé. C’est là que se trouvent les cellules immunitaires qui ont pour tâche de combattre les substances étrangères et les agents pathogènes envahissants. En cas d’allergie, ces cellules déclenchent une réaction immunitaire contre les particules normalement inoffensives de poussière, de poils de chat ou de pollen. Les substances libérées par les cellules de défense provoquent, entre autres, la dilatation des vaisseaux sanguins de la muqueuse nasale et leur remplissage croissant en sang. Cela provoque un gonflement des muqueuses. Le nez se bouche et produit plus de sécrétions et les voies respiratoires sont rétrécies par l’enflure des muqueuses nasales. Les personnes atteintes ont non seulement des problèmes respiratoires pendant la journée, mais la respiration nocturne est souvent impossible en raison des allergies et ronflements et de la congestion nasale.

Le problème avec les allergies, c’est qu’il n’existe aucun traitement qui peut éliminer complètement l’hypersensibilité. La seule méthode vraiment efficace serait d’éviter complètement la substance responsable des allergies entraînant le ronflement. Ce n’est pas possible pour la majorité des allergies.

Allergie causée par le chat

La solution : un filtre qui piège les particules allergènes

Une des solutions pour diminuer l’allergie est d’empêcher les particules microscopiques d’atteindre la muqueuse du ne. Si les cellules immunitaires de la muqueuse n’entrent pas en contact avec la substance allergène, elles ne sont pas activées et les voies respiratoires restent libres.

Les dilatateurs nasaux avec filtre intégré sont un moyen simple et peu coûteux de protéger les muqueuses des particules allergènes. Les dilatateurs nasaux, généralement constitués de deux anneaux en plastique reliés entre eux, sont enfoncés dans les narines. Ils servent à élargir la narine et donc à améliorer le débit respiratoire. Certains modèles sont combinés avec un filtre à air qui filtre les particules allergènes lorsqu’elles sont inhalées afin qu’elles n’atteignent pas les muqueuses. Il existe deux approches différentes :

Imiter la fonction des poils du nez

Le nez dispose déjà d’un système de filtre naturel pour filtrer l’air que nous respirons, à savoir les poils du nez. Ils sont conçus pour piéger les particules étrangères de l’air que nous respirons. Lors de l’expiration, l’air chaud et humide enveloppe les poils fins du nez d’une fine pellicule d’humidité. Les particules de saleté aspirées dans le nez adhèrent à ce film lors de la prochaine inspiration. Cependant, comme nous n’avons généralement pas de touffes de poils entières dans le nez, mais seulement un nombre minime, cette méthode n’est pas toujours efficace. La poussière et les particules provenant des poils d’animaux ou du pollen ne mesurent que quelques micromètres et ne sont souvent pas interceptées par les poils du nez.

Vous pouvez néanmoins essayer d’améliorer l’effet “poils du nez” en utilisant un dilatateur nasal muni d’un filtre en mousse fine intégré. La mousse fine a une très grande surface grâce à sa structure en grille ou en filet et ressemble à un “maquis dense de poils”. Lors de l’expiration, cette surface est humidifiée et chauffée par l’air sortant des poumons. La prochaine fois que vous inspirez, les particules qui, autrement, s’échapperaient des poils naturels du nez se prennent dans ce maillage beaucoup plus dense. L’avantage des modèles en mousse est que la respiration nasale n’est pas affectée. Vous pouvez donc continuer à respirer relativement facilement par le nez car la mousse ne résiste pas ou très peu aux voies respiratoires. En d’autres termes, on n’a pas l’impression de respirer à travers un filtre ou une quelconque résistance.

Mais cet avantage est aussi le désavantage de la méthode : Certaines particules allergènes s’échappent du système de filtration, de sorte que l’on ne peut s’attendre à une protection à 100 % contre le pollen ou la poussière domestique provenant des imitations de poils du nez.

Dans l’ensemble, les dilatateurs nasaux avec filtres en mousse sont cependant une excellente aide contre les allergies et ronflements. Ils ne limitent pas votre capacité à vous dépenser, par exemple votre capacité à faire du sport, car il est très facile de respirer à travers le filtre. Ce type de filtre est la solution  anti-ronflement parfaite dans ce cas.


Les filtres réels

Une autre méthode est l’installation d’un véritable filtre en plastique fin dans le dilatateur nasal. En fonction de la puissance du filtre, ces filtres ne laissent pratiquement pas passer les particules, ce qui garantit un air respirée extrêmement pur. Sur certains modèles, les filtres sont également chargés statiquement, de sorte que les allergènes sont attirés puis bloqués par le filtre. Les produits sont disponibles avec différentes épaisseurs de filtres. Selon l’allergie dont vous souffrez, vous pouvez choisir le filtre qui vous convient. Par exemple, le pollen est généralement plus petit que les particules sur les poils d’animaux, c’est pourquoi un filtre plus fin est recommandé pour les allergies et les ronflements.

Les modèles de filtres offrent l’avantage de protéger très efficacement la muqueuse nasale contre les particules allergènes présentes dans l’air. Les filtres fins sont même capables de piéger les particules de fumée.

Cependant, ils ont l’inconvénient de rendre la respiration à travers le filtre fin plus difficile parce que l’air doit d’abord passer à travers le filtre. Le problème est le même que dans le cas d’un nez bouché à cause de l’allergie. On respire contre une résistance.


Ce qui est important avec les filtres nasaux

Que vous choisissiez la version en mousse ou les véritables filtres, il y a quelques points à considérer lorsque vous les utilisez :

Une durée de vie limitée

Les dilatateurs nasaux ont une durée de vie limitée. Certains modèles ne peuvent même être utilisés qu’une seule fois. Ceci est dû à des raisons d’hygiène. Les dilatateurs nasaux entrent en contact avec les sécrétions, qui sont souvent remplies de bactéries lorsqu’elles sont portées. Le dilatateur nasal devient souvent un terrain fertile pour les agents pathogènes.

D’autre part, la capacité d’absorption physique des filtres est limitée. Si une plus grande quantité de particules s’est accumulée dans le filtre, l’air respirable entrant ne peut plus être efficacement nettoyé. Au sens figuré, le filtre est “plein”. Par conséquent, vous devriez changer votre filtre nasal régulièrement, au minimum tous les trois mois. Il existe aussi des modèles de filtres qui doivent être nettoyés quotidiennement avec de l’eau et/ou de l’alcool pour que les bactéries n’aient aucune chance de se développer.

Une taille adaptée

Il est important de choisir la bonne taille lors de l’achat. Le dilatateur nasal doit bien s’ajuster, sinon il peut être inconfortable lorsqu’il est porté pendant de longues périodes. De plus, les dilatateurs sont fabriqués en plastique moulé stable. Cela signifie que bien qu’ils puissent être pliés et déformés, ils reprennent toujours leur forme d’origine. S’ils sont mal placés, cela peut rapidement provoquer une sensation de pression. Il existe donc de nombreux modèles de différentes tailles. Ils diffèrent en diamètre et en forme pour s’adapter à chaque narine. Mais il existe aussi des produits dits “taille unique”, comme le somnipax pur.


Une période d’acclimatation

Si vous portez des filtres nasaux pour la première fois, vous pouvez ressentir une sensation inhabituelle. On s’habitue cependant assez rapidement à ce corps étranger dans le nez. Au bout d’un certain temps, les utilisateurs ne sont plus du tout gênés, surtout lors du sommeil.


Une augmentation des sécrétions

Le nez lui-même reconnaît aussi le dilatateur nasal comme un corps étranger et essaie parfois de s’en débarrasser par ses propres moyens. Dans ce cas, votre nez peut produire plus de sécrétions pour chasser l’objet en plastique qui ne vous est pas familier. Si cela devient trop désagréable pour vous, il vous suffit de retirer le dilatateur nasal, de vous moucher et de le remettre en place.


Plutôt respirer de l’air pur ou bien respirer ?

Avec de vrais filtres, la respiration nasale peut être perturbée. Comme le filtre est très fin, le débit d’air inspiré par le nez peut se trouver diminué. Si vous voulez continuer à obtenir un air de bonne qualité, vous devez faire plus d’efforts et inspirer et expirer plus vigoureusement. Cela peut être assez inhabituel au début. Il faut essayer d’empêcher l’organisme de chercher “la voie sans résistance” et de passer à la respiration buccale, car le filtre perd ainsi sa fonction. On peut s’entraîner à respirer consciemment par le nez, surtout si on le fait dès le début. 

La résistance plus élevée rend les filtres nasaux inadaptés à une utilisation sportive. Lors de la pratique sportive, il est important que vous obteniez assez d’oxygène et un filtre ne serait qu’un obstacle. Même pour une utilisation nocturne, il faut un peu de temps pour s’habituer au filtre à air. Un filtre en mousse pourrait être plus utile dans ce cas.

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Comment ne pas dormir sur le dos grâce à la thérapie positionnelle ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 07/07/2023

La langue qui se détend et tombe dans la gorge pendant le sommeil est une des causes fréquentes du ronflement. Ce problème ne survient cependant que lorsque vous dormez sur le dos. Par conséquent, vous devriez dormir sur le côté ou sur le ventre pour éviter de ronfler. Les dispositifs de thérapie positionnelle tels que les vestes ou les sacs à dos anti-ronflement sont une excellente solution.


Éviter la position sur le dos : utile en cas de ronflement de la langue uniquement

Le ronflement en position couchée sur le dos est le plus souvent lié au ronflement de la langue ou au ronflement de la base de la langue. Si les muscles de la langue se relâchent, la base de la langue s’enfonce dans le pharynx, à cause de la gravité. La base de langue provoque ainsi un rétrécissement, voire dans certains car un blocage, des voies respiratoires. Le flux d’air respiré doit passer par les endroits rétrécis. Cela provoque des turbulences qui font vibrer les tissus environnants dans le pharynx. Il en résulte le fameux ronflement.

Selon les estimations du Dr. Hartmut Grüger (Clinique du sommeil, Düsseldorf), la langue est responsable des ronflements nocturnes chez environ 30% des ronfleurs.


Oreillers, vestes ou sacs à dos anti-ronflement : plusieurs dispositifs, une seule approche

Dans le cas du ronflement sur le dos, la thérapie positionnelle est une excellente solution. Elle inclut tous les produits qui favorisent le sommeil en position latérale ou sur le ventre. En position dorsale, la gravité entraîne la base de la langue dans la gorge, mais ce n’est pas le cas en position latérale ou sur le ventre. 

Les produits de thérapie positionnelle sont des oreillers anti-ronflement, des vestes anti-ronflement ainsi que des sacs à dos. Ils agissent de la même manière que lorsque que votre partenaire vous pousse à vous tourner lorsque vous ronflez. Néanmoins, grâce à ces produits, ni vous, ni votre partenaire ne vous réveillerez au milieu de la nuit pour faire taire les ronflements. Ces derniers n’auront tout simplement pas lieu, étant donné que vous ne dormirez plus sur la dos.

Tous ces produits sont basés sur le même principe que “la princesse au petit pois”. Ils vous rendent la position dorsale très inconfortable et vous incitent donc à dormir dans une autre position, que ce soit sur le côté ou sur le ventre. 


Important : efficacité de la thérapie positionnelle

Il est important que vous sachiez que la thérapie positionnelle ne sera efficace uniquement dans le cas de ronflements impliquant la base de la langue, c’est-à-dire si vous ronflez sur le dos uniquement. Si vous ronflez également en position latérale, la thérapie positionnelle ne conviendra pas. Si vous souhaitez en savoir plus sur les solutions dans ce cas, faites notre test anti-ronflement.


Les solutions anti-ronflement “faites maison”

Certains sites Web donnent des conseils sur la façon de fabriquer vous-même des dispositifs de thérapie positionnelle. Par exemple, ils expliquent qu’il est possible de coudre une balle de tennis à l’arrière de votre pyjama. Cependant, cette méthode est désagréable et n’est pas recommandée, en particulier pour les personnes souffrant de mal de dos. Il y a aussi un risque que vous dormiez sur le dos, même avec la balle de tennis cousue. En effet, les pyjama ne sont pas assez serrés près du corps, et la balle de tennis peut alors glisser. 

La situation est différente pour les produits professionnels. Ils vous empêchent de changer votre position de sommeil en douceur, sans douleur, et sans vous réveiller. Un coussin d’air ou en mousse est incorporé à l’arrière des gilets et sacs anti-ronflements pour vous empêcher de dormir sur le dos. Les produits professionnels peuvent également être adaptés individuellement à votre corps à l’aide de différentes sangles abdominales et bretelles. Celles-ci sont rembourrées pour qu’elles soient confortables et qu’elles ne blessent pas votre peau. Le matériau spécial empêche aussi l’accumulation de chaleur.


Thérapie positionnelle : une solution efficace sur le long terme

A l’aide des produits de thérapie positionnelle, vous pouvez également modifier votre comportement pendant le sommeil. Ils agissent alors comme un entraînement régulier à ne pas dormir sur le dos. Si les vestes ou les sacs à dos sont portés pendant plusieurs mois, le cerveau s’habitue à dormir dans une position latérale. Il se peut que les patients n’aient plus besoin de ces dispositifs au bout d’un certain moment parce qu’ils se sont habitués à dormir sur le côté. Ils dorment désormais automatiquement dans cette position.


Une solution contre l’apnée du sommeil dépendante de la position

La thérapie positionnelle a également sa place dans la thérapie du ronflement pathologique (apnée obstructive du sommeil). Dans le cas d’un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) dépendant de la position, l’arrêt respiratoire est déclenché par l’enfoncement de la base de la langue dans la gorge. Dans ce cas, les produits de prévention de la position dorsale sont une thérapie alternative à d’autres thérapies contre l’apnée du sommeil, telles que la pression positive continue (PPC).

Dans le cas d’apnée du sommeil légère à modérée, ces produits ont le même effet sur l’indice d’apnée hypopnée (IAH) que le traitement par PPC. Le nombre de pause respiratoires par heure a été en moyenne réduit à moins de cinq.


Les oreillers anti-ronflement

Bien que les ceintures, les gilets et les sacs à dos soient plus courants contre le ronflement, des oreillers de positionnement et des oreillers latéraux spéciaux peuvent aussi aider contre le ronflement.

Ces oreillers ont une élévation au milieu, ce qui vous empêche également de dormir confortablement en position dorsale. Au lieu de cela, la tête roule automatiquement d’un côté ou de l’autre lorsque vous dormez, vous forçant à dormir dans la position latérale. Les oreillers soutiennent la tête, soulagent le cou et assurent que vous ne ronfliez pas. Un oreiller anti-ronflement se compose d’une mousse à mémoire de forme confortable et est enveloppé dans une housse douce et agréable pour la peau.

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Combien d’heures de sommeil pour être en bonne santé ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 07/07/2023

Quelle est la durée de sommeil idéale pour être en forme et plein d’énergie le lendemain ? Il existe cette croyance commune selon laquelle nous devrions dormir au moins 8 heures par nuit. Cependant, la majorité de la population dort entre 6 et 7 heures par nuit seulement. Découvrez dans cet article combien d’heures de sommeil vous avez réellement besoin !

Si l’on en croit les études médicales sur le nombre d’heures de sommeil idéal, vous constaterez que sept heures de sommeil constituent une durée optimale. Les études ont également montré qu’un manque de sommeil d’à peine 20 minutes peut nuire à la performance et à la mémoire. Les troubles du sommeils ont aussi pour conséquence une fatigue diurne accrue, un manque de concentration et une mauvaise humeur. D’un autre côté, trop de sommeil n’est pas bon pour autant, et est même considéré comme un facteur de risque pour le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires.


Le chiffre magique pour un sommeil réparateur !

La plus grande étude sur la durée optimale du sommeil est probablement celle réalisée à l’Université de Californie à San Diego, avec plus d’un million de participants sur une période de 6 ans.

Les résultats montrent que le chiffre magique correspond au nombre d’heures de sommeil nécessaire. Le taux de mortalité des sujets ayant dormi environ 7 heures par nuit était inférieur à celui des sujets ayant dormi pendant des périodes plus courtes ou plus longues. Selon le Dr. Kripke, qui a accompagné l’étude, tout le monde devrait essayer de dormir entre 7 et 8 heures. Nous pouvons donc considérer ce nombre d’heures de sommeil comme la durée optimale de sommeil.

L’étude a également révélé que nos capacités cognitives s’améliorent lorsque nous dormons pendant au moins sept heures. Cela signifie qu’après 7 heures de sommeil, nous voyons et apprenons mieux, nous nous orientons et percevons mieux les choses, et sommes encore plus créatifs. Ces capacités se détériorent lorsque nous dormons plus de 8 heures ou moins de 7 heures. De plus, le risque de diabète et d’obésité augmente chez les personnes qui dorment plus de 8 heures.

La durée idéale d'une nuit de sommeil

L’âge détermine le nombre d’heures de sommeil nécessaires

Cependant, ne tenez pas le chiffre 7 pour acquis. Le nombre d’heures de sommeil optimal varie aussi en fonction de l’âge.

Il est tout à fait normal que les personnes de plus de 65 ans se sentent complètement reposées après 5 à 6 heures de sommeil. Les enfants de 6 à 13 ans, par contre, ont besoin d’environ 9 à 11 heures de sommeil, car le sommeil réparateur est important lors de l’apprentissage. En effet, pendant le sommeil, le cerveau stocke et traite ce qu’il a appris. Les adolescents devraient dormir entre 8 et 10 heures par nuit, car leur corps subit des changements hormonaux importants.

La durée optimale recommandée de 7 heures de sommeil est donc destinée aux adultes de 18 à 64 ans.

La durée idéale de sommeil varie selon l'âge

Conseil d’expert : comment déterminer votre durée de sommeil idéale ?

Découvrez le nombre d’heures de sommeil dont vous avez besoin pour rester en forme ! Trouver un sommeil réparateur dépend fortement des caractéristiques de votre corps. C’est pourquoi il n’existe pas de durée universelle pour tous les individus. Nous vous expliquons comment déterminer vous-même votre propre durée de sommeil idéale.

Il est préférable de faire cela lorsque vous êtes en vacances, et que vous n’avez pas besoin de vous lever le matin pendant au moins 3 jours de suite. Allez vous coucher quand vous êtes fatigué. Evitez l’alcool et les cigarettes le soir. Dormez jusqu’à ce que vous vous réveillez sans réveil et que vous vous sentiez bien reposé. Pendant 3 jours, comptez le nombre d’heures que vous avez dormi. Déterminer une valeur moyenne aussi précise que possible. Cette valeur indique le nombre d’heures dont votre corps a besoin pour un sommeil réparateur, afin que vous puissiez commencer la journée reposé et en forme.

Si vous avez des difficultés à déterminer la durée optimale de votre sommeil parce que vous souffrez de troubles du sommeil, un professionnel de santé spécialisé dans le sommeil pourrait vous prescrire une thérapie du sommeil.

Essayez de respecter ces horaires, même en dehors de vos vacances. Pour ce faire, vous devez créer un environnement de sommeil optimal. Essayez de ne pas dormir plus d’une ou deux heures de plus, surtout les week-end. Cela vous aidera à mieux vous endormir le soir et à vous lever plus facilement le matin.


La qualité du sommeil est aussi importante

La quantité de sommeil n’est pas la seule variable qui va jouer sur votre niveau d’énergie. La qualité du sommeil est également importante et vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour vous assurer d’avoir un sommeil paisible.

Les facteurs pouvant perturber votre sommeil peuvent inclure le ronflement (de soi ou de son partenaire), les douleurs nocturnes (comme les douleurs articulaires), ou un rythme de sommeil perturbé. 

Par ailleurs, le ronflement ne doit pas être pris à la légère. Le ronflement pathologique se manifeste souvent par le fait que la personne se réveille complètement épuisée, malgré des heures de sommeil suffisantes. Dans ce cas, un test de ronflement (ou une visite chez un ORL, et éventuellement un test du sommeil à domicile), ainsi que des aides anti-ronflement telles que des orthèses d’avancée mandibulaire ou des dilatateurs nasaux vous permettront d’améliorer rapidement vos habitudes de sommeil.

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Déterminer la cause de vos ronflements : le meilleur moyen de les combattre

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

Vous ne le saviez peut-être pas, mais tous les ronfleurs ne ronflent pas pour les mêmes raisons. Les solutions contre le ronflement ne sont donc pas universelles. Toutefois, il est possible de faire une distinction globale entre les ronflements d’origine nasale (le remède : souvent un dilatateur nasal), les ronflements causés par la langue (le remède le plus courant : une orthèse anti-ronflement), le ronflement buccal (la solution : un embout buccal anti-ronflement) et enfin les ronflements du pharynx (remède : un appareil dentaire anti-ronflement). La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire d’être médecin pour déterminer de quel type de ronflement vous souffrez.

Cet article vous présentera les moyens d’identifier vos troubles du sommeil et l’origine de vos ronflements et vous présentera les solutions contre les ronflements et inversement, quels comportements les favorisent. Dans tous les cas, vous devez être très vigilant si vos ronflements s’accompagnent d’apnée du sommeil. Si c’est le cas, il faut impérativement consulter un médecin, voire un spécialiste, car il se pourrait que vous souffriez d’apnée obstructive du sommeil, qui présente de sérieux risques pour la santé.


Les ronflements d’origine nasale : les solutions

Le bruit

Le bruit de ces ronflements est constant et léger, ou bien comme un grondement qui roule. Il peut également s’apparenter au sifflement d’une bouilloire.


S’auto-diagnostiquer

Déterminez si vous avez des difficultés à respirer par le nez lorsque vous êtes réveillé. Si c’est le cas, vos ronflements sont probablement aussi dus à un problème du nez. L’inverse est également vrai : si vous respirez par le nez sans problème pendant la journée, il est peu probable que vos ronflements soient dus à une obstruction du nez.

Les ronfleurs du nez souffrent souvent d’une bouche sèche, de mauvaise haleine ou de maux de tête.


Les causes

Les personnes souffrant d’une déficience de la respiration nasale ont souvent des voies respiratoires trop étroites au niveau du nez. La cause peut en être anatomique (par exemple une cloison nasale déviée), mais aussi une allergie ou un rhume.


Les solutions

Dilatateurs nasaux

Ils élargissent les narines et améliorent ainsi la respiration.

Sprays nasaux

Ils nettoient le nez en éliminant les mucosités et sont particulièrement efficaces en cas d’allergies ou de rhume.

Interventions chirurgicales

Elles sont souvent inévitables en cas de troubles respiratoires importants d’origine anatomique (ils peuvent causer des ronflements très sonores).


Interventions chirurgicales

Elles sont souvent inévitables en cas de troubles respiratoires importants d’origine anatomique (ils peuvent causer des ronflements très sonores).


Les ronflements causés par la langue : les solutions

Le bruit

Ce type de ronflement est irrégulier et souvent plus aigu que les ronflements typiques. Vous pouvez écouter un exemple de ronflement dû à une langue plus volumineuse que la moyenne, qui déplace les voies respiratoires External link icon.


S’auto-diagnostiquer

Déterminez si vous ne ronflez que sur le dos. Si c’est le cas, vous souffrez probablement de ronflements causés par la langue (ou ronflement rétro-basi-lingual). Certaines caractéristiques anatomiques, telles qu’une rétrognathie (un menton fuyant) ou une grosse langue sont des indicateurs de ce type de ronflements.


Les causes

Les ronflements causés par la langue n’ont lieu quasiment qu’en position allongée sur le dos. Lorsque les muscles de la langue se relâchent, la partie arrière de la langue (la base de la langue) glisse à l’arrière de la gorge et obstrue les voies respiratoires à ce niveau.


Les solutions

Les orthèses anti-ronflement

Également nommées orthèses d’avancée mandibulaire, elles avancent la mâchoire inférieure, ce qui empêche la langue de glisser dans le pharynx.

Les thérapies positionnelles

Elles comprennent les produits tels que les ceintures, sacs à dos ou oreillers anti-ronflement. Ces produits visent à empêcher la position allongée sur le dos.


Le ronfleur buccal

Le bruit

Le ronflement est un grondement constant ou léger. Il rappelle le bruit d’une voile qui bat au vent. Vous pouvez écouter ici un exemple audio de ronflement de la bouche External link icon dû à des amygdales palatines hypertrophiées. De plus, l’on entend le bruit de ronflement provoqué par la luette External link icon.


S’auto-diagnostiquer

Déterminez si vous ronflez également la bouche ouverte. Si vous ne ronflez généralement que la bouche ouverte, vos ronflements sont considérés comme venant de la bouche.

Vous pouvez aussi essayer de reproduire un bruit de ronflement en gardant la bouche ouverte. S’il fait le même bruit que vos ronflements nocturnes, il est très probable que vous soyez un ronfleur buccal. Pour déterminer cela, il vous faudra un partenaire qui puisse analyser vos ronflements.


Les causes

Dans le cas des ronfleurs buccaux, la zone de transition entre la cavité buccale et la gorge est rétrécie par les tissus mous. Ces tissus, relâchés pendant le sommeil, vibrent lors du passage de l’air à chaque respiration, ce qui provoque les ronflements.

Une mauvaise respiration nasale peut être un des facteurs déclenchant des ronflements buccaux. Si votre nez ne laisse pas passer suffisamment d’air pendant votre sommeil, vous commencerez automatiquement à respirer par la bouche. Si les tissus des gencives s’affaiblissent, cela entraînera de surcroît des ronflements buccaux.


Les solutions

L’embout buccal Somnipax

Cet embout buccal vous empêche de respirer par la bouche.

Les dilatateurs nasaux

Ils améliorent la respiration nasale et préviennent ainsi une respiration par la bouche.

L’intervention chirurgicale

Elle vise à resserrer les tissus de la zone du pharynx, notamment le voile du palais.


L’intervention chirurgicale

Elle vise à resserrer les tissus de la zone du pharynx, notamment le voile du palais.


Les ronflements du pharynx (décrits ici avec une apnée du sommeil)

Le bruit

Les ronflements sont très sonores. Ils peuvent toutefois être suivis de longs moments de silence (20 secondes, voire plus). Souvent, ces ronflements sont décrits comme étant irréguliers.


S’auto-diagnostiquer

Si vous ronflez toujours, indépendamment de votre position (sur le dos, le ventre et le côté) et si votre respiration s’interrompt à intervalles réguliers, cela suggère un ronflement buccal accompagné d’apnées du sommeil. D’autres symptômes sont : une respiration irrégulière, un indice de masse corporelle élevé (>25) ou au moins une réponse positive (correspondant à une probabilité moyenne ou haute) au questionnaire de somnolence d’Epworth. Les apnées du sommeil sont dangereuses et vous devez vous faire examiner par un médecin.


Les causes

Les tissus des cavités buccale et pharyngienne se relâchent dans le sommeil et tombent dans les voies respiratoires, ce qui les obstrue. Par conséquent, l’air inspiré passe difficilement, voire pas du tout, ce qui provoque des arrêts respiratoires. Lorsque le corps s’en rend compte, il déclenche un “redémarrage” : les muscles se contractent et les voies respiratoires se libèrent. Ce phénomène peut se répéter plusieurs fois par nuit et rend la respiration irrégulière.


Les solutions

Un appareil à pression positive continue (CPAP/PPC)

Il consiste en un appareil (CPAP/PPC) relié à un masque par un tuyau. Il permet d’insuffler de l’air sous pression dans vos voies respiratoires, ce qui garantit ainsi la régularité de votre respiration.

Traitement EPAP (pression des voies aériennes positive expiratoire nasale)

Ce dispositif est mieux connu sous le nom de «Provent». Deux petites valves sont placées dans les narines et permettent d’inspirer librement. L’expiration, elle, est ralentie, de sorte que les voies respiratoires se dilatent et restent ouvertes.

Thérapie par stimulation des voies aériennes supérieures

Cette thérapie pourrait être efficace chez les ronfleurs « du pharynx ». Un pacemaker est placé sous la langue où il envoie des décharges électriques. Celles-ci contractent alors les muscles de la base de la langue et permettent de libérer les voies respiratoires.


Il y a également d’autres moyens de lutter contre les ronflements : par exemple, il peut être utile d’améliorer son hygiène de vie. Certaines habitudes et certains comportements favorisent ou renforcent les ronflements, ainsi que l’apnée obstructive du sommeil. Inversement, en éliminant vos mauvaises habitudes, les symptômes correspondants peuvent être soulagés.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

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Voici pourquoi vous devriez respirer par le nez

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

Si vous pensez qu’il n’y a aucune différence entre le fait de respirer par le nez ou par la bouche, détrompez-vous ! Nous vous expliquons dans cet article les avantages d’une respiration nasale, le lien entre respiration et ronflements, et vous donnons des conseils sur les solutions qui vous permettent de respirer à pleins poumons.


Que se passe-t-il lorsqu’on respire ?

Respirer est essentiel à la vie. Les êtres humains prennent environ 14 inspirations par minute au repos, et ce, de façon complètement automatique et inconsciente. Chaque inspiration normale vous fait absorber un demi-litre d’air, et pendant un effort, cette quantité peut être dix fois plus élevée ! Au total, nous respirons 12.000 litres d’air par jour.

Nous inhalons l’oxygène présent dans l’air environnant. Cet oxygène passe dans le sang à travers les alvéoles pulmonaires, avant d’être distribué aux organes. Nos cellules dépendent de cet oxygène. C’est le seul moyen de réaliser des processus vitaux pour notre corps, tels que la production d’énergie dans les cellules (respiration cellulaire). Le corps métabolise ainsi du dioxyde de carbone, expiré à la fin de ce processus. C’est le principe des échanges gazeux vitaux.


Il y a respirer et respirer

L’air inspiré peut entrer dans les poumons de deux manières différentes. D’une part, il peut entrer par le nez, ce qu’on appelle la respiration nasale. Les médecins parlent de respiration physiologique.

Si le nez se bouche, l’air inspiré entre par la bouche ouverte, passe à côté de la langue et du palais, entre dans la gorge et dans les poumons à travers la trachée. C’est ce qu’on appelle la respiration orale.

Il est bien meilleur pour la santé de respirer par le nez que par la bouche. La respiration nasale remplit de nombreuses fonctions qui sont importantes pour l’organisme dans son intégralité :


Protection contre les particules étrangères et pathogènes

L’intérieur du nez, c’est à dire les passages nasaux et les cornets nasaux, contient une muqueuse très particulière, qui compte de nombreux poils microscopiques et mobiles. Ces cils bloquent toutes les particules comprises dans le flux d’air, telles que les particules de poussière et de saleté, mais aussi les germes et pathogènes. Ces petits poils piègent ainsi les corps étrangers.

Une fois qu’une particule se retrouve bloquée dans le nez, un film visqueux l’absorbe. Ce dernier a une fonction de nettoyage, il élimine les petites impuretés et particules et les transporte vers la sortie. En outre, la muqueuse du nez produit des protéines particulières et diverses enzymes. Elles ont une fonction de protection et de défense.


« Climatisation » et humidification de l’air

La muqueuse nasale joue encore un autre rôle important : elle amène l’air à la température du corps (environ 34 degrés Celsius), tout en l’humidifiant. Même si la température extérieure est de -10°C, l’air inspiré atteint plus de 30°C avant d’arriver aux poumons. Par temps froid, le sang afflue dans les tissus mous du nez, ce qui fait enfler la muqueuse nasale. L’air froid est réchauffé quand il passe au travers de ce coussin de muqueuse, avant d’entrer dans les voies respiratoires profondes. À l’inverse, lorsque l’air est extrêmement chaud et sec, il se refroidi s’humidifie lorsqu’il entre dans le nez.


Un meilleur apport en oxygène

Enfin, la respiration nasale a un avantage décisif sur la respiration orale : l’apport en oxygène. Lorsqu’on respire par le nez, le sang a une saturation en oxygène supérieure de 10 à 15 %. Cela signifie que notre sang contient davantage d’oxygène et que nos organes sont mieux approvisionnés, recevant davantage de ce gaz vital.

Cela s’explique par la formation de monoxyde d’azote (NO) dans les sinus, un gaz transporté automatiquement dans les poumons lorsqu’on respire par le nez. Le monoxyde d’azote remplit de nombreuses fonctions importantes : il élargit les vaisseaux sanguins et facilite la perfusion des alvéoles pulmonaires, entre autres. Ainsi, le sang absorbe davantage d’oxygène et les organes reçoivent davantage d’oxygène. Il a également un effet relaxant sur les muscles respiratoires, et inhibe l’inflammation.


Respiration nasale et ronflements

Lorsqu’on a des difficultés à respirer par le nez, cela peut causer des problèmes de ronflements. Si le nez est rétréci ou déformé, par exemple en raison d’un rhume ou d’une spécificité anatomique telle que des polypes ou autres, la résistance respiratoire augmente. Dans ce cas, il est difficile d’inspirer et d’expirer par le nez. Ces résistances et rétrécissements sur le passage de l’air provoquent des turbulences dans le flux d’air, ce qui fait vibrer les tissus environnants. Le bruit qui résulte de ces vibrations est le ronflement.

Souvent, les problèmes de respiration nasale ne sont qu’une des nombreuses causes des ronflements. Si vous n’inspirez pas assez d’air par le nez pendant le sommeil, votre corps passe inconsciemment à une respiration orale. Cela favorise en conséquence les ronflements de la bouche : une forme de ronflements qui apparaît lorsque les flux d’air inspirés font vibrer les tissus du palais.


Solutions pour mieux respirer par le nez

  • Les dilatateurs nasaux et bandelettes nasales élargissent les narines et améliorent la respiration.
  • Les sprays nasaux libèrent le nez du mucus et des sécrétions, et sont notamment utiles en cas de rhume et d’allergies.
  • Souvent, l’opération chirurgicale est inévitable en cas de restrictions anatomiques graves entravant la respiration (par exemple une cloison nasale déviée ou des cornets nasaux trop larges, ou encore des polypes).
Auswahl an Nasenspreizer, Nasendilatator und Nasenklammer

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Remèdes contre le ronflement : les astuces de grand-mère anti-ronflement

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 07/07/2023

Il n’y a pas forcément besoin d’un produit très cher pour maîtriser ses ronflements. Il existe aussi des remèdes contre le ronflement qui peuvent vous aider à retrouver des nuits paisibles. Découvrez les trucs et astuces de grand-mère et ce que peuvent vous apporter ces solutions !


Huile anti-ronflement, spray anti-ronflement, bains de nez

Les huiles anti-ronflements sont généralement à base de plantes. Leurs ingrédients sont naturels. Il s’agit généralement d’un mélange d’huiles essentielles. Cette huile s’utilise sous forme simple, ou sous forme de spray ou bain de bouche. Elle s’applique soit directement sur le palais, comme une teinture-mère, soit en pulvérisation dans la gorge, ou en gargarisme, diluée avec de l’eau.

Le principe est d’humidifier le palais avec une sorte de salive artificielle, et les huiles essentielles qu’elle contient permettent d’accroître la tension dans les tissus. Si, par exemple, le palais mou est en tension, il ne peut plus vibrer sous l’effet d’un flux d’air entrant. Ainsi, il est possible de prévenir les ronflements en « huilant », pour ainsi dire, la « scie », avec de l’huile anti-ronflement.

Il n’y a pas de preuves scientifiques que les produits à base d’huiles essentielles fonctionnent vraiment, mais les huiles anti-ronflement n’en ont pas moins gagné une certaine popularité. Généralement, elles ne sont pas utilisées en traitement de première ligne, mais viennent plutôt en complément des autres solutions, tels que les embouts buccaux et dilatateurs nasaux. Les huiles essentielles peuvent notamment avoir un impact positif et aider à réduire les ronflements dans les cas de difficultés à respirer par le nez (un facteur déclenchant souvent les ronflements du nez). Ce sont donc de bons remèdes contre le ronflement.


À faire soi-même – fabriquez votre huile anti-ronflement

Mélangez un verre d’huile d’olive avec 50 grammes de Rue des jardins (ou ruta graveolens) dans un récipient hermétique. Laissez macérer ce mélange dans un endroit à l’abri de la lumière pendant deux semaines. Appliquez ensuite dans le nez et la gorge avant de vous coucher. Vous avez votre remède contre le ronflement fait maison !

Recette d'huile essentielle maison

Des huiles essentielles pour un nez libéré : les inhalateurs

Les ronflements sont souvent causés par un nez bouché. Un remède contre le ronflement connu contre les nez bouchés est l’inhalateur. Il existe des inhalateurs spéciaux, très doux à l’utilisation, qu’on trouve en pharmacie. Ils pulvérisent de l’eau, de sorte que la vapeur d’eau atteint non seulement le nez et les voies respiratoires supérieures, mais aussi les voies respiratoires profondes et les bronches. C’est particulièrement utile en cas de toux sévère. Si vous ne souhaitez pas acheter d’inhalateur, il est possible d’en faire un à la maison.


À faire soi-même – un inhalateur maison

Versez de l’eau chaude (50 à 60°C) dans une casserole. Ajoutez des huiles essentielles. Parmi celles qui conviennent, citons l’eucalyptus, le pin, l’épinette ou l’huile d’arbre à thé. Ensuite, penchez-vous au-dessus de la casserole et placez une serviette au-dessus de votre tête. Inspirez les vapeurs d’eau par le nez, pendant 10 à 20 minutes.

Une femme inhale les vapeurs de thé

Si vous ne tolérez pas l’inhalation, vous pouvez utiliser la méthode suivante :

Remplissez d’eau un petit bol et ajoutez 20 gouttes d’huile d’eucalyptus pure. Placez le bol près de votre lit et profitez du calme et de la tranquillité pendant la nuit. Vous pouvez également placer près de vous, par exemple sur votre table de chevet, un oignon coupé en deux et sur lequel vous aurez parsemé du sel. Et voilà ! Vous avez désormais vos remèdes contre le ronflement faits-maison !


Attendre et boire du thé

tasse de thé

Le fait de boire du thé, notamment avant de vous endormir, peut soulager les ronflements. Les tisanes d’ortie, tilleul, sauge et arnica sont particulièrement intéressantes. La tisane d’ortie est particulièrement indiquée lorsque les ronflements sont provoqués par une allergie au pollen, c’est à dire lorsque les muqueuses sont enflées et que vous n’arrivez pas à respirer librement par le nez. La sauge, elle, est utile en cas de problèmes respiratoires d’ordre général.


Changez votre position pour dormir

Grand-maman le savait déjà : les ronflements sont étroitement liés à la position dans laquelle vous dormez. D’une part, cela dépend de l’orientation (sur le dos, le côté ou le ventre), et d’autre part, de l’inclinaison du corps (que vous dormiez parfaitement à plat ou bien le haut du corps légèrement surélevé). Vous risquez davantage de ronfler si vous dormez sur le dos que sur le côté ou le ventre. Toutefois, vous pouvez réduire le risque de ronflements en dormant avec le haut du corps légèrement redressé. Pour cela, il suffit que le haut du corps (au-dessus du bassin) soit surélevé de quelques centimètres. En effet, lorsque vous êtes un peu redressé, la pression sur les tissus des voies respiratoires diminue. Lorsque vous êtes complètement à plat, les muqueuses du nez et du pharynx enflent, et commencent à entraver la respiration. Vous pouvez vous servir d’oreillers empilés sous le dos, ou encore utiliser un traversin. Sur les lits de très haute qualité, vous pouvez régler la position du matelas directement. Il existe aussi des dispositifs de thérapie positionnelle tels que des oreillers anti-ronflement ou encore des gilets spéciaux qui inciteront votre corps à dormir sur le côté.


Conseils :

Veuillez prendre note du fait qu’il ne faut pas utiliser de produits, même naturels, sans consulter votre médecin ou pharmacien. Par conséquent, informez-vous soigneusement et discutez de vos ronflements avec les professionnels de santé experts dans le domaine.

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Pourquoi ronfle-t-on ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 30/07/2023

Nous souhaitons expliquer à toutes les personnes concernées ce qui cause le ronflement, pourquoi ces bruits se produisent et ainsi contribuer à apporter une plus grande clarté concernant ce phénomène ennuyeux.

Il n’est pas si facile de décrire exactement le ronflement. Le terme général “ronflement n’est en tout cas ni médical, ni scientifique, mais plutôt un terme collectif courant désignant tous les bruits de cliquetis et de grognements durant le sommeil, liés à la respiration. Le ronflement n’intéresse la médecine que lorsqu’il est un effet secondaire d’autres maladies, appelés troubles respiratoires liés au sommeil. Mais alors, pourquoi ronfle-t-on ?


Est-ce simplement une forte respiration ou de vrais ronflements ?

Chaque enfant sait comment ronfler dès son plus jeune âge. Lorsque les enfants font semblant de dormir, ils imitent rapidement les ronflements très forts.

Ce qui est tout à fait clair pour l’oreille non entraînée d’un enfant n’est plus aussi clair dans le domaine de la médecine. La principale question qui n’a pas encore été clarifiée est : “Quelle est la différence entre une forte respiration et le ronflement pendant le sommeil ? Beaucoup d’entre nous connaissent le problème, surtout quand nous avons un rhume. La congestion nasale entraîne une respiration forte. Parfois, notre respiration siffle, ou même fait des bulles lorsque nous souffrons d’un rhume. Mais est-ce qu’il s’agit en fait de ronflement ? La réponse est : peut-être ! En tout état de cause, la médecine ne donne pas de réponse claire, tant que le ronflement n’est pas pathologique. Par conséquent, il n’existe toujours pas de ligne directrice qui, par exemple, classerait le ronflement en fonction d’un niveau de bruit particulier (dB).

La Société allemande pour la recherche sur le sommeil et la médecine du sommeil (Die Deutsche Gesellschaft für Schlafforschung und Schlafmedizin, la DGSM) a cependant inclus au moins une “définition négative” du ronflement simple dans ses directives ICD-10. En termes simples, le ronflement est tout ce qui reste après avoir filtré un éventuel trouble respiratoire lié au sommeil.

Le ronflement primaire

Le ronflement primaire ou habituel est défini par les bruits respiratoires qui se produisent pendant le sommeil, qui existent presque toutes les nuits, mais qui ne perturbent pas la régulation de la circulation ou la teneur en oxygène artériel et qui s’accompagnent d’une augmentation du nombre de réactions d’éveil (du sommeil) dans l’EEG (ICD-10 : R06.5).


Ronflement pathologique ou simple ronflement primaire ?

Dans tous les cas, la médecine ne se concentre pas sur l’intensité des ronflements, mais sur les causes du ronflement. Si les bruits de ronflement très forts sont le résultat d’un trouble respiratoire lié au sommeil, alors les médecins commencent à s’y intéresser ! Ils examinent les causes sous-jacentes du ronflement et déterminent si celle-ci est de nature pathologique. Ces formes particulières de ronflement pathologique sont définies médicalement.

Troubles respiratoires liés au sommeil

Si le ronflement se produit parce que les voies respiratoires à l’arrière de la gorge s’affaissent ou sont désalignées et que le ronfleur subit par conséquent une interruption de la respiration, il s’agit alors d’un trouble respiratoire lié au sommeil. La médecine a défini cette forme particulière de ronflement comme étant le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS), qui est semblable au ” syndrome de résistance des voies respiratoires supérieures ” (SRVS). Ces formes de ronflements pathologiques sont cependant relativement rares.


Le ronflement primaire

Dans la plupart des cas, le ronflement ne s’accompagne pas d’un trouble respiratoire lié au sommeil. La médecine ne définit pas plus en détail cette zone non pathologique du ronflement, mais l’appelle généralement “ronflement primaire” ou “ronflement habituel”. En d’autres termes, le ronflement primaire est tout bruit de vibration dans les voies respiratoires supérieures qui n’entraîne pas de troubles respiratoires pendant le sommeil. Ou encore plus simple : le ronflement primaire est tout ce qui reste si l’on soustrait les “mauvaises” formes de ronflement.

Cette forme “simple” touche la majorité des ronfleurs, mais elle n’est pas aussi banale qu’on pourrait le croire. Après tout, ronfler, c’est toujours perturber la respiration et le sommeil. De plus, elle peut s’accompagner de symptômes tels que la sécheresse de la bouche et la sécheresse buccale peut même entraîner des dommages aux dents. On soupçonne même (ce qui n’a pas été scientifiquement prouvé à ce jour) que le ronflement intense et primaire pourrait être un facteur de risque d’AVC.

Le ronflement primaire est connu sous de nombreux termes différents, parfois appelé ronflement primaire, parfois ronflement habituel ; mais des termes comme ronflement bénin, ronflement continu, ronflement rythmique, ronflement non apnéique ou même ronflement anodin sont également utilisés pour le décrire.


Les principales causes de ronflement

Pourquoi ronfle-t-on ? Que se passe-t-il exactement à l’intérieur du corps, quand on ronfle ? Malheureusement, il n’y a pas d’explication universelle, car le bruit dans les voies respiratoires peut se développer à différents points de la bouche, du nez ou de la gorge. Il n’y a donc pas qu’une seule cause, ni un seul type de ronflement. 

Cependant, tous les types de ronflements peuvent en fin de compte être attribués à deux causes majeures : la faiblesse des tissus et la formation d’une pression négative dans les voies respiratoires.

Les tissus mous dans les voies respiratoires

Les muscles non tonifiés ne sont pas seulement un problème ennuyeux associé à l’abdomen, aux jambes et aux fesses, mais aussi à la bouche et à la gorge ! Si les tissus à l’intérieur et autour des voies respiratoires manquent de fermeté et de tonus, le ronflement est favorisé. Les personnes présentant une faiblesse générale des tissus ont tendance à ronfler plus souvent.

Lorsque la personne est éveillée, toute la région de la gorge est sous tension musculaire et grande ouverte. Pendant le sommeil, les tissus se détendent et se relâchent. Il est même possible que la région de la gorge s’affaisse complètement pendant la phase de sommeil profond. Dans ce cas, les parois du pharynx se replient les unes sur les autres.


Ronflement dû aux vibrations

L’air qui circule par le nez dans la gorge, met en mouvement le tissu mou et celui-ci commence à vibrer. Ces vibrations provoquent des ronflements gênants. Ce qui se passe est semblable à l’effet d’un rideau qui gonfle devant une fenêtre ouverte.


Pression négative dans les voies respiratoires

À chaque inhalation, les poumons génèrent une légère pression négative dans les voies respiratoires. C’est tout à fait naturel et nécessaire pour respirer. Cette pression négative entraîne une légère contraction des voies respiratoires à chaque inhalation.

Si les tissus de la bouche et de la gorge sont détendus, c’est-à-dire relâchés, comme c’est le cas pendant notre sommeil, cela provoque un rétrécissement des voies respiratoires en raison de l’atmosphère négative. Des turbulences d’air, et donc des vibrations, se produisent aux endroits rétrécis. Ces vibrations deviennent audibles, souvent sous forme de bruits de ronflement très forts.

La pression atmosphérique négative dans les voies respiratoires peut être encore intensifiée par un rétrécissement du passage nasal ; ce rétrécissement peut être causé par des polypes, un élargissement des conques nasales ou par une déviation du septum. La respiration nasale sans gêne est donc une condition importante pour un sommeil paisible et sans ronflements.

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Comment arrêter de respirer par la bouche pour éviter les ronflements et la sécheresse buccale la nuit ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

En plus d’être mauvais pour la santé, il est dérangeant d’avoir la bouche sèche. Cela comporte des effets indésirables associés tels qu’une sécheresse buccale nocturne, une mauvaise haleine voire une inflammation. En outre, le fait de dormir la bouche ouverte peut provoquer des ronflements. Nous vous indiquons ici pourquoi il est préférable de dormir la bouche fermée la nuit, et comment y parvenir. Nous vous proposons également un aperçu des moyens efficaces de lutter contre les ronflements de la « bouche ouverte » : des embouts buccaux anti-ronflement qui vous empêchent d’ouvrir la bouche en dormant. Pour respirer par le nez sans souci, il est également possible d’utiliser des dilatateurs nasaux.

Il existe deux cas qui obligent le corps à respirer par la bouche : lorsque la respiration nasale est obstruée et lorsque le corps est sous pression. C’est le cas par exemple lorsqu’on sollicite le corps pour faire du sport, lorsqu’on est énervé ou stressé. Dans ces cas-là, la respiration nasale ne suffit plus à transporter suffisamment d’oxygène dans les poumons. On commence alors à respirer par la bouche, le plus souvent de façon inconsciente.


Respiration nasale vs respiration buccale

Le type de respiration la plus naturelle et physiologique est la respiration nasale, par le nez. Tous les jours, nous inspirons entre 12.000 et 36.000 litres d’air par le nez, en fonction de notre masse corporelle et de l’effort fourni. Cela correspond quasiment à la quantité d’air qu’il faut pour gonfler un château gonflable. La respiration nasale empêche (plus que la respiration buccale) les particules de poussière et de saleté, et même les germes et pathogènes, d’entrer dans le corps. En outre, lorsqu’on respire par le nez, le flux d’air est toujours amené à température corporelle avant d’arriver aux poumons. Lorsque l’air extérieur est froid, il est chauffé, et lorsqu’il fait chaud dehors, l’air inspiré est refroidi et humidifié lors du passage dans le nez.

En outre, la respiration nasale permet d’augmenter de 15 % le taux de saturation en oxygène dans le sang. Ainsi, la respiration nasale permet de mieux oxygéner les organes. C’est dû au monoxyde d’azote, également connu sous le nom d’oxyde azotique ou oxyde nitrique, qui est formé dans les sinus paranasaux et qui est transporté automatiquement aux poumons lorsque vous respirez par le nez. Le monoxyde d’azote remplit de nombreuses fonctions importantes. En effet, il élargit les vaisseaux sanguins et facilite la perfusion des alvéoles pulmonaires, entre autres. Ainsi, le sang absorbe davantage d’oxygène et les organes sont mieux approvisionnés en oxygène. Le corps se régénère mieux, et votre sommeil est de meilleure qualité.


La respiration buccale et ses conséquences

En revanche, le fait de respirer constamment par la bouche provoque des effets indésirables. La plupart des gens ne se doutent pas qu’en respirant par la bouche, on s’expose à des conséquences néfastes… Prenons par exemple la sécheresse de la bouche, ou xérostomie dans le jargon médical, causée par le fait d’avoir toujours la bouche ouverte. C’est plutôt désagréable, et ce n’est pas la seule des conséquences délétères d’une respiration buccale. Le fait de respirer par la bouche vous expose à de véritables problèmes de santé. Par exemple, cela dessèche le léger film de salive qui recouvre les dents. Cette couche de salive a une fonction protectrice essentielle pour la surface des dents. En effet, elle repousse les bactéries et empêche les bactéries de se répandre à la surface des dents, ce qui peut causer des caries. La xérostomie et les caries, elles, provoquent à leur tour des inflammations de la bouche et des muqueuses, qui peuvent être extrêmement douloureuses.

Lorsque la salive est en quantité insuffisante, la composition de votre flore bactérienne, ou flore buccale, se modifie. Les bactéries putréfiantes deviennent alors majoritaires, ce qui cause des odeurs désagréables. Que vous parveniez à remédier à votre respiration buccale ou non, il faut toujours intervenir en cas de sécheresse buccale, par exemple en utilisant des tablettes adhésives conçues pour lutter contre la xérostomie.

Ronflements causés par la bouche

En respirant par la bouche, on accroît le risque de ronfler. L’air inspiré par la bouche doit traverser un étroit passage anatomique, l’isthme du gosier, avant d’arriver aux poumons. Si les structures des tissus, par exemple un excès de muqueuses, des dépôts de graisse ou des amygdales dilatées obstruent cette zone, cela provoque des turbulences dans l’air inspiré, et des vibrations : les ronflements.

Mais même lorsqu’il n’existe pas de tissus obstruant le passage, c’est-à-dire lorsque la taille de l’isthme du gosier est normale, les ronflements peuvent être causés par la bouche. Toutefois, ce n’est le cas que lorsque les tissus du voile du palais ou les tissus de la luette se relâchent, ou qu’ils ne sont plus suffisamment « toniques ».

Pour mieux comprendre les ronflements causés par la bouche, essayez de visualiser ceci : la voile relâchée d’un voilier. Lorsque le vent souffle dans une voile qui n’est pas gonflée, elle commence à claquer et fait un bruit de battement. Dans le cas des ronflements causés par la bouche, lorsque l’air inspiré par la bouche (le vent) souffle contre les tissus mous (la voile), ceux-ci commencent à vibrer et produisent le bruit de ronflement.


Fermez la bouche ! – Dispositifs anti-respiration buccale

Que pouvez-vous faire pour éviter de respirer par la bouche?

Si vous n’avez pas (ou plus) de mal à respirer par le nez mais que vous continuez tout de même à ronfler par la bouche, nous vous recommandons d’utiliser un embout buccal anti-ronflement. Cet embout ressemble à un protège-dents de boxeur et se fixe à la mâchoire supérieure la nuit. Il permet de garder la bouche fermée pendant votre sommeil, ce qui empêche toute respiration buccale. Il élimine ainsi efficacement les ronflements causés par la bouche. Pour utiliser ces dispositifs, il faut absolument que vous puissiez respirer correctement par le nez, sans quoi votre apport d’air risque d’être interrompu occasionnellement pendant votre sommeil. Pour prévenir tout problème de respiration nasale, vous pouvez également associer l’embout buccal à un dilatateur nasal, par exemple.

Comme précisé, l’embout buccal se cale sur la mâchoire supérieure, comme un appareil dentaire. Il n’est pas fixé aux dents. L’embout buccal somnipax comprend deux trous d’air intégrés spécialement pour s’assurer que la pression de l’air dans la bouche ne devienne pas trop forte, sans quoi l’embout serait expulsé « comme un projectile, avec une force phénoménale ». Pour être précis, l’air en excès s’échappe par les ouvertures de façon contrôlée, sans pour autant que le corps recommence à respirer par la bouche.

Si l’embout buccal glisse pendant le sommeil, ou si vous avez l’impression de ne pas avoir assez d’air, vous pouvez tout simplement retirer l’appareil de votre bouche. L’embout a une forme étroite, il est donc très peu encombrant et très agréable à porter. Il est cependant trop grand pour être avalé accidentellement pendant votre sommeil.

À savoir: en cas de thérapie CPAP/PPC, la respiration buccale est dangereuse

Le fait de respirer par la bouche est problématique non seulement en cas de simple ronflements (c’est-à-dire non pathologiques), mais aussi en cas de thérapie CPAP/PPC pour ronflements pathologiques. Les patients qui utilisent un masque nasal ou à coussin nasal dans le cadre de leur thérapie CPAP/PPC sont souvent confrontés au même problème. En effet, leur respiration passe inconsciemment à une respiration buccale pendant leur sommeil. L’air inspiré par le nez s’échappe directement par la bouche, au lieu de rentrer dans les voies respiratoires et de parvenir aux poumons. Dans les cas extrêmes, cette « fuite par la bouche » peut rendre inefficace la thérapie CPAP/PPC. Dans ce cas, le patient peut de nouveau souffrir d’apnées. L’embout buccal permet de remédier à cela. Il garantit que votre bouche reste fermée, de sorte que l’air inspiré par le nez va jusqu’aux poumons puis est expiré de nouveau par le nez, le tout de façon contrlée. Ainsi, la thérapie CPAP/PPC peut fonctionner efficacement.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

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Difficultés à respirer par le nez : les solutions

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 20/06/2024

L’apparition des ronflements peut avoir différentes causes. Une respiration nasale fonctionnelle et fluide est une condition préalable à une nuit sans ronflement. Si vous avez des difficultés à respirer par le nez, si vos voies nasales sont rétrécies ou déformées, cela peut causer les bruits gênants que nous connaissons tous. Nous présentons différentes approches pour remédier aux ronflements, des dilatateurs de narines aux bains de nez.


Pourquoi a-t-on des difficultés à respirer par le nez ?

Si le nez est rétréci ou obstrué, par exemple en raison d’un gonflement de la muqueuse dans le cas d’un rhume classique ou d’une caractéristique anatomique telle que des polypes, des cornets nasaux élargis ou un septum nasal, la résistance des voies respiratoires augmente. En d’autres morts, on a du mal à inspirer et à expirer. Les obstacles et les rétrécissements entraînent des turbulences dans le flux d’air respiratoire, qui font ainsi vibrer les tissus environnants. Physiquement, ce mécanisme est comparable à celui d’une vanne d’air comprimé qui siffle.


Les conséquences d’une respiration nasale difficile

Dans de nombreux cas, une respiration nasale perturbée n’est pas la cause directe du ronflement, mais un facteur important. Lorsqu’une personne a des difficultés à respirer par le nez pendant son sommeil, elle passe inconsciemment à la respiration par la bouche. Cependant, cela favorise le ronflement oral, c’est-à-dire le ronflement, dans lequel le flux d’air respiratoire provoque la vibration des tissus du palais. La respiration par la bouche est non seulement gênante à cause du bruit, mais elle augmente également la probabilité d’infections, car le nez ne fonctionne pas correctement. Les bactéries et les virus présents dans l’air sont inhalés sans filtration dans les poumons, favorisant donc les infections.

Vous devez donc vous assurer que le nez n’est pas obstrué, afin d’assurer une respiration sans difficulté par le nez. Il existe différentes solutions pour cela.


Les solutions contre les difficultés à respirer par le nez

Spray nasal : xylométazoline

La xylométazoline, une substance utilisée dans les sprays nasaux, peut apporter un soulagement à court terme. Elle est souvent utilisée en cas de rhume.

La xylométazoline provoque une contraction des petits vaisseaux sanguins dans la muqueuse nasale, ce qui la fait désenfler. Ainsi, le nez n’est plus bouché, et la respiration est facilitée. Toutefois, il ne faut pas utiliser ces sprays nasaux plus longtemps qu’une semaine, car ils dessèchent la muqueuse et créent une dépendance. Il existe des alternatives au sel de mer ou aux huiles essentielles, qui devraient également décongestionner la muqueuse, et qui ne présentent pas de risque. Toutefois, il existe peu d’études scientifiques sur leur efficacité contre les ronflements.


Douche nasale

Les douches nasales aident à évacuer les sécrétions nasales en excès de la cavité nasale, surtout en cas de rhume. L’utilisation de sels dans l’eau a également pour but de réduire le gonflement de la muqueuse.

L’embout de la douche nasale est inséré dans l’une des narines. L’eau entre par une narine, et doit ressortir par l’autre. Le mucus qui obstruait le nez est éliminé. Par ailleurs, les rinçages nasaux aident également les personnes allergiques au pollen pendant la saison pollinique. Ainsi, vous n’aurez plus de difficultés à respirer par le nez.


Bandelettes nasales

Les bandelettes nasales se collent sur les arrêtes du nez et élargissent doucement les narines de l’extérieur. Les voies respiratoires, plus particulièrement les entrées du nez (atrium nasal), sont maintenues ouvertes.

Il y a quelques années, les bandelettes nasales étaient très populaires auprès des joueurs de foot, qui les portaient pendant les matchs. Il a été en effet prouvé scientifiquement qu’une meilleure respiration nasale permet une amélioration des performances allant jusqu’à 30 %


Dilatateurs nasaux / cônes nasaux

Les dilatateurs nasaux,ou cônes nasaux servent à dilater les narines et à les maintenir ouvertes. Contrairement aux bandelettes, ils agissent de l’intérieur. Il existe plusieurs types de dilatateurs nasaux. Les plus répandus sont ceux en forme d’aile et en forme de tube. Il existe aussi des formes et combinaisons spéciales, comme la forme de l’ancre.

Les dilatateurs nasaux, ou écarteurs de narines, peuvent aussi soulager les personnes souffrant d’allergies. Il existe des écarteurs nasaux spéciaux contenant un filtre en mousse, qui filtre l’air inspiré. Celui-ci réduit l’exposition au pollen, à la poussière de la maison et aux poils d’animaux, qui peuvent dessécher et irriter les muqueuses du nez.

ClipAir Nasenspreizer09

Un stent pour le nez

AlaxoLito External link icon est un stent conçu pour le nez. Les stents, ou endoprothèses, sont principalement utilisés en chirurgie du cœur pour ouvrir les artères bouchées. Ils consistent en une fine grille de métal de forme tubulaire qui étire ou élargit délicatement le vaisseau sanguin, en exerçant une pression contre sa paroi.

L’AlaxoLito est bien sûr plus gros que les stents pour le cœur, mais son principe est le même. Une fois inséré dans le nez, le maillage en métal s’élargit et écarte les voies respiratoires nasales. L’AlaxoLito peut être placé dans le nez par l’utilisateur et retiré le matin. Cet outil est particulièrement indiqué en cas de cornets nasaux trop larges.


Intervention chirurgicale

En cas de conditions anatomiques particulières au niveau du nez, une opération peut supprimer les difficultés à respirer par le nez, et ainsi les ronflements. Il s’agit par exemple de corriger une déviation de la cloison nasale ou de retirer des polypes. Toutefois, un médecin ORL expérimenté doit vous conseiller et vérifier soigneusement si une opération est indiquée dans votre cas et si elle peut remédier aux ronflements.

Souvent, l’opération peut être un succès sans pour autant éliminer les ronflements. Cela s’explique par le fait que souvent, les difficultés à respirer par le nez ne sont qu’une des diverses causes des ronflements. Voilà pourquoi le fait d’améliorer votre respiration nasale n’est qu’une première étape en vue d’une solution durable. L’opération chirurgicale peut aider, mais elle doit s’accompagner d’autres mesures.

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Comment lutter contre les ronflements ? Nos cinq conseils!

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 30/07/2023

Malheureusement, il n’y a pas de moyen universel d’arrêter de ronfler. C’est pourquoi la réponse à la question “comment lutter contre les ronflements ?” ne peut trouver de réponse simple. Les ronflements peuvent avoir plusieurs causes. Nous vous présentons ici cinq techniques reconnues sur le plan médical pour atténuer les ronflements.


Conseil n° 1 : améliorer la respiration nasale

Rares sont les cas où les ronflements sont causés uniquement par une mauvaise respiration nasale. Le plus souvent, les ronflements viennent du fond de la gorge (la solution est alors une orthèse anti-ronflement) ou dans la zone de transition entre les cavités buccale et pharyngienne (solution : un embout buccal anti-ronflement). Toutefois, les difficultés à respirer par le nez peuvent être un élément déclencheur et doivent toujours être prises en compte lorsque l’on cherche la meilleure solution. Pour résumer, vous ne résoudrez pas vos problèmes de ronflement tant que vous aurez le nez bouché.

L’appareil de référence pour bien respirer par le nez : le dilatateur nasal

Pour lutter contre les problèmes de ronflement, il est possible d’utiliser un  dilatateur nasal, ou écarteur nasal. Ce dispositif anti-ronflement améliore la respiration nasale et par conséquent, supprime les ronflements. Il consiste en deux petites arches ou canules en plastique reliées ensemble. Leur forme varie en fonction des fabricants. Il faut insérer délicatement chaque canule dans une narine, ce qui élargit et stabilise la narine ainsi que la partie antérieure de la cavité nasale. Ainsi, les voies nasales ne peuvent plus se refermer ni se contracter, même en cas de grandes inspirations. Votre respiration se fait librement, sans plus d’obstruction. Le terme médical désignant l’acte d’élargir un passage est “dilatation”, c’est pourquoi ces dispositifs sont appelés “dilatateurs nasaux”. Il existe une alternative aux dilatateurs nasaux : les bandelettes nasales. Elles se placent à l’extérieur du nez et servent à délicatement élargir les narines. Elles peuvent être tout aussi efficaces que les dilatateurs nasaux et fonctionnent sur le même principe. Toutefois, la colle sur la surface adhésive de la bandelette peut causer des réactions allergiques. De plus, l’effet dilatateur de ces bandelettes est moins important que celui des dilatateurs nasaux.

Pourquoi un nez bouché provoque des ronflements : une explication simplifiée

Commencez par visualiser la chose : vos poumons sont l’aspirateur, vos voies respiratoires sont le tuyau d’aspiration et votre nez est l’embout suceur. Si l’embout suceur (votre nez) est bouché, cela créera un vide dans le tuyau d’aspiration (vos voies respiratoires) puisque l’aspirateur (vos poumons) continue d’aspirer l’air. Le tuyau peut alors se contracter et provoquer des turbulences accompagnées de bruits étranges. Lorsque votre nez est bouché, la même chose se produit dans vos voies respiratoires ! Elles se compriment et des turbulences se produisent, faisant vibrer les tissus de la gorge et provoquant les ronflements.


Conseil n°2 : évitez de respirer par la bouche

La cause la plus répandue des ronflements est de respirer par la bouche pendant le sommeil. Une respiration buccale ne provoque pas seulement des ronflements, elle est également moins bonne pour la santé qu’une respiration nasale. C’est pourquoi il est important de corriger cette forme de ronflement de façon définitive.

Le moyen le plus efficace de lutter contre les ronflements est d’utiliser un embout buccal anti-ronflement. Il empêche l’utilisateur de respirer par la bouche et le contraint à adopter une respiration nasale, bien plus réparatrice. Un embout buccal ressemble fortement à un protège-dents de boxeur. Il se place entre les lèvres et les dents et s’ancre délicatement aux dents du haut. Cet embout buccal est fin, c’est-à-dire qu’il ne crée pas de constriction à l’usage et son port reste confortable. De plus, il est suffisamment grand pour ne pas risquer d’être avalé ou aspiré pendant le sommeil.

Une alternative à l’embout buccal est le bandeau anti-ronflement ou mentonnière. Il consiste en une sangle qui se porte autour du menton et s’attache au-dessus de la tête. Le bandeau est en matière élastique, ce qui permet d’exercer une tension sur la mâchoire et de l’empêcher de s’affaisser dans le sommeil. Ainsi, la bouche reste fermée.

Pourquoi la respiration buccale fait ronfler : une explication simplifiée

Visualisez les tissus de l’arrière de la gorge comme s’ils étaient la voile de bateau dégonflée. Lorsque le vent souffle contre la voile, elle commence à battre, ce qui cause des bruits de claquements. En cas de ronflement de la bouche, cela se traduit ainsi : lorsque l’air aspiré par la bouche (le vent) souffle contre les tissus relâchés (la voile),  l’air vibre et provoque ces ronflements caractéristiques.

Quelques notions de base : pourquoi est-il plus sain de respirer par le nez que par la bouche ?

La respiration nasale est la forme de respiration la plus naturelle et physiologique. Elle est plus efficace que la respiration orale quand il s’agit de bloquer le passage aux particules de poussières et autres corps étrangers, ainsi qu’aux germes et agents pathogènes. De plus, la respiration nasale permet de porter l’air respiré à la température du corps avant qu’il n’atteigne les poumons. Lorsque l’air extérieur est froid, son passage par le nez permet de le réchauffer, et lorsqu’il est trop chaud, le passage des voies nasales le refroidit et l’humidifie en même temps. De plus, une respiration nasale augmente la saturation en oxygène des globules rouges de 15%. Ainsi, les organes sont mieux fournis en oxygène et le corps se régénère plus facilement. En d’autres termes, le sommeil est plus réparateur. À l’inverse, si l’on ne respire que par la bouche, cela provoque un dessèchement de la bouche, une mauvaise haleine, une inflammation des muqueuses et également une augmentation de la formation de caries.


Conseil n°3 : dormez sur le côté

La deuxième cause la plus répandue des ronflements est l’affaissement de la langue. Lorsqu’elle s’affaisse et glisse à l’arrière de la gorge, elle obstrue les voies respiratoires pendant le sommeil. Que faire contre ce type de ronflements ? Puisqu’ils n’ont lieu que lorsque vous dormez sur le dos, ils peuvent être supprimés de façon efficace en adoptant une autre position pour dormir. L’idéal est de dormir sur le côté. A défaut, vous pouvez dormir sur le ventre. La thérapie positionnelle, à travers des dispositifs de positionnement, peut faciliter cette transition. Ces dispositifs peuvent vous empêcher de dormir sur le dos.

Dispositifs de positionnement avec une surface de contact limitée dans le dos, pour un meilleur confort d’utilisation

La thérapie positionnelle peut se faire avec tous les produits qui favorisent une position de sommeil sur le côté ou sur le ventre. Il s’agit avant tout des “sac à dos” de positionnement, des ceintures et sangles. Un élément en mousse est intégré sur la partie dorsale de ces sacs et ceintures de positionnement, ce qui empêche l’utilisateur de dormir sur le dos de façon confortable. Pour un sommeil plus confortable, il faut que la surface de contact de l’élément dans le dos soit relativement petite afin de ne pas vous faire transpirer de façon excessive. En effet, aux points de contact de l’élément en mousse, que ce soit avec la peau ou le tissu d’un pyjama, il n’y a plus de circulation de l’air.

Une alternative à ces dispositifs de thérapie positionnelle est d’utiliser un coussin de maintien. Ces coussins de maintien sont surélevés en leur centre et cela rend le sommeil inconfortable. La tête bascule donc automatiquement et inconsciemment d’un côté ou de l’autre pendant votre sommeil et vous finissez ainsi par dormir sur le côté.

Pourquoi le fait de dormir sur le dos vous fait ronfler : une explication simplifiée!

Visualisez la langue comme si c’était une avalanche. Lorsque l’avalanche dévale la montagne et bouche l’entrée d’un tunnel, par exemple, vous n’êtes quasiment plus en mesure de rentrer dedans ni d’en sortir. Les ronflements causés par la langue sont comparables. Si les voies respiratoires (l’entrée du tunnel) sont bloquées par la langue (l’avalanche) qui est tombée à l’arrière de la gorge, alors seule une petite quantité d’air peut entrer et sortir des voies respiratoires (le tunnel n’est plus accessible). Si les voies respiratoires sont complètement bouchées, l’air ne circule plus du tout. En cas de ronflements causés par la langue, cela peut se produire lorsque les voies respiratoires sont entièrement obstruées et que le patient souffre d’apnée obstructive du sommeil (SAOS).


Conseil n°4 : ajuster la position de la mâchoire

Le relâchement de la langue pendant le sommeil est la deuxième cause la plus répandue des ronflements (voir le conseil n°3, ci-dessus). Si la langue glisse à l’arrière de la gorge lorsque vous dormez sur le dos et provoque des ronflements de la langue, alors le problème peut être résolu en déplaçant la mâchoire inférieure vers l’avant. Pour cela, il existe des orthèses anti-ronflement, également nommées gouttières de protrusion ou orthèses d’avancée mandibulaire.

L’orthèse anti-ronflement doit être ajustée et confortable

Les gouttières de protrusion sont, grosso modo, divisées en deux grands groupes : les orthèses monoblocs et les orthèses biblocs. Les orthèses monoblocs consistent en un bloc qui peut être ajusté à votre mâchoire. Elles sont rigides, c’est-à-dire que la position de la mâchoire ne peut pas être modifiée par des ajustements, et lors de l’utilisation, la mâchoire est complètement immobilisée.

Les orthèses biblocs sont constituées de deux attelles, une pour la mâchoire supérieure et une pour la mâchoire inférieure. Chaque attelle peut être ajustée pour s’adapter à la mâchoire et les deux morceaux sont reliés par des élastiques. Les gouttières biblocs permettent une plus grande liberté de mouvement car il est possible de bouger la mâchoire inférieure de gauche à droite (toutefois, les mouvements d’avant en arrière et de haut en bas restent impossibles).

Les gouttières de protrusion déplacent la mâchoire inférieure vers l’avant et créent une tension dans les muscles de la langue et les tissus du pharynx. Ainsi, les voies respiratoires s’élargissent et l’air respiré peut entrer et sortir de la gorge sans obstacle. Les dentistes appellent “protrusion” ce déplacement vers l’avant de la mâchoire inférieure, c’est pourquoi ces appareils s’appellent “gouttière de protrusion”. Ces gouttières sont généralement en deux morceaux, un pour la mâchoire inférieure et l’autre pour la mâchoire supérieure. Chaque attelle est retenue par la rangée de dents qu’elle enveloppe.


Conseil n°5 : Renforcer les tissus du palais

Toutes les formes de ronflement s’accompagnent d’une faiblesse des tissus. Les tissus relâchés, dans la cavité buccale ou le pharynx, entrent en vibration lorsque l’air inspiré passe. Évidemment, ces tissus sont plus susceptibles de vibrer s’ils sont mous et relâchés, plutôt que fermes. Si vous favorisez un raffermissement de ces tissus, cela peut efficacement réduire voire supprimer les ronflements. Il y a de nombreux types d’équipements et d’exercices à faire pour y parvenir.

Les divers équipements pour les diverses causes de ronflement

Que faire contre les ronflements lorsqu’ils viennent de la zone de transition entre la cavité buccale et la gorge (les ronflements de la bouche) ? Il faut envisager avant tout de renforcer les muscles entourant les lèvres et la zone de la bouche. Pour cela, vous pouvez utiliser la méthode FaceFormer. Le FaceFormer est un dispositif qui permet de faire travailler et muscler les muscles dans la zone de la bouche, de façon à garder la bouche fermée pendant votre sommeil. De plus, ce dispositif fait travailler les muscles de la cavité buccale et réduit la quantité de tissus mous. Si vos ronflements sont causés par votre langue qui glisse dans la gorge, le meilleur exercice est peut-être la méthode Dragon Pearl. Avec cet accessoire, vous pouvez renforcer la base de la langue et raffermir votre anneau lymphatique (les amygdales). C’est un moyen de supprimer les ronflements car les muscles de la langue ne pourront alors plus se relâcher au point de glisser dans les voies respiratoires et de les obstruer, empêchant l’arrivée de l’air dans la gorge. Les deux méthodes de musculation de la bouche exigent de la patience et de l’assiduité pour donner de bons résultats.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

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Acheter un dilatateur nasal, des cônes nasaux ou des bandelettes nasales – ce que vous devez savoir

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 06/10/2023

Le terme « dilatateur nasal » compte plusieurs synonymes ; on parle aussi, par exemple, de cônes nasaux anti-ronflements ou de clips nasaux. Quelle que soit leur dénomination, tous ces dispositifs ont la même fonction : écarter délicatement les narines et les maintenir ouvertes. Ceci permet aux voies respiratoires nasales de rester libres, ce qui vous permet de respirer profondément et confortablement.


Normalement, nous respirons par le nez. Souvenez-vous de votre dernier rhume : c’est très irritant de ne pas pouvoir respirer par le nez. Cependant, de nombreuses personnes ont des difficultés à respirer par le nez, sans pour autant être enrhumées. Pour savoir si c’est votre cas, il suffit de faire un petit test tout simple.

Les dilatateurs nasaux peuvent vous aider à lutter contre vos problèmes de respiration nasale : ils élargissent délicatement les narines et cela diminue la résistance à l’air dans le nez. En d’autres termes, l’air inspiré peut passer à travers le nez et parvenir aux poumons plus facilement. Lorsque le corps se rend compte qu’il peut de nouveau respirer par le nez, il passe automatiquement à la respiration nasale, qui est bien meilleure pour la santé.

Une autre méthode pour mieux respirer par le nez est l’intervention chirurgicale, et on pratique souvent une opération lorsque le problème se situe au niveau de la cloison nasale ou plus loin dans la cavité nasale (polypes ou cornets nasaux trop larges).

Si vous ne remédiez pas à vos difficultés à respirer par le nez, cela peut provoquer des ronflements ou rendre vos ronflements plus sonores. Les ronflements surviennent lorsque l’air inspiré par la bouche fait vibrer les tissus du palais mou. Quoi qu’il en soit, c’est bien meilleur pour la santé de respirer par le nez que par la bouche.

D’un point de vue technique, les dilatateurs nasaux peuvent mettre en œuvre deux approches différentes. Soit ils ont la forme d’un petit tube (forme cylindrique), soit ils ont une forme d’aile. Les deux formes sont efficaces, mais elles sont très différentes : les dilatateurs nasaux en forme d’aile sont souvent plus efficaces mais moins confortables, tandis que ceux en forme de cône sont plus confortables mais moins efficaces. Quelle que soit leur forme, les dilatateurs nasaux ont pour fonction d’empêcher les narines de se fermer. C’est notamment le cas si vous devez inspirer beaucoup d’air, ce qui peut rendre difficile de respirer par le nez.


Les dilatateurs nasaux : des dispositifs très polyvalents

Les dilatateurs nasaux remédient généralement aux difficultés à respirer par le nez. Comme c’est là une cause de ronflements très répandue, les dilatateurs nasaux sont aussi d’excellents dispositifs anti-ronflements. Ils servent également pour l’activité sportive et toute activité demandant un effort.

  • Personnes souffrant d’apnée obstructive du sommeil : les dilatateurs nasaux peuvent aider ces personnes à réduire la gravité de leurs apnées du sommeil en favorisant une meilleure respiration nasale. Toutefois, ils doivent être utilisés en complément d’autres traitements (thérapie CPAP/PPC ou embout buccal anti-ronflement, par exemple).
  • Ronflements primaires (non pathologiques), sans particularités anatomiques : dans ce cas, les dilatateurs nasaux peuvent améliorer la respiration nasale. Ils permettent aux flux d’air de mieux circuler et empêchent les voies respiratoires de se rétrécir, ce qui provoque des turbulences dans l’air inspiré et des vibrations aux passages rétrécis.
  • Personnes souffrant de sténose vestibulaire (collapsus de la valve nasale) : la sténose vestibulaire est causée par des narines instables qui se replient lors de l’inspiration, ce qui rend plus difficile d’inspirer. Les dilatateurs nasaux peuvent remédier à cela et améliorer considérablement la respiration nasale. Les bandelettes nasales sont une alternative très efficace pour lutter contre les ronflements.
  • Personnes souffrant de rhinite : les patients souffrant d’une forme chronique de rhinite ou d’une rhinite allergique (connue sous le nom de rhume des foins) peuvent utiliser des cônes nasaux (ou des bandelettes nasales). En cas de rhinite, l’inflammation rétrécit les voies respiratoires, ce qui diminue les flux d’air et provoque des problèmes d’évacuation des sécrétions. Les dilatateurs nasaux permettent d’élargir le passage rétréci. En cas de rhinite, il peut être utile de nettoyer le nez avec un spray nasal.
  • Personnes allergiques (au pollen et à la poussière) : ces personnes peuvent mieux respirer grâce aux dilatateurs nasaux avec filtres à air intégrés. Ces écarteurs nasaux sont équipés de filtres qui absorbent les particules allergènes telles que pollens, poussières et fumée, et protègent ainsi vos voies respiratoires.
  • Athlètes d’endurance : il a été prouvé scientifiquement qu’une meilleure respiration nasale permet une amélioration des performances allant jusqu’à 30 %. C’est pourquoi les dilatateurs nasaux sont utilisés dans les sports d’endurance tels que le jogging, le cyclisme, la randonnée et l’escalade. Certains modèles sont conçus spécialement pour les besoins de ce groupe cible.

Lutter contre les ronflements causés par le nez… et par la bouche

Dans la lutte contre les ronflements, les dilatateurs nasaux figurent souvent en bonne place, mais ils ne sont pas toujours la solution parfaite. Les dilatateurs nasaux sont le meilleur moyen d’empêcher les ronflements causés par un rétrécissement des voies respiratoires nasales, c’est à dires les ronflements causés par le nez. En cas de ronflements causés par la bouche, les cônes nasaux peuvent se révéler très utiles. En effet, le principal problème des ronflements par la bouche est qu’ils nécessitent de porter une orthèse anti-ronflements, qui ne peut être portée que si vous pouvez respirer librement par le nez. Et pour ça, il faut un dilatateur nasal. L’association orthèse-dilatateur nasal est un grand classique de la lutte contre les ronflements.

Les dilatateurs nasaux ne comportent que très peu d’effets indésirables : ceux-ci se limitent aux irritations du nez.

Quant aux cônes nasaux, le seul effet indésirable est une légère irritation de la muqueuse, qui devrait disparaître au bout d’un mois tout au plus.


Tout dépend de la taille du dilatateur nasal

Si vous cherchez un dilatateur nasal qui soit efficace contre les ronflements tout en étant confortable à porter, il faut accorder une attention particulière à la taille du dispositif que vous achèterez. Un dilatateur nasal trop grand peut vite provoquer une sensation désagréable de pression dans le nez – souvent, les patients cessent alors de l’utiliser. Inversement, s’il est trop petit, il ne sera pas suffisamment ajusté et risquera de tomber de votre nez pendant que vous dormez. Cela peut être une source de frustration importante (« ça ne marche pas ! »). Mais la solution est simple : faites l’acquisition d’un « set débutant » de dilatateurs nasaux en plusieurs tailles. Cela vous permet de découvrir quelle taille vous convient le mieux, et normalement, il existe des abonnements comprenant une seule taille.

Dernier point, mais non des moindres : il faut remplacer tous les trois mois environ votre dilatateur nasal pour des raisons d’hygiène, même si le matériau est bien plus durable.

Veuillez noter : ces informations ne peuvent remplacer l’avis d’un médecin. Avant tout traitement, nous vous conseillons de consulter votre médecin.

Guide d’achat orthèses anti-ronflement

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Il existe également d’autres méthodes anti-ronflement impliquant des appareils d’entraînement qui peuvent vous aider à muscler votre gorge

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 07/07/2023

Le ronflement peut être traité grâce à des dispositifs anti-ronflement, mais il peut aussi être soigné grâce à une méthode anti-ronflement impliquant des exercices. Ces entraînements conviennent à la fois au ronflement non pathologique (également connu sous le nom de ronflement primaire) et, dans une certaine mesure, au ronflement pathologique. Voici des exercices contre le ronflement à incorporer à votre entraînement quotidien.


Le ronflement pathologique, ou “apnée du sommeil”

La cause du ronflement pathologique

Dans le cas du ronflement pathologique, les muscles et les tissus du pharynx se détendent pendant le sommeil. Dans les cas extrêmes, le circuit respiratoire s’affaisse complètement et les voies respiratoires se retrouvent bloquées. Vous ne pouvez alors plus respirer pendant votre sommeil.


Que se passe-t-il lors de l’apnée du sommeil ?

Ces arrêts respiratoires apnéiques peuvent durer jusqu’à 40 secondes ou plus. Lorsque le cerveau s’aperçoit qu’il ne reçoit plus d’oxygène, il déclenche une réaction spontanée de réveil. Ainsi, vous vous réveillez et vos muscles retrouvent leur tension et vos voies respiratoires s’ouvrent. L’oxygène parvient de nouveau jusqu’au cerveau.


Comment réduire l’apnée du sommeil ?

Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil External link icon (SAOS) est une maladie qui doit être prise très au sérieux. Pour éviter que les tissus de la gorge ne s’affaissent pendant votre sommeil, vous pouvez muscler vos muscles de la bouche, de la gorge et du palais. Cette méthode anti-ronflement vous permettra de tonifier les muscles des voies respiratoires afin qu’ils se détendent moins pendant le sommeil.

Il existe différents exercices pour muscler les muscles impliqués. Nous vous présentons les entraînements les plus efficaces contre le ronflement.


Les meilleures méthodes anti-ronflement

Chanter

Pourquoi les chanteurs ne ronflent-ils pas ?

Robbie Williams en train de ronfler ! Vous y croyez ? Certainement pas ! La star dort probablement silencieusement. En effet, sa profession (chanteur) a un effet positif sur les muscles de sa gorge. Des scientifiques britanniques (du Royal Exeter Hospital) ont mené une étude pour déterminer l’efficacité du chant dans la thérapie du ronflement. Le résultat est convaincant : chanter quotidiennement pourrait ne pas arrêter les ronflements, mais au moins réduire la sévérité, la fréquence et le volume des ronflements et améliorer les symptômes de l’apnée du sommeil


Méthodes de chant anti-ronflement

L’auteure Elizabeth Scott décrit également l’efficacité du chant sur les muscles du palais. Dans son livre „The Natural Way to Stop Snoring“ External link icon, elle recommande de chanter régulièrement le son net “Ya” ou “Ye”.

Dans son programme „Singing for Snorers“ External link icon, la chef de chœur Alise Ojay recommande des sons comme “ung” dans lesquels le palais descend vers la langue, suivis de sons “ga” dans lesquels le palais s’élève.

Le médecin brésilien, le Dr Geraldo Lorenzi-Filho, adopte une approche différente. Celle-ci fait suite à des exercices oraux et de gorge qui ont été développés pour l’orthophonie. Il s’agit, par exemple, de pousser la langue le long du palais ou de soulever les tissus mous du palais et de la luette tout en disant “Ahhhh”.

Une étude de Lorenzi-Filho External link icon publiée en 2015 a montré que la fréquence des ronflements chez les participants pourrait être réduite de 36% grâce à ces exercices de la gorge. Le volume de ronflement a même diminué de 60%. Cependant, les participants s’entraînent aussi trois fois par jour pendant 8 minutes à chaque fois. De plus, l’étude était plutôt réduite et ne portait que sur 39 patients.


Jouer du didgeridoo

Dans une étude de suivi, il a été prouvé qu’en jouant du didgeridoo, on combat le ronflement en entraînant les muscles de la gorge et de la bouche. Les images prises avec l’imagerie par résonance magnétique 3D ont montré que les dépôts de graisse dans la paroi supérieure de la gorge sont devenus plus réduits. En septembre 2017, les médecins zurichois Milo Puhan et Otto Brändli ont même reçu le prix Ig-Nobel (le prix Nobel satirique pour la recherche curieuse) pour leurs recherches.

L’instrument traditionnel est particulièrement efficace contre le ronflement. Cependant, d’autres instruments à vent contribuent également à la formation anti-ronflement.


L’entraînement du palais de Harvey Flack

Le médecin britannique Harvey Flack a développé un programme d’entraînement pour les muscles du palais – pour ainsi dire, lorsque le ronflement se produit à cause des tissus mous du palais. Il agit contre l’affaissement du palais et des muscles de la mâchoire lié à l’âge. L’entraînement comprend des exercices spéciaux qui sont effectués régulièrement avant de s’endormir. L’avantage : vous n’avez pas besoin de beaucoup d’aides supplémentaires, mais vous pouvez faire ces exercices, qui peuvent être utilisés comme formation anti-ronflement, à tout moment et partout :

Placez une brosse à dents ou un stylo à bille entre vos dents. Mordez fermement pendant environ 10 minutes.

La bouche fermée, appuyez fermement votre langue contre les dents de la mâchoire inférieure pendant quelques minutes.

Maintenez fermement votre mâchoire inférieure vers l’arrière pendant une minute. Résistez à la pression avec les muscles de votre mâchoire et répétez l’exercice.


Il existe également d’autres méthodes anti-ronflement impliquant des appareils d’entraînement qui peuvent vous aider à muscler votre gorge.

Dispositif d’entraînement : FaceFormer

La thérapie FaceFormer se déroule à l’aide d’un appareil d’entraînement, le FaceFormer. L’entraînement est conçu de telle sorte que l’on peut dormir en permanence sans ronflement, sans aucune aide grâce à des exercices à réaliser de manière disciplinée et régulière. Si l’on ne suit pas l’exercice avec discipline, alors ce dispositif d’entraînement est un mauvais investissement.

Le programme thérapeutique avec le FaceFormer est à réaliser trois fois par jour pendant 7 minutes sur une période de 6 mois. Il comprend des exercices pour détendre et resserrer les muscles. Le FaceFormer est un véritable multitalent : non seulement les muscles de la bouche, de la gorge et de la région du visage sont entraînés, mais l’activité cérébrale et la coordination sont également encouragées.


Dispositif d’entraînement : Dragon Pearl

Le Dragon Pearl est un embout buccal en plastique qui se porte la nuit dans la bouche. La partie arrondie doit être poussée sous la langue. Le léger stimulus de pression permanent de l’élément en forme de boule entraîne les muscles de la base de la bouche. Il est responsable de tirer la langue vers l’avant.

Grâce à un entraînement régulier, les muscles de la langue sont tellement renforcés après quelques semaines que vous n’avez plus besoin de l’embout buccal. La langue ne peut maintenant plus glisser vers l’arrière de la gorge.

Auswahl an Nasenspreizer, Nasendilatator und Nasenklammer

Guide d’achat écarteur nasal

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Ronflements chez la femme enceinte : pourquoi ? Quelles solutions ?

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 30/07/2023

Bien souvent associés à un problème purement masculin, les ronflements sont pourtant bien loin d’épargner les femmes, qui subissent au même titre ce désagrément. En effet, les causes des ronflements sont d’une manière générale les mêmes pour les deux sexes. Une grossesse peut être l’une de ses causes chez la femme. Nous vous expliquons pourquoi les ronflements chez la femme enceinte apparaissent.


Hormones et grossesse

Selon une étude écossaise, environ 40% des femmes enceintes sont sujettes à des ronflements au cours du troisième trimestre de la grossesse. Trois mois après l’accouchement, elles ne sont plus que 18% à être concernées, ce qui correspond au taux normal de ronfleurs de population générale. Ce phénomène est dû à plusieurs facteurs.


La prise de poids

Le dépôt de graisse dans les tissus adipeux des voies aériennes, ainsi que l’augmentation du tour de cou sont propices à l’apparition de ronflements.


Le taux d’oestrogènes

Produits en grande quantité pendant la grossesse, ils entraînent le gonflement des muqueuses nasales et voies du palais, provoquant des ronflements et/ou une sensation de nez bouché.


La position

En position allongée, la pression exercée sur les tissus des voies aériennes supérieures peut obstruer légèrement la respiration.

L’apparition de ronflements est donc monnaie courante chez les femmes en fin de grossesse, et il n’y a en principe pas de lieu de s’inquiéter puisque ces ronflements s’arrêteront après l’accouchement.


Comment y remédier ?

Attendre la fin de la grossesse

La meilleure solution est d’attendre tout simplement la fin de la grossesse, qui va en théorie signer la fin de ce désagrément.


Dormir sur le côté

Également, le fait de dormir sur le côté plutôt que sur le dos va améliorer la respiration en diminuant la pression exercée sur les voies respiratoires. Certains dispositifs tels que des oreillers anti-ronflement permettent d’adopter cette posture durant le sommeil, en empêchant de dormir sur le dos.


Orthèses d’avancée mandibulaire

Dans des cas extrêmes, des orthèses d’avancée mandibulaire vont maintenir la mâchoire inférieure en position avancée afin de libérer de l’espace au niveau des voies respiratoires. Egalement, vous pouvez effectuer un test anti-ronflement afin de déterminer votre type de ronflement et d’y apporter une solution adaptée.


Consultez un professionnel de santé

Il est cependant conseillé de consulter un professionnel de santé avant d’entamer toute démarche, afin d’éliminer l’hypothèse d’une éventuelle apnée obstructive du sommeil External link icon. Cela peut en effet nécessiter une prise en charge médicale.


Conclusion

Pour conclure, il n’y a donc en principe pas d’inquiétude à avoir quant à l’apparition de ronflements durant la grossesse. Les causes sont d’origine hormonale. Ils s’arrêteront pour la plupart des cas dans les semaines suivant l’arrivée du bébé. L’adoption d’une bonne hygiène alimentaire va également contribuer à stopper ces désagréments, qui sont bien souvent dûs à une prise de poids. Cela vous sera bénéfique à tous les niveaux. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire !

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Test de ronflement buccal : un exercice simple à la maison

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 03/06/2024

Le ronflement buccal peut avoir deux causes distinctes. D’une part, il se produit lorsque la zone de transition entre la cavité buccale et la gorge est resserrée, ce qui entraîne une vibration des tissus autour de l’espace rétréci lors de la respiration. D’autre part, le ronflement de la bouche se produit également lorsque les tensions sont réduites au niveau de la luette. Les tissus environnants vont donc vibrer lorsque le flux d’air traverse les voies respiratoires. Les principaux signes de ronflements buccaux sont une respiration buccale nocturne ainsi qu’une bouche sèche au réveil.

C’est votre cas ? Pour le savoir, faites simplement notre test de ronflement buccal !


Comment faire le test de ronflement buccal ?

Le test de ronflement de la bouche est très simple à effectuer:

Ouvrez la bouche et faites un ronflement. Cela devrait être facile à faire. Essayez maintenant de reproduire le même bruit avec la bouche fermée. Si cela ne fonctionne pas même si vous ronflez la nuit, alors il est très probable que vous êtes un ronfleur buccal.

Une autre indication pour la respiration orale est par exemple une bouche sèche le matin. La mauvaise haleine peut également indiquer une respiration buccale nocturne.


VIDEO: test du ronflement bucca


Aide contre le ronflement en cas de respiration orale

Les solutions contre le ronflement buccal.

En cas de ronflement de la bouche, l’utilisation d’un embout buccal anti-ronflement est la meilleure solution. Cela ressemble à un bouclier gingival qui bloque la respiration buccale. Vous serez donc contraint(e) à respirer par votre nez. La respiration nasale est meilleure pour la santé, et elle permet d’avoir un sommeil relaxant. Si vous rencontrez cependant des problèmes avec la respiration nasale, vous pouvez combiner l’embout buccal avec un dilatateur nasal (des cônes pour arrêter de ronfler).

Les dilatateurs nasaux sont également utilisés dans le cas du ronflement buccal car ils facilitent la respiration par le nez. Le corps ne va donc pas passer à la respiration orale pendant le sommeil, et il n’y aura donc plus de ronflements.


Vous avez passé le test et vous vous êtes aperçu(e) que la respiration orale n’était pas la cause de vos ronflements ? Dans ce cas, nous vous proposons d’effectuer nos deux autres tests qui vous aideront à déterminer si vous êtes plutôt un “ronfleur de la langue” (dans ce cas, les ➤ orthèses anti-ronflement sont une très bonne solution) ou plutôt un “ronfleur du nez” (dans ce cas,les ➤ dilatateurs nasaux aident à soulager ces ronflements).

Vous pouvez aussi simplement demander conseil à nos expert, qui vous orienteront en fonction de vos besoins.

Test de ronflement de la langue

Un simple exercice à la maison.

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Test de ronflement nasal

Un exercice facile à la maison

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Test de ronflement nasal : un exercice simple à la maison

Jan Wrede

Dernière mise à jour le 03/06/2024

Si vous avez déjà du mal à respirer par le nez quand vous êtes éveillé(e), votre respiration nasale vous gêne sûrement aussi la nuit. Une mauvaise respiration nasale est souvent (co-)déclencheur des ronflements. C’est votre cas ? Pour le savoir, faites simplement notre test de ronflement nasal !


Comment faire le test de ronflement nasal

Le test de ronflement du nez est très facile à réaliser:

Votre narine non couverte se resserre-t-elle ? Si oui, alors votre respiration nasale est probablement altérée. Faites le test consécutivement avec les deux narines.

Ensuite, prenez une allumette et essayez d’élargir doucement une de vos narines avec l’extrémité en bois. En même temps, fermez l’autre narine. Si vous remarquez que vous pouvez désormais respirer beaucoup plus facilement qu’avant, vous êtes probablement un “ronfleur du nez”. Cela signifie que vos voies respiratoires nasales sont obstruées, ce qui entrave la respiration nasale.


VIDEO: test de ronflement nasal


Quelles sont les solutions

Dilatateur nasal et bandelettes nasales

élargissent doucement les narines, améliorant ainsi la capacité respiratoire.


Irrigation nasale

nettoie le nez du mucus et des sécrétions. Les dispositifs d’irrigation nasale sont particulièrement utiles lorsque vous avez attrapé un rhume ou souffrez d’allergies.


Vous avez passé le test de ronflement nasal et vous vous êtes aperçu(e) que la respiration nasale n’était pas la cause de vos ronflements ? Dans ce cas, nous vous proposons d’effectuer nos deux autres tests qui vous aideront à déterminer si vous êtes plutôt un “ronfleur de la langue” (dans ce cas, les ➤orthèses anti-ronflement sont une très bonne solution) ou plutôt un “ronfleur de la bouche” (dans ce cas, nous vous proposons les ➤embouts buccaux anti-ronflement).

Vous pouvez aussi simplement demander conseil à nos expert, qui vous orienteront en fonction de vos besoins.

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Un simple exercice à la maison.

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Un simple exercice à la maison.

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Mon conjoint ronfle, que faire ? Nos conseils pour retrouver l’harmonie dans le couple

Hannes Wakonig

Dernière mise à jour le 30/07/2023

Si vous ronflez, les personnes externes à votre couple peuvent en rire, et votre partenaire vous expulser du lit conjugal. L’environnement sonore nocturne est souvent considéré comme un vrai tue-l’amour. Toutefois, votre couple n’est pas le seul à souffrir : ces bruits peuvent causer des problèmes de santé pour vous deux, et c’est pourquoi il est important d’en parler. Nous vous expliquons comment gérer au mieux les ronflements, et comment y remédier avant d’en arriver à chercher sur Google « mon conjoint ronfle, impossible de dormir » au milieu de la nuit.

Si votre mari ou votre femme ronfle, vous n’êtes pas seul ! Un couple sur six connaît des disputes et des problèmes de couple en raison des ronflements – même si c’est souvent indirectement. Comme chacun sait, le manque de sommeil peut mettre de mauvaise humeur, et c’est précisément cela qui provoque les disputes. Mais par ailleurs, le manque de sommeil peut causer des problèmes de santé. Selon un sondage, 70 % des personnes dont le ou la partenaire ronfle perdent environ deux heures de sommeil chaque nuit.

Il est très important d’avoir un sommeil réparateur, et lorsqu’on ne dort pas assez, cela peut causer de la fatigue et une somnolence pendant la journée, ainsi que des maux de tête et problèmes psychologiques. C’est pourquoi il faut remédier aux ronflements nocturnes.


La parole est d’argent, mais le silence est d’or

À première vue, il existe bien sûr des moyens très simples de faire cesser les ronflements : la première solution qui vient à l’esprit est de réveiller le ronfleur. Mais ce n’est pas idéal, car cela perturbe les cycles de sommeil du ronfleur. Souvent, il faut recourir aux boules Quies ou bien dormir dans des lits séparés. Mais même ces solutions ne sont pas raisonnables sur le long terme. Souvent, le seul moyen de trouver un compromis parfait est d’avoir une discussion ouverte.


Conseils pour discuter de façon constructive des ronflements de votre conjoint(e)

Vous n’avez certainement pas envie d’entendre qu’il soit désagréable de dormir avec vous, ou que vous faites trop de bruit pour que votre conjoint(e) puisse dormir. Par conséquent, faites attention à aborder le problème des ronflements avec délicatesse.

Essayez de ne pas être accusateur, car cela mène à de l’incompréhension et sera vite balayé. Souvent, on vous répondra « Je n’avais jamais entendu que je ronflais ». Dans ce cas, par exemple, vous pouvez suggérer des applications de ronflements External link icon qui enregistrent les bruits nocturnes. Attention : annoncez à l’avance que vous allez enregistrer votre conjoint(e). N’enregistrez pas les sons nocturnes sans sa permission, sans quoi votre partenaire risque de se sentir trahi(e).

Expliquez clairement à votre conjoint(e) à quel point ses ronflements vous affectent. Dites-lui que vous n’arrivez pas à avoir une bonne nuit de sommeil, et que ses ronflements peuvent affecter votre santé sur le long terme. Après tout, les ronflements vous empêchent d’obtenir une bonne part du sommeil réparateur dont vous avez besoin.

Dites-lui que vous vous préoccupez également de sa santé. Les ronflements peuvent cacher un syndrome d’apnée du sommeil External link icon ou se transformer en ronflements pathologiques. Douglas Bradley, qui est à la tête du laboratoire du sommeil de l’Institut de réadaptation de Toronto et de l’hôpital de Toronto, estime qu’un ronfleur sur cinq développera tôt ou tard un syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Si vous remarquez que la respiration de votre conjoint(e) s’arrête entre les ronflements, c’est un signe de risque clair.

Faites des suggestions constructives pour remédier à la situation. Par exemple, vous pouvez remplir un questionnaire de diagnostic du sommeil sur internet. En plus des questionnaires généraux, qui font seulement la distinction entre ronflements normaux et apnée obstructive du sommeil (AOS), il existe des questionnaires qui feront des suggestions individualisées de méthodes anti-ronflements. SomniShop, par exemple, évaluera immédiatement votre type de ronflements et fera des recommandations de produits pouvant convenir.

Proposez une thérapie comportementale, qui implique par exemple de ne pas boire d’alcool ou de manger mieux et de faire de l’exercice avant d’aller se coucher. Ce type de mesures sont le plus efficaces lorsqu’elles sont prises ensemble, de façon holistique.

Si cela n’apporte aucune amélioration, cherchez ensemble un outil pouvant convenir. Jetez un coup d’oeil un coup d’oeil à nos articles sur Somnishop.

Proposez de consulter un médecin si vous n’arrivez pas à gérer les ronflements de votre conjoint(e).

Découvrez la solution contre votre ronflement avec notre test

Gratuit et ne prend que 3 minutes. Déjà plus de 95 000 participants

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